80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
De septembre 2014 à mars 2015, en atelier d'écriture, 6 femmes ont imaginé les échanges épistolaires des poilus, retrouvés longtemps après, précieux témoignages sur une tragédie qui a entraîné l'Europe dans le désastre. Parce qu'il ne faut pas oublier, pour qu'ils soient toujours là, parce que la parole est notre bien commun, parce que l'écriture construit, reconstruit et ressuscite. Un récit à plusieurs voix pour nous faire vivre plusieurs destins.
Août 1914. Ils avaient vingt, dix-huit ou quarante ans. Ils s'appelaient Maurice, Jean, Antoine, Lucien, ou Henri, tous du canton de Bassoles. La guerre les emportait loin de chez eux.
Noël 1914. Le père Xavier écarte largement son bras droit en regardant l'église pleine et pourtant si vide :« J'ai une idée : cette nuit de Noël, cette veillée à laquelle ils n'ont pas droit, nous allons la dédier à nos chers absents. Nous allons lire leurs lettres tous ensemble. Là où ils sont, ils seront avec nous. »
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