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Atlas topograpahique de Lugdunum, I : Lyon - Fourvière

Couverture du livre « Atlas topograpahique de Lugdunum, I : Lyon - Fourvière » de Michel Lenoble aux éditions Societe Archeologique De L'est
Résumé:

Le premier volume de l'Atlas topographique de Lyon - prévue en 4 volumes - dans la collection des Atlas topographique de Gaule méridionale.
L'Atlas topographique de Lugdunum présente les résultats de l'ensemble des fouilles et des découvertes archéologiques, concernant la période antique, qui... Voir plus

Le premier volume de l'Atlas topographique de Lyon - prévue en 4 volumes - dans la collection des Atlas topographique de Gaule méridionale.
L'Atlas topographique de Lugdunum présente les résultats de l'ensemble des fouilles et des découvertes archéologiques, concernant la période antique, qui ont été réalisées sur le territoire de la ville de Lyon, de l'origine des recherches jusqu'à aujourd'hui. Depuis le début des années 1980, plus de 900 opérations archéologiques toutes périodes confondues, ont été mises en oeuvre sur le territoire de la ville de Lyon. Dans leur très grande majorité, elles l'ont été dans le cadre de l'archéologie préventive, préalablement à des travaux publics ou privés. Il est donc essentiel de renouveler l'état des connaissances fourni par les ouvrages de synthèse anciens et de dresser un bilan qui permette de réactualiser l'image de la ville antique et d'orienter les recherches archéologiques à venir selon des problématiques nouvelles. L'expérience lancée en Narbonnaise par le programme collectif de recherches « Atlas des villes de Gaule méridionale » a constitué le modèle et l'atlas de Lugdunum en a repris la méthode et les normes éditoriales. La colonie de Lugdunum a été fondée en 43 av. J.-C. par L. Munatius Plancus, afin de rassembler les colons chassés de Vienne en Narbonnaise, par les Allobroges. C'est chez les Ségusiaves que fut prélevé le territoire destiné à cette fondation. La nouvelle colonie, dotée du droit romain, prit le nom de Colonia Copia Felix Munatia, dénomination qui changera au fil du temps. Lugdunum vit sa prospérité grandir sous le principat d'Auguste, qui en fit une sorte de capitale des Trois Gaules, alors qu'administrativement elle n'était que celle de la Celtique. L'Atlas topographique de Lugdunum présente l'ensemble des vestiges mis au jour par thème, du milieu du Ier siècle av. J.-C. jusqu'aux IVe, Ve siècles ap. J.-C. Il est organisé en plusieurs parties : la première présente les données de fouilles telles que les fouilleurs et les inventeurs des vestiges les ont interprétées à l'époque des découvertes ; la seconde partie consiste en une réinterprétation de ces résultats à la lumière des connaissances d'aujourd'hui. Cette seconde partie est le fruit de la réflexion collégiale apportée par l'ensemble des chercheurs issus des diverses institutions archéologiques impliquées dans le programme de recherche (Service archéologique de la Ville de Lyon, Université, CNRS, Inrap, Musée gallo-romain, Musée des Beaux-Arts, Ministère de la Culture (DRAC SRA Auvergne-Rhône-Alpes), opérateurs privés agréés, chercheurs bénévoles...). Des textes d'introduction traitent de la ville antique dans sa globalité : histoire des recherches, cadre naturel, épigraphie, sources littéraires, histoire de Lyon de sa fondation à l'arrivée des Burgondes... Des synthèses thématiques font le point sur les principaux apports à la connaissance : trames urbaines et réseaux viaires, architecture domestique, hydraulique, topographie, abandon de la ville haute... Une cartographie au 1/1 000, sur le fond cadastral géoréférencé de la Métropole de Lyon, présente l'organisation topographique précise des vestiges par secteurs. Des plans de synthèse au 1/5 000 en reprennent la cartographie d'ensemble. C'est la période du milieu du Ier siècle jusqu'au second siècle ap. J.-C qui a été retenue pour la cartographie des vestiges, car elle correspond pour Lugdunum à une phase d'expansion maximale de la ville dotée de l'ensemble de ses équipements publics : amphithéâtre, théâtre, odéon, hippodrome, sanctuaires, thermes... L'emprise de l'aire urbanisée de la cité à cette période représente environ 330 ha. Une abondante iconographie (plus de 950 illustrations) accompagne l'ensemble des textes, sous forme de photographies, de cartographies de détails à différentes échelles. Entre autres, les Archives municipales de Lyon, les Archives départementales du Rhône et de la Métropole, la Bibliothèque municipale, le Musée des Beaux-Arts, les Musées Gadagne ont été sollicités. L'Atlas topographique de Lugdunum est organisé en plusieurs volumes. Le premier et présent volume est consacré à Fourvière, la ville haute, coeur de la colonie fondée par Plancus. Le second volume, en préparation, traitera de la ville basse, presqu'île et quartiers fluviaux. L'emprise concernée par le volume I couvre environ une centaine d'hectares et comprend treize feuilles au 1/1 000, dont certaines comportent plusieurs états. Sa chronologie va de la fondation de la colonie en 43 av. J.-C. à l'abandon de la colline de Fourvière, vers la fin du IIIe siècle ap. J.-C.

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