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Alors que son mari devait rentrer d'un séjour au Maroc plus tard dans cette journée fatidique du 28 février 2007, en début d'après-midi, Geneviève Lhermitte décide de mettre fin à ses jours en emportant avec elle ses cinq enfants.
Le 19 décembre 2008, après deux semaines de procès, Geneviève Lhermitte est condamnée par la Cour d'Assises du Brabant Wallon à la réclusion criminelle à perpétuité.
Sur ce quintuple infanticide, l'arrêt de la cour précise que : « (...) ni le lourd passé familial de l'accusée, ni ses sentiments pénibles d'isolement et de dépendance, ni sa fragilité mentale et son état dépressif (...) ne peuvent suffire à expliquer les faits considérés comme (...) particulièrement atroces (...) ». Geneviève Lhermitte est déclarée pénalement responsable et coupable d'assassinat.
Coupable et responsable ? L'est-elle ? Pour répondre à cette question, il convient de prendre le recul nécessaire, malgré toute l'horreur non contestée des faits.
C'est à ce travail que s'est attelée Alessandra d'Angelo dans cet ouvrage qui a l'ambition, en interrogeant toutes les parties et en analysant les archives du procès, de contextualiser le geste posé et, par là, de tenter d'expliquer l'inexplicable.
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