Des idées de lecture pour ce début d'année !
L'ancien régime fut l'âge d'or des ambassades extraordinaires, de leur train fastueux, de leurs réceptions solennelles.
On logeait ces émissaires de royaumes lointains où l'on pouvait, selon le prix qu'on attachait à leurs bonnes grâces. Mais au XIXe siècle, avec l'amplification du « concert des nations », apparut la nécessité d'une représentation permanente. La révolution avait vidé nombre de demeures aristocratiques. Les grandes puissances, celles du congrès de Vienne tout d'abord, les investirent au profit de leur ambassadeur, bientôt suivies de celles issues du grand mouvement d'émancipation nationale que, finalement, consacra le dénouement des conflits coloniaux.
Les plus beaux hôtels des « nobles faubourgs », Saint-Germain et Saint-Honoré, comme les palais rococos de la plaine monceau, véritables morceaux détachés des états qu'ils représentent, restent habituellement fermés au public. On sait peu de leurs ors, de leurs lambris, de leurs trésors... Ces chancelleries et ces résidences demeurent aussi secrètes que les codes du ballet diplomatique. Pour la première fois, l'auteur, Elisabeth Martin de Clausonne, et la photographe Hermine Cleret nous en ouvrent les portes et nous dévoilent leur histoire.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."