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1984

Couverture du livre « 1984 » de George Orwell et Xavier Coste aux éditions Sarbacane
  • Date de parution :
  • Editeur : Sarbacane
  • EAN : 9782377315116
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

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Articles (1)

Avis (9)

  • Une dystopie intemporelle qui expose les dangers du totalitarisme et de la surveillance de masse. Avec son univers oppressant, 1984 reste un chef-d'œuvre incontournable, encore terriblement actuel.

    Une dystopie intemporelle qui expose les dangers du totalitarisme et de la surveillance de masse. Avec son univers oppressant, 1984 reste un chef-d'œuvre incontournable, encore terriblement actuel.

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  • Faut-il encore présenter 1984 ? Chef-d'œuvre de la dystopie, le roman a connu de nombreuses adaptations, mais cela reste toujours aussi fascinant de le redécouvrir. Xavier Coste, nous offre un regard nouveau sur cette œuvre, avec des personnages dont les traits sont mouvants, presque...
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    Faut-il encore présenter 1984 ? Chef-d'œuvre de la dystopie, le roman a connu de nombreuses adaptations, mais cela reste toujours aussi fascinant de le redécouvrir. Xavier Coste, nous offre un regard nouveau sur cette œuvre, avec des personnages dont les traits sont mouvants, presque méconnaissables. Ils sont écrasés par les décors, et particulièrement par les bâtiments du régime. À travers ces dessins, on sent tout le poids et la puissance de la dictature qui les soumet. Il n'y a presque pas besoin de mots. C'est magistral, et à la hauteur du récit d'Orwell.

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  • " Big brother is watching you" voilà certainement la phrase la plus célèbre du fameux roman 1984 de George Orwell.
    J'avoue, je n'ai jamais lu le roman mais j'en ai beaucoup entendu parler.
    Nous sommes dans une Angleterre uchronique, où après la seconde guerre mondiale, big brother contrôle...
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    " Big brother is watching you" voilà certainement la phrase la plus célèbre du fameux roman 1984 de George Orwell.
    J'avoue, je n'ai jamais lu le roman mais j'en ai beaucoup entendu parler.
    Nous sommes dans une Angleterre uchronique, où après la seconde guerre mondiale, big brother contrôle tout, même la pensée de chaque citoyen. Wintson semble comprendre qu'il ne faut pas croire tout ce que big brother veut lui imposer. C'est à cette période qu'il rencontre Julia....
    Au moment de la parution de cette bande dessinée de Xavier Coste, d'autres sont sorties et j'ai choisi de lire une de ces autres BD. Et je fus assez déçue. Cela ne m'avait absolument pas donné envie de lire le roman. Alors quand j'ai vu que 1984 de Xavier Coste était dans la sélection du prix bd des lecteurs de ma bibliothèque, j'étais désappointée. Je me suis dit intérieurement :"oh non !" mais j'ai décidé de la lire quand même. Et j'ai eu bien raison.
    J'ai lu ce roman graphique de 224 pages d'une traite sans jamais m'ennuyer.
    Le graphisme, les couleurs donnent un ton tout à fait adapté à l'histoire. J'ai été happé dans cette Angleterre uchronique et bizarrement je n'avais absolument pas envie d'en sortir. Comme si Wintson m'avait aimanté à lui et que je voulais lui tendre la main en lui disant :" Viens avec moi, je vais te montrer la vraie vie."
    Cette lecture est une véritable surprise pour moi. J'ai adoré et m'a donné très envie de lire le roman du coup.
    Merci à Xavier Coste et George Orwell.

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  • Océania à pour maitre Big brother, une société effrayante oú même les mots disparaissent petit à petit pour créer une langue restrictive vouée à tuer la pensée. Quel coup de maitre que cette satire de Georges Orwell qui nous livre un chef d'oeuvre qui fait froid dans le dos mais nous amène à...
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    Océania à pour maitre Big brother, une société effrayante oú même les mots disparaissent petit à petit pour créer une langue restrictive vouée à tuer la pensée. Quel coup de maitre que cette satire de Georges Orwell qui nous livre un chef d'oeuvre qui fait froid dans le dos mais nous amène à nous poser les véritables questions sur la manipulation de notre esprit par les hommes de pouvoir. A lire absolument.

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  • Paradoxe...
    J'ai lu le roman d'Orwell à l'adolescence, c'est même l'un des premiers qui m'a fait verser dans la SF, c'est dire si j'avais trouvé ce livre marquant.
    L'an passé, l'univers de la BD s'est emparé de 1984, avec pas moins de 4 adaptations.
    Celle de Xavier Coste semblait remporter...
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    Paradoxe...
    J'ai lu le roman d'Orwell à l'adolescence, c'est même l'un des premiers qui m'a fait verser dans la SF, c'est dire si j'avais trouvé ce livre marquant.
    L'an passé, l'univers de la BD s'est emparé de 1984, avec pas moins de 4 adaptations.
    Celle de Xavier Coste semblait remporter les suffrages des critiques, j'ai donc commencé par elle.

    Et paradoxe donc, l'ambiance ressentie par les cadrages, les couleurs très monochromes sont très réussies, trop réussies.
    Le malaise est présent à la simple vue, au delà du récit.
    Et c'est justement ça !! Assez vite, cette lecture m'a mis mal à l'aise, et le plaisir s'est échappé. Connaissant l'intrigue et la fatalité qui s'en dégage, j'ai perdu l'envie de tourner les pages, et je me suis donc accroché pour aller au bout.

    Je reconnais volontiers le travail de Xavier Coste, et c'est pour ça que j'ai monté mon 3* d'une petite étoile supplémentaire.

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  • 1984 est bien plus qu'un roman... Débuté en 1945 juste après la fin de la seconde guerre mondiale, Georges Orwell, écrivain journaliste attaché à la défense des droits de l'homme, l'a publié en 1948 juste après La ferme des animaux et ce sera son dernier livre.
    Il y dénonce : les dictatures...
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    1984 est bien plus qu'un roman... Débuté en 1945 juste après la fin de la seconde guerre mondiale, Georges Orwell, écrivain journaliste attaché à la défense des droits de l'homme, l'a publié en 1948 juste après La ferme des animaux et ce sera son dernier livre.
    Il y dénonce : les dictatures intrusives, la privation des libertés les plus élémentaires (même l'amour), les mensonges, la délation par la famille et la réécriture constante de l'Histoire pour coller au plus près des idéaux des partis.
    C'est fou non ? Pourtant cet écrit est basé sur des faits réels ...
    ~
    Xavier Coste avait depuis très longtemps envie d'adapter ce chef-d’œuvre et c'est 70 ans après qu'il nous livre sa version. Et pour cela l'auteur a choisi un format carré assez inhabituel en BD.
    Mais comment adapter une lecture si intense, si dense et si noire ? Comment montrer ce que tant de gens ont imaginé ? Comment être le reflet de l'histoire sans en être un miroir ? Pas simple ...
    Pourtant Xavier Coste arrive merveilleusement à retranscrire l'atmosphère de l'époque en lui donnant une approche contemporaine. Il s’approprie cette histoire et arrive à nous faire entrer dans ce monde comme dans un film. Le graphisme est somptueux et alterne les pages avec et sans texte pour rendre la lecture fluide et agréable.
    Le petit plus de cette version un pop-up magnifique à la fin du livre (voir dernière diapo)
    ~
    Je sais pas vous, mais moi j'aime quand les livres ne sont pas que des livres, quand ils deviennent au delà de l'histoire un objet que l'on a envie de posséder. C'est le cas pour ce livre, j'ai tout aimé, que dis-je, c'est un véritable coup de cœur que j'ai l'honneur de partager avec vous.

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  • « Le projet de ma vie » , voilà comment Xavier Coste présente cette adaptation du célèbre roman de George Orwell écrit en 1948 et dont les droits sont tombés dans le domaine public (d’où ces nombreuses adaptations BD !). Il en a d’ailleurs repris lui-même la traduction pour le mettre en images...
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    « Le projet de ma vie » , voilà comment Xavier Coste présente cette adaptation du célèbre roman de George Orwell écrit en 1948 et dont les droits sont tombés dans le domaine public (d’où ces nombreuses adaptations BD !). Il en a d’ailleurs repris lui-même la traduction pour le mettre en images tout en nous présentant une relecture moderne qui résonne en ces temps orwelliens !

    Et quelle réussite ! D’abord je suis impressionné par l’incroyable travail graphique : Le dessin esquissé en gris – noir, le choix de différentes bichromies selon les séquences (rouge, jaune, bleu) fonctionne très bien, l’importance oppressante des bâtiments, de la perspective, la force des personnages souvent sans visage distinct, des pages très visuelles, sans mots qui fixent le regard et posent une ambiance, un contexte et qui font mouche !

    Côté histoire, j’ai apprécié le récit à la première personne, l’importance prise par l’histoire d’amour de Winston Smith et Julia, j’ai aimé aussi le coup de jeune apporté en transformant le bleu des ouvriers en costumes.
    Pour le reste les connaisseurs du récit retrouveront les ingrédients plus ou moins connus : la police de la pensée, la novlangue, le livre de Goldstein l’opposant…

    Au final , ce projet qu’il porte en lui depuis l’adolescence et qui a occupé Xavier Coste pendant 3 ans est une incontestable réussite. L’essence de 1984 est bien présente, noire et angoissante mais il a su apporter un indéniable plus par la qualité d’une adaptation magistrale.

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  • Auréolé de sa parution récente dans la prestigieuse collection de la Pléiade et tombé cette année dans le domaine public, le célébrissime « 1984 » de George Orwell se retrouve décliné en quatre albums quasiment en simultané ! C’est un événement inédit dans le petit business pourtant bien rôdé de...
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    Auréolé de sa parution récente dans la prestigieuse collection de la Pléiade et tombé cette année dans le domaine public, le célébrissime « 1984 » de George Orwell se retrouve décliné en quatre albums quasiment en simultané ! C’est un événement inédit dans le petit business pourtant bien rôdé de l’adaptation de romans en bandes dessinées…Peut-on pour autant taxer la version de Xavier Coste parue en janvier aux éditions Sarbacane d’opportuniste ? Rien n’est moins sûr …
    C’est en effet un projet qu’il porte en lui depuis plus de quinze ans. Adolescent, il découvrit le roman d’Orwell grâce à son professeur d’arts plastiques qui voyait en ses dessins un équivalent à cette dystopie ; ce fut un choc. Depuis il n’a eu de cesse d’en faire un roman graphique mais s’est heurté à nombre de de refus de la part d’éditeurs. Le dernier contacté, Frédéric Lavabre, n’était a priori guère partant pour l’aventure mais le bédéaste a su trouver les mots pour le convaincre. Le projet a été signé début 2018 et le jeune auteur y a consacré trois ans à plein temps…
    Une œuvre aux troublants échos
    Ce roman d’Orwell entre étrangement en résonnance avec l’époque actuelle : les éléments de langage, la géolocalisation, les caméras de vidéosurveillance, l’hégémonie des écrans dans nos vies, les fake news … Ses ventes se sont envolées au moment de l’élection de Donald Trump et ce n’est pas un hasard … La crise sanitaire a renforcé ce sentiment d’œuvre prémonitoire avec l’interdiction de dépasser les 100 kms et Xavier Coste a choisi de dresser des parallèles avec notre univers contemporain.
    Ainsi, même si « 1984 » est une critique des régimes totalitaires et surtout du stalinisme comme « la Ferme des animaux », Coste ne choisit pas – contrairement à Amazing Ameziane par exemple – de donner les traits du petit père des peuples à son Big Brother. De même si l’écrivain parlait des ouvriers en bleu de travail, le dessinateur préfère quant à lui présenter plutôt des cols blancs en costume et inclut malicieusement dans les pages de garde une pseudo-attestation de sortie au nom de Winston Smith ; cette dernière ne paraît nullement anachronique et sert de guide de lecture : « 1984 » c’est aussi 2020 …
    Un travail de recréation
    La pagination est très imposante car, contrairement à d’autres versions (celle de Derrien et Torregrossa par exemple), qui ont laissé de côté des pans entiers du roman, Coste a tenu à en garder toutes les dimensions. Il a cependant élagué ce qui pouvait être redondant tel le livre de Goldstein qui conférait certaines lourdeurs au roman. Il nous en livre des extraits sur cinq pages seulement et cela est suffisamment éclairant. De même, dans le roman, Winston Smith écrit énormément dans son journal ; cela pourrait amener à beaucoup de statisme dans l’adaptation mais l’auteur ne se laisse parasiter ni par la voix off, ni par les récitatifs qui reprendraient de longs extraits du roman (ce qu’on pourrait quelque peu reprocher à la version de Fido Nesti chez Grasset) et synthétise. Il propose une nouvelle traduction à partir du texte anglais puisque la traduction de Josée Kamoun pour Gallimard n’était pas libre de droits et alterne très intelligemment entre voix off, dialogues, « bande son » (les télécrans, les slogans lors des minutes de la haine) et silence.
    « 1984 » est un livre profondément noir et le dessin traduit cela magnifiquement. D’abord par l’utilisation des couleurs : de grandes masses noires plongent les personnages dans l’ombre et une dominance de gris permet de garder l’aspect austère du livre ; Coste ne se contente pourtant pas d’une palette de nuances de gris et travaille en quadrichromie. On notera cependant que dans la palette utilisée le vert n‘apparaît jamais : comme si ce symbole d’espoir, de renaissance et de vitalité n’avait pas sa place dans un univers miné. A la place, on trouve des couleurs primaires. Cela permet de bien différencier les séquences et les atmosphères : le bleu et le jaune quand le héros est en représentation au Ministère, le bordeaux quand il se trouve dans un espace intime (chez lui, dans la nature ou dans le quartier des prolétaires), un gris bleuté pour la prison et un jaune et rouge très vifs pour les apparitions de Big Brother ; ces couleurs primaires mettent aussi en relief la violence sourde par leur côté tranché.
    La dimension déshumanisante de l’univers dans lequel évolue le héros est également remarquablement illustrée par les graphismes géométriques extrêmement rigoureux et désincarnés et les jeux de perspective. Les hommes représentés avec un trait « jeté » sont souvent dépourvus de visage, comme anonymes et invisibilisés. Ils sont perdus dans cet univers à la fois bétonné (d’où émergent les symboles de l’état : les trois pyramides des ministères) et détruit puisqu’Orwell s’inspirait pour son décor du Londres d’après le Blitz. Cette atmosphère délétère est renforcée par le choix de bâtiments au style architectural bien précis : des références au « Métropolis » de Fritz Lang certes mais également à des lieux bien réels : la bibliothèque Philips de Louis Kahn à Exeter dans le New-Jersey , le musée Whitney de Marcel Breuer à New-York, le quartier de la Défense ou encore le palais de justice de Créteil de Daniel Badani, les « camemberts » de Manuel Núñez Yanowsky ou les espaces d’Abraxas de Ricardo Bofill à Noisy le Grand où furent tournés des scènes des films et séries dystopiques « Brazil », « Hunger Games » et « Tripalium ». Dans cet univers architectural brutaliste, tout de béton, Coste joue avec les rapports d’échelle et les angles de prise de vue : les immenses bâtiments monolithiques présentés en contre plongée écrasent les personnages.
    Le format carré du livre renforce ce sentiment d’oppression et d’enfermement car il permet de jouer à fond sur la symétrie. Le malaise et la surprise culminent dans le pop-up imaginé par l’ingénieur papier Nicolas Codron qui clôt la première édition. Loin d’être un gadget ou un appât pour collectionneurs, il crée un final spectaculaire dans lequel Big Brother aspire littéralement le personnage principal et le lecteur.
    Une histoire d’amour
    Comme dans le « 1984 » paru chez Soleil, Coste donne également une large place à l’histoire d’amour. Il reprend presque tous les passages du roman qui y sont consacrés. Il fait d’ailleurs de Julia quelqu’un de solaire : il la dote d’une chevelure blonde contrairement à la description qu’en fait Orwell. Au milieu de personnages sans visages y compris le héros « anonymisé » par ses lunettes fumées et ses traits peu individualisés qui en font l’homme lambda que sous-entend son patronyme (Winston Smith c’est un peu l’équivalent de Michel Durand), on ne voit qu’elle et on se prend à avoir pour Julia les yeux de Winston puisqu’elle est vue en caméra subjective dans de nombreuses cases… Mais, contrairement à la version Derrien et Torregrossa, Coste développe bien plus le dénouement. Alors coexistent la « respiration » créée par des pleines pages de bonheur dans la nature ou dans la chambre du quartier des prolétaires, et la « culmination » de l’emprise du régime totalitaire ; les scènes de tortures dans le Ministère de l’Amour - au nom ô combien ironique- ainsi que l’épilogue montrant comment le régime annihile toute humanité dans un final glaçant et respectueux du roman.


    L’adaptation en bande dessinée d’une œuvre littéraire est traditionnellement perçue comme une tentative de vulgarisation en offrant une porte d’entrée à des gens qui n’auraient pas lu le roman mais cet album, exigeant et fidèle, démontre s’il en était besoin qu’une telle vision est bien trop réductrice. Habité par son sujet, Xavier Coste a trouvé un équivalent graphique aux métaphores orwelliennes. Il a su recréer à la fois la dimension de brûlot politique de l’œuvre mais également restituer la superbe histoire d’amour entre Julia et Winston. Il donne au récit une dimension universelle et contemporaine à la fois qui en souligne toute la pertinence et nous permet d’interroger notre société à l’aune d’un miroir déformant et troublant. Une magnifique réussite : à coup sûr l’un des albums marquants de 2021, un futur classique, et mon premier gros coup de cœur de l’année !

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