ans le cadre du prix Librinova, j’ai reçu en mars un nouveau roman Mein Grand Père d’Eric Terrien.
Le sujet historique choisi par l’auteur m’intéresse : les conséquences de la chute du Reich en 1945. Nous voilà plongés entre l’Amérique latine, refuge d’anciens nazis, repentis ou pas, Montluçon, Munich et Tel Aviv. Le lien ? des Nazis veulent faire renaître le 3ème Reich mais les agents du Mossad sont à leur poursuite et un homme Clément Bernier, en mourant, laisse à son petit fils un terrible secret qui risque de faire voler en éclat ce projet.
Le sujet comme je l’ai dit m’intéresse mais convoquer l’Histoire n’est pas toujours facile et les hypothèses parfois farfelues sur la mort des éminences nazies nuisent à l’ambiance plutôt réussi du thriller. En effet, ce roman ne passerait pas le filtre exigeant des historiens et spécialistes tant les hypothèses échafaudées par l’auteur manquent de précision historique. Et cette approximation est d’ailleurs valable aussi pour la documentation récent – pour exemple le glacier Judici est localisé dans le roman à Royan, or en réalité on le trouve à Soulac….
Pour moi cet écueil d’approximation fait écho à celui que j’ai décelé dans la maîtrise de la langue française…
Le roman se laisse donc lire mais il doit et peut gagner en rigueur tant dans la précision historique que dans la correction de la langue, deux points sur lesquels je suis intransigeante lorsque je me lance dans une lecture.
En résumé : un roman à retravailler.
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