Le revue de presse d'août vous dit tout sur la #rl2016
Le revue de presse d'août vous dit tout sur la #rl2016
Bonjour. Serge est le frère du narrateur. Serge qui ne cessera de subir les reproches de leur soeur , à la suite du décès de leur mère. Le moindre soupir de la part de Serge , le moindre mot lui vaut l'opprobre de leur soeur . Et pour clore le tout , sa propre fille décide de rendre hommage à leurs ancêtres en les emmenant visiter Auschwitz.
Là-bas , rien ne semble s'arranger entre eux:" l'idée maîtresse de ce périple était ...d'aller sur la tombe de nos parents hongrois.. Ils étaient morts parce que juifs , ils avaient connu le sort funeste d'un peuple dont nous portions l'héritage et dans un monde ivre du mot mémoire il paraissait déshonorable de s'en laver les mains."
Un moment cauchemardesque quand personne n'écoute plus personne. "Pourtant , lorsque nous rentrerons de ce voyage et que je m'en souviendrai , c'est cette image qui s'imposera à moi .Ma soeur avec ses bottines trop épaisses et sa besace rouge en travers du corps et les épaules crispées le long de la voie devant les deux wagons perdus...Lorsque je relirai des livres , au mot "judenrampe", je verrai Nana au téléphone passer seule devant les vieux wagons de bois ...Je vois le corps de mon frère ...Le costume du dimanche et les cheveux gris ...Il ressemble au père remontant la rue Méchain veste trop épaulée et pans flottants".
Le narrateur nous raconte leur passé , son monde d'aujourd'hui mais cette visite est loin de ralliée la famille. Une fois de plus Nana , leur soeur raille Serge:" Tu te trimballes avec ton air condescendant , tu es là comme si tu nous faisais une faveur , tu passes ton temps à juger la vie des autres comme si la tienne était mirobolante."
Le narrateur a besoin de nous raconter ces moments de vie comme si il espérait un conseil de notre part , nous , lecteurs .Peut-être attend-t-il de nous que nous trouvions la solution pour que la paix revienne entre eux . Et la paix reviendra
C'est un livre triste , à fendre l'âme . On aimerait que la vie soi tranquille, facile. Ainsi va leur vie et on se dit en lisant ce roman:" Ne dis pas ça ! Tu le regretteras, la vie est si courte!"
Belles lectures. Prenez soin de vous
Bof ! Je n'ai trouvé aucun intérêt pour les Récits de certains faits ! Chroniques judiciaires et faits divers que l'on peut retrouver dans la presse dédiée pas de quoi en faire un roman !
Une succession de nouvelles, de récits de faits divers, mais aussi de tranches de vie plus ou moins personnelles.
Des procès qui ont fait la une des médias et dont vous aviez oublié l’existence, en quelques pages à chaque fois, des impressions et des avis tranchés sur les protagonistes d’affaires familiales, sociales, politiques, des bribes de passage dans les tribunaux, dans les salles de garde à vue, dans les domiciles.
J’ai aimé ces coups de crayon pour nous croquer ces instants de vie, ces faits qui façonnent notre société, notre environnement proche, notre pays.
J’y ai trouvé la folie des Hommes, de la violence familiale, de la haine, de la jalousie mais aussi de la pauvreté, de la solitude, de la compassion et de l’amour.
Ce livre peut se lire en plusieurs fois ; on peut le reposer et y revenir ; on y retrouvera toujours un détail passé inaperçu, une vision différente de certains faits.
Un jour Édith rencontre un homme, il est pompier, isolé aussi. Ils nouent une sorte de flirt. Ils se voient dehors, en cachette, sur des aires diverses, ils discutent. Pas grand-chose de vraiment intime. À la cour qui lui demande ce qu’il représentait pour elle, l’homme répond avec un fort accent toulousain : « J’étais sa bulle d’oxygène.
– Cette expression c’est la sienne ou elle l’exprimait autrement ?
– Ben… c’est vrai que j’étais sa bulle d’oxygène.
– Et de quoi parliez-vous ?
– De tout et de rien.
– Mais encore ?
– Heu… On parlait de tout et de rien.
– De tout et de rien.
– Oui, c’est ça… De tout et de rien. »
Dans les tribunaux, les gens disent souvent qu’ils ont parlé « de tout et de rien ». Ils se voient dans des endroits qui sont nulle part, ils se disent des choses dont la substance s’étiole aussitôt. Pas de reproches, pas de chagrins. C’est l’arrière de la vie.
Recueil de cinquante-quatre histoires mêlant les souvenirs, évocations et objectivité, une chronique judiciaire, des récits autobiographique, affaires d'actualités, un bout à bout au coeur du palais de justice, horreur, âme humaine, violence, effroi, réflexions, noirceurs, une lecture rapide.
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