"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un comics SF agréable à lire mais qui n'apporte pas grand chose de nouveau au genre
La terre est condamnée. Un vaisseau parcourt l'espace avec pour objectif de sauver l'humanité et d'arriver à l'Eden. Mais voilà que la jeunesse se met à questionner l'ordre établi.
Petit à petit, l'intrigue se met en place, le fonctionnement hiérarchisé du vaisseau et ses incohérences se dévoilent.
Sauf que... la trame de fond a déjà été maintes fois mise en scène à travers des films, des romans, des bd. On pense forcement à certaines oeuvres et on sent venir les rebondissements.
L'un des atouts de cette bd americaine scénarisée par Van Jensen réside dans la lecture fluide et le découpage dynamique opéré.
Le propos en fond se veut engagé et questionne asservissement et désobéissance.
Graphiquement, le trait de Jesse Lonergan est chargé, peu précis. La colorisation quant à elle est réussie.
Difficile de parvenir à innover au rayon SF. À conseiller peut être aux plus jeunes qui découvrent le genre.
C’est la fin de l’humanité ! Seule subsiste l’ARCA, un vaisseau embarquant les derniers survivants de l’humanité. A son bord, un groupe de Citoyens, six milliardaires ayant conçu et financé l’ARCA. Et pour les servir, les Pionniers, un groupe constitué d’enfants de 3 à 18 ans à qui l’on promet la « liberté » à leur majorité. Chaque jour, une voix off rappelle aux Pionniers l’importance de leur mission çar l’objectif de l’ARCA est d’atteindre l’Eden !
Au milieu de tout cela, Effie, Pionnière qui approche de ses 18 ans, a des raisons de croire que leur avenir est compromis et que les Pionniers sont en danger.
Bienvenue dans un monde futuriste où l’asservissement des uns pour assouvir les besoins des autres fait froid dans le dos d’autant que les premiers se doivent d’être reconnaissants. Mais c’est aussi l’histoire d’une rébellion de la jeune génération, prête à tout pour comprendre et bouleverser l’ordre établi.
Le scénario est dense et bien construit, je me suis attachée au personnage d’Effie avec l’envie d’en savoir plus. Dans cette bande dessinée, j’ai retrouvé un peu de Star Wars et un peu du monde futuriste N.E.O de Michel Bussi.
Une bien jolie découverte !
Une oeuvre d'anticipation intense, une dystopie SF, qui retracent la fin du monde à l'aide de flashback, on évoque aussi à travers celui-ci le contrôle de la population et les conditions de vie.
Les dessins par Jesse Lonergan et les couleurs par Patricio Delpeche permet d'avoir de belles planches.
Personnages attachants, une immersion facile, un scénario prenant et équilibré.
Une véritable réflexion de la société comme l'aurai pu faire le philosophe Platon.
Fin du monde, domination, rapport de force...tous les sujets de la SF sont abordés sans surprise, mais c'est avec plaisir que j'ai suivi la jeune héroïne jusqu'à la fin, dans cette aventure menée tambour battant par une écriture fluide qui transforme ce pavé en page turner.
Le rythme est sans temps mort, la tension grandissante, et ceci jusqu'à la toute fin qui m'a pris par surprise. A aucun moment je n'ai imaginé cette dernière page.
Visuellement, le style est d'abord surprenant mais agréable, que ce soit par le trait ou la colorisation. On reconnait sans problème les nombreux personnages et l'Arca semble être immensément grand.
Il s'agit là de ma première lecture des éditions 404, et même si leur réputation les précède, je tiens à préciser que le travail d'édition est vraiment de grande qualité, ce qui renforce le plaisir lors de la lecture.
Arca est une grande œuvre de SF dont je conseille la lecture.
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