"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cheveux désespérément roux, visage constellé de taches de rousseur, Anne Shirley est une petite fille curieuse, pleine d'énergie, souvent perdue dans ses pensées, parfois d'une gravité solennelle, sans aucun doute intemporelle. Difficile de résister à ce petit bout d'humanité de onze ans parfaitement imparfait, héroïne d'une série de romans qui a su conquérir des millions de lecteurs à travers le monde, Anne de Green Gables, écrit par Lucy Maud Montgomery, et dont le premier tome parut en 1908. Orpheline à l'esprit vif, à l'imagination sans bornes et qui adore employer de « grands mots », Anne se retrouve par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert qui attendaient un garçon pour les aider à la ferme. Féministe involontaire, romantique impénitente, elle est impulsive, dramatique, maline, drôle, et telle une authentique naïve, elle va bousculer le calme et la monotonie de la vie à Green Gables, en semant partout joies et rêveries, en dénichant la beauté dans les moindres recoins, en ne s'exprimant qu'en points d'exclamation, même dans « les affres du désespoir ». Parce que l'existence d'Anne a aussi une face sombre, hantée par la mort de ses parents et les abandons, qui lui donne son énergie folle, parfois hallucinée, et qui rend son idéalisme et son indignation si poignants et si convaincants. Si le regard d'Anne transcende le monde sur lequel il se pose, Anne de Green Gables, c'est la transformation magique, presque mystique, que seul l'amour peut opérer sur les hommes et les femmes. C'est l'histoire d'une petite fille qui parvient à se faire aimer de tous (Josie Pye exceptée), et de nous les premiers.
Je vais faire court : ce livre n'était pas pour moi et je ne l'aurais certainement jamais lu sans l'attrait d'une lecture commune avec des copines !
J'ai aimé les 200 premières pages et les 20 dernières... mais pour le reste, il y a trop de guimauve pour moi et j'ai trouvé ça long, mais teeeeellement long que je n'en voyais pas la fin !
La littérature jeunesse ce n'est pas trop mon truc alors il vaut mieux se fier à d'autres avis que le mien ;)
Une lecture commune pour ce roman, dont j'ai vu passer tant d'avis dithyrambiques, ne pouvait qu'apporter des échanges enrichissants.
Dès le début je me suis sentie emportée avec douceur dans cette histoire d'un autre temps. Et cette petite Anne ! Quel personnage incroyable ! Tellement volubile, enthousiaste, prête à aimer tout ce qui existe sur terre, avec une telle capacité à s'extasier. Un rayon de soleil dans la vie morne de Matthew le gentil et Marilla l'austère.
Alors qu'ils avaient prévu d'adopter un garçon, Matthew et Marilla, qui sont frère et soeur, voient arriver dans leur vie Anne. Et elle parle, elle parle constamment. C'est qu'elle en a des choses à dire ! Elle a besoin d'exprimer son amour pour la beauté du monde et de toutes ces petites choses qui font que la vie est belle. Elle parle à tout, aux gens, aux fleurs, aux ruisseaux, à la nature tout entière. Anne n'est qu'amour, passion et enthousiasme, mais elle a parfois aussi des colères explosives et des rancunes tenaces.
Elle est vive, intelligente, drôle et rebelle.
Anne est un papillon, un feu follet, un zéphyr printanier, un pétale dans le vent, une luciole, un éclat de rire. Elle croque la vie à pleines dents, voit toujours ce qui est beau et ainsi fait disparaître les mesquineries du monde qui l'entoure. Elle est rafraîchissante et redonne foi en l'humanité. D'ailleurs elle humanise ceux qu'elle approche, faisant sortir le meilleur d'eux-mêmes parfois enfoui sous une carapace de sévérité, telle Marilla qui s'éveille peu à peu à la fantaisie d'Anne et aux petites joies de l'existence.
Un roman écrit en 1908 qui raconte une histoire simple, de gens simples avec des rêves simples et des joies simples.
Ça, c'était le côté positif. Maintenant, le côté négatif, ou plus terre à terre. C'est bien beau mais ça n'existe pas un monde où tout est beau, où les gens sont tous bons et généreux, où la pire des personnes est juste un peu langue de vipère. Ou alors ça s'appelle une utopie ! J'aimerais bien, hein, un monde où la bêtise serait éradiquée, où tout le monde serait gentil, où il n'y aurait plus de guerre… zut, voilà que je me transforme en miss France XD. Bref, c'est rempli de bons sentiments et il ne se passe pas grand-chose à part la vie à la campagne au début du XXÉME siècle. Néanmoins ça se lit avec beaucoup de plaisir. Par ailleurs le livre est un très bel objet, mais Monsieur Toussaint Louverture nous a habitué à ça…
COUP DE CŒUR
Que j'ai aimé ce livre ! Me voilà complètement sous le charme de Anne with an E, petite orpheline recueillie par erreur par un frère et une sœur solitaires et bougons.
Dès ses premières paroles, j'étais séduite par cette jeune fille hors du commun, qui a une imagination débordante, une grande faculté à s'attirer les ennuis et un regard très poétique sur tout ce qui l'entoure.
Ce roman est une pépite, un bijou bucolique et délicieusement régressif. J'avais l'impression de me replonger dans les romans que j'ai beaucoup lu enfant et adolescente : Les malheurs de Sophie, Les quatre filles du Dr March, ou La Maison des Amoretti.
C'est le premier tome d'une saga et je vais bien sûr me procurer les prochains tellement je rêve de connaître la suite du merveilleux destin d'Anne.
Lire ce roman, c'est mettre du romanesque dans votre vie et se promettre de faire de la vie toujours une folle aventure !
Restés seuls après le décès de leur père, le frère et la sœur, Marilla et Matthew Cuthbert décident d’adopter un orphelin pour les aider aux travaux de la ferme. En réalité, c’est une petite fille qui va leur être confiée et malgré leur déception du départ, ils vont vite être conquis par la personnalité séduisante de cette enfant de 11 ans.
Avec Anne de Green Gables, l’histoire de cette petite fille, intelligente, éprise de belles choses et inlassablement bavarde, l’autrice Lucy Maud Montgomery commence en 1905, une grande carrière d’écrivaine, riche de 10 romans consacrés à la vie de cette héroïne puis de vingt autres romans, 530 nouvelles, 500 poèmes et 30 essais.
Son écriture est très poétique et la nature y trouve une grande place, ce qui donne le sentiment, à chaque page, de plonger dans un tableau de Monet.
Anne est une héroïne joyeuse et sensible qui n’est pas sans me faire penser à Claudine (Colette), Jane Eyre (Charlotte Brontë) ou Tess d’Uberville (Thomas Hardy).
Au cœur de l’Île du Prince Edouard, une petite province du Canada, l’auteur nous dépeint une vie rurale heureuse, remplie de petits riens et de rêves, bercée par l‘imagination insatiable de l’enfant puis de la jeune fille que deviendra Anne.
Ce roman classique de jeunesse très agréablement écrit, m’aurait ravie adolescente en quête de belles histoires romantiques. Aujourd’hui, ce n’est plus ce genre de lectures qui me fait rêver.
Un livre faisant partie de la rentrée littéraire automne 2020 que je me suis empressée de lire
L'auteure, Lucy Maud Montgomery était canadienne de Toronto.
Cette histoire est celle d'une petite fille, Ann Shirley, pas gâtée par la nature (elle est rousse et a plein de taches de rousseur. de plus elle se trouve laide). Alors, qui voudrait d'elle à présent qu'elle est toute seule car elle a perdu ses parents ? Elle est donc destinée à être recueillie par des personnes en mal d'enfants et suite à une erreur d'interprétation, elle se retrouve à Green Gables, chez Matthew et sa soeur Marilla Cuthbert. Eux avaient demandé un garçon et quand Matthew est arrivé à la gare, il est tombé sur Ann qui attendait bien sagement qu'on vienne la chercher. Matthew, un peu déboussolé, ne se sent pas le coeur de laisser une si petite fille seule ainsi, alors qu'il fait nuit et qu'apparemment, personne d'autre ne viendra plus.
Il décide de l'emmener chez lui, pour la nuit, craignant tout de même la colère de sa soeur mais il réussit à la faire accepter. le lendemain, Marilla se rend avec Ann (qui demande que l'on ajoute un « e » à la fin de son prénom), chez Madame Spencer pour demander des explications et lui « donner » la petite fille. Mais l'erreur a été faite par la nièce de Madame Spencer, Flora Jane.
Voyant les réactions et les propositions émises, (remettre Anne à une certaine Madame Blewett), Marilla n'apprécie pas du tout et ramène Anne à Green Gables.
Celle-ci en est ravie, folle de joie et va rendre la vie des deux êtres plutôt solitaires, pleine de vivacité, de bavardages (comme une pie) avec des phrases et des mots plutôt réservés à plus grands qu'elle. Elle se montre d'une imagination débordante et donne souvent la migraine à Marilla; mais elle se montre aussi très affectueuse et serviable. Parfois elle démontre des sentiments excessifs au point de pleurer pour la moindre contrariété. Mais elle arrive à conquérir facilement sa nouvelle famille ainsi que la petite population d'Avonlea.
On suit tout son parcours, l'école et quand Anne sauve du croup, Minnie May, la soeur de Diana (son « amie de coeur »), et que le Docteur arrive finalement, la réflexion de celui-ci est : « Cette petite aux cheveux roux, là-bas chez les Cuthbert, on n'en fait plus d'aussi malignes. Je peux vous assurer qu'elle a sauvé la vie de ce bébé, parce que je serais arrivé trop tard. Elle semble avoir une habileté et une présence d'esprit tout à fait étonnantes pour une enfant de son âge. »
J'ai trouvé intéressant, l'article sur Lucy Maud Montgomery, à la fin du livre : « L'écriture a toujours été ma raison d'être, c'est sur elle que tous mes efforts et tous mes espoirs se sont concentrés. » (1874-1942) .
Ce livre se termine ainsi : « Anne de Green Gables » : « Dieu est là-haut dans Son ciel, tout va bien dans le monde…. « murmura Anne avec douceur » et c'est lentement, avec douceur, que nous refermons ce joli livre.
AU PAYS D'ANNE SHIRLEY
Mesdames et Messieurs, bienvenue à Green Gables sur l'Ile du Prince Edouard au Canada!
Ouvrez délicatement cette couverture scintillante aux branches entrelacées pour découvrir le monde d'Anne Shirley Cuthbert, cette jeune fille aux deux tresses rousses contemplant la nature environnante comme une inlassable romantique.
Ne soyez ni hésitants ni réticents, car Anne saura bien vite vous séduire, vous étonner et vous convaincre de la suivre pour découvrir cette campagne qu'elle chérit tant.
Ne craignez pas le bavardage, l'espièglerie ou la fantaisie et laissez-vous guider par l'écriture douce de Lucy Maud Montgomery capable de rendre les paysages féériques.
Adoptez cette jeune fille pétillante et rêveuse comme l'ont adopté à la suite d'un malentendu Matthew et Marilla, deux frère et sœur aimants.
Devenez au fil de votre lecture une amie d'Anne Shirley, comme Diana, une âme sœur, à l'écoute de ses joies immenses et de sa morosité souvent fugace.
Plongez dans les logorrhées sans fin de cette insouciante jeune fille, laissez-vous épuiser par son flot de paroles mais finalement séduire comme tous ceux qui la côtoient.
Ne tentez pas de réfréner l'enthousiasme sans bornes d'Anne, vous perdrez à tous les coups votre énergie vainement, car elle est et restera une âme animée par l'envie- l'envie d'apprendre et de devenir un être bon et vertueux.
Alors vous observerez ce diamant brut qu'est Anne Shirley qui progressivement passe de l'enfant peu éduquée et sans filtre à une jeune femme diplômée et admirée.
Et nul doute que vous serez éblouis par le charme brillant de naturel de cette jeune fille étincelante au milieu des autres, par sa différence et son imagination vive et galopante.
Et comme Anne Shirley, vous ne renoncerez pas au romanesque ni à vos rêves, bien au contraire, vous succomberez au bonheur et au charme délicieusement suranné de ce roman écrit au XIXème siècle.
Alors, quand le voyage à Green Gables touchera à sa fin, vous fermerez un peu nostalgiques déjà ce très bel ouvrage façonné par Monsieur Toussaint Louverture, le cœur déjà tourné vers le deuxième volume à paraître très prochainement...
Une lecture comme une bouffée d'oxygène
J'ai d'abord regardé la série Anne with an E sur Netflix et j'ai lu ce premier tome Anne de Green Gables reçu à Noël. J'ai adoré ! Avec les acteurs de la série en tête, que j'avais beaucoup aimés, ma lecture a pris un relief étonnant.
Une jeune orpheline de 11 ans, Anne Shirley, arrive par erreur chez Marilla et Matthew qui attendait un jeune garçon pour les aider dans leur ferme. Tous deux dans la cinquantaine, frère et sœur célibataires, vont voir leur vie complètement bouleversée par l'arrivée de cette gamine vive, intelligente, bavarde, dotée d'une imagination fertile, d'une gaieté folle et surtout d'une générosité sans égale. Elle va les amener à ressentir des émotions enfouies depuis longtemps, et littéralement les ramener à la vie, en faisant entrer la joie de vivre et la beauté des petits riens dans leur existence régie exclusivement par le travail et le respect de la religion...
Ce livre qui date du début du XXe est un enchantement. Anne Shirley est l'incarnation de la pensée positive et littéralement en adoration devant la nature. Elle vit intensément tout ce qui lui est donné de vivre, pratiquant sans le savoir ce qu'on appellera un siècle plus tard la pleine conscience. Pleine d'empathie, elle est vraiment dotée d'une merveilleuse personnalité, sa curiosité naturelle couplée à sa vive intelligence lui font se poser mille questions et ses réflexions féministes avant l'heure sont pleines de bon sens tout comme celles sur la société en général.
Bref, vous l'aurez compris je vous recommande vivement la lecture de ce délicieux roman, une parenthèse enchantée pas du tout réservée à la jeunesse. Les personnages sont tous divinement croqués et terriblement attachants ! Et puis l'édition de Monsieur Toussaint Louverture est un régal pour les sens, impossible de ne pas le souligner...
Marilla et son frère Matthew vivent à Green Gables et ont décidé d'adopter un orphelin de 11 ans. Seulement quand Matthew va le chercher à la gare, c'est une fille qui l'attend. Anne qui est très bavarde mais qui a su l'attendrir le temps du trajet. Et, malgré ses rêveries et bavardages (incessants), Marilla ne pourra se résoudre à renvoyer cette petite fille qui n’a connu que l'abandon.
Jeune fille très enthousiaste, très bavarde qui a le don de s'attirer les ennuis malgré elle, Anne est un peu trop rêveuse et impulsive pour son entourage. Marilla lui donnera une éducation stricte, pas trop de compliment ni de robes trop gaies pour éviter toute vanité de sa part. Matthew viendra contrebalancer cette rigueur et dépasser sa pudeur pour exprimer son amour envers la jeune fille.
C’est une lecture qui met du baume au cœur tant cette petite est fougueuse et amusante. Elle charme et brise la glace avec les dames les plus grincheuses de Green Gables, note les points positifs dans toutes les situations et à des projets quand on la quitte à 16 ans.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !