Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Après le suicide de son époux, une mère (Kate) et son enfants (Christopher) en fuite de son nouveau compagnon violent (Jerry) trouvent refuge dans une communauté en Pennsylvanie mais l’enfant va disparaître, une semaine s’écoule celui va alors être retrouvé sans blessures physique ou psychologique en apparence. L’enfant à le sentiment que quelque chose à changé en lui mais personne ne l’écoute, puis il entendra une voix à l’intérieur de lui se revendiquant êtres la voix des bois. Cette voix menaçante lui confie une tâche en invoquant qu’il fera du mal à la mère de l’enfant et au habitant de la communauté.
Un bon livre, mêlant suspense et horreur. Chbosky est bien souvent comparé au grand maître de l’horreur Stephen King on dit même qu’il serait son successeur. Une histoire très bien ficelée, captivante, ce livre contient aussi une morale. Un jolie pavé.
"Christopher regarde dans les yeux de sa mère. Il voit grâce à sa lumière. Il voit la réponse. Tant qu’elle possède cette lumière, il y a de l’espoir.
Mais la lumière faiblit."
https://animallecteur.wordpress.com/2022/08/23/le-monde-de-charlie-stephen-chbosky/
J’ai profité de l’été pour embarquer quelques livres que j’avais commandé pour le CDI du collège dont Le monde de Charlie que j’avais lu lorsqu’il s’appelait encore Pas raccord et donc avant qu’il ne soit adapté au cinéma par l’auteur lui-même avec Emma Watson dans le rôle de Sam et Ezra Miller dans le rôle de Patrick. J’ai aussi vu le film mais tout cela remonte à une dizaine d’années…
Je me souviens avoir beaucoup aimé ce livre ainsi que son adaptation, et je dois dire que mon enthousiasme est toujours le même après une deuxième lecture dix ans plus tard !
Charlie est un ado mal dans sa peau, plutôt introverti, très naïf et qui n’a pas beaucoup d’amis. On va suivre son évolution pendant sa première au lycée grâce à des lettres qu’il adresse un inconnu dont on ne connaîtra jamais l’identité mais on peut se demander si cet inconnu ne serait pas tout simplement nous, lecteurs. Au début du roman on a peine à croire que Charlie a 15 ans aux vues de sa naïveté, de sa candeur, de son style enfantin mais au fil des pages son style d’affine et Charlie va grandir, s’ouvrir aux autres et au monde qui l’entoure notamment grâce à ses rencontres. Il y a d’abord Bill son professeur de lettres qui décèle chez lui son intelligence et lui propose des lectures personnalisées, puis il y a Sam et Patrick, des frère et sœur de divorce, l’un est ami avec tout le monde, assume pleinement son homosexualité, il est à la fois mystérieux et déjanté et l’autre est une jeune fille séduisante et sensible. Mais il y a aussi toute sa famille dont il est très proche, ses parents, son grand frère qui part étudier loin de la maison et sa grande sœur en terminale.
L’histoire n’est pas révolutionnaire et les thèmes abordés sont communs à beaucoup de romans d’apprentissage comme les difficultés à s’affirmer quand on est ado, l’homosexualité, les premières fois, l’avenir universitaire, la solitude, la dépression, l’alcool, la drogue, l’exclusion, le viol, le divorce, la violence, le deuil, la grossesse non désirée. Néanmoins le traitement de la santé mentale y est particulier ici, dès le début on perçoit un malaise chez Charlie et tout comme lui on va rechercher la vérité dans l’espoir de la guérison. Mais le point fort de ce roman est sans aucun doute les personnages lumineux malgré les difficultés qu’ils traversent qui transmettent parfaitement l’importance de l’amitié et la puissance de l’amour.
L'ami imaginaire un pave de plus de 980 pages et je l'ai lu sans (presque) le lâcher. Attention reference à Stephen King donc passez votre chemin si cela n'est pas votre style de lecture ... L'histoire est sympa : Christopher et sa mère s'enfuient en Pennsylvanie, Christopher est dyslexique, on se moque souvent de lui à l'école et puis un jour il parle à des nuages visages, qui le mènent au bois Mission Street où il disparaît pendant 6 jours à l'endroit même ou 50 ans plus tôt un enfant prénommé David à lui aussi disparu, quand il réapparaît Christopher à changé ...
Qu'est-il arrivé à Christopher dans les bois lors de sa disparition ? Pourquoi doit-il construire une cabane dans les bois ? Qui est le gentil monsieur avec qui il parle et que personne ne voit à part lui ? Qui est la dame qui siffle ? Au début, j'ai eu beaucoup de mal trop de personnages interagissent de plus ou moins loin avec Christopher pour son bien ou pas et on plonge dans le fantastique, on vague entre le monde réel et le monde irréel avec lui, on voit les gens se transformer pour être d'un coté ou d'un autre . D'accord au passage, on note quelques petits travers des enfants qui sortent en pleine nuit sans jamais (ou presque) se faire prendre, le bien, le mal, la religion peuvent aussi rebuter certains et il faut avouer aussi que le livre aurait pu être réduit de plus d'une centaine de pages, la fin se fait attendre, c'est looong et certaines révélations m'ont surprise pas du genre : " je ne m'y attendais pas" mais plus : " un ? " (surtout pour la femme qui siffle) Son gros défaut avoir mélangé trop de style et puis une erreur qui commence à devenir récurrente dans les livres même si l'amour que se porte Christopher et sa maman est jolie les personnages (leurs histoires) sont survoles du coup, on ne s'attache pas aux personnages à aucun personnage ... Ce livre n'est pas un coup de coeur me concernant mais une jolie decouverte .
L'ami imaginaire ou je ne sais pas ce que l'auteur a fumé, mais ça devait être de la bonne.
Ce roman est un pavé de presque 1000 pages. Et si je n'ai pas vu passer les 300 premières, ce ne fut pas la même chanson pour le reste.
Christopher est un petit garçon âgé de 9 ans qui vit seul avec sa mère. Cette dernière, mère courage, à qui la vie n'a pas vraiment fait de cadeau, veut que son fils ait l'enfance la plus heureuse et insouciante possible. Arrivés dans une petite ville de Pennsylvanie, même si joindre les deux bouts est difficile, elle pense que la roue va tourner. Jusqu'au moment où Christopher disparaît; on ne le reverra pas durant six jours. A son retour, quelque chose a changé. D'imperceptible certes mais de tangible. Et si la chance semble être au rendez-vous les semaines suivantes, l'expérience va vite tourner au cauchemar.
Le parallèle avec Stephen King est vite trouvé avec cet auteur, et pas seulement parce qu'il porte le même prénom. Clairement, même si je ne peux pas me proclamer spécialise du King, il me reste trop d'ouvrages à découvrir, le style, la manière et les thèmes abordés ne peuvent pas ne pas faire penser à l'autre Stephen, celui de l'horreur, de Simetierre ou du Ça. Mais la différence est que si j'ai apprécié Simetierre dans la mesure où il y avait une vraie histoire derrière, je ne peux pas en dire autant de cet opus.
En effet, j'ai beaucoup aimé le premier tiers du roman, me plongeant à chaque fois dans le livre avec plaisir, ayant cette impression d'être dans une sorte de cocon, d'être bien tout simplement. Mais, à partir d'un certain moment, le plaisir s'est émoussé et j'ai commencé à trouver le temps long, très long. L'incursion du fantastique fut fatal à ma lecture.
Entendons-nous bien, je savais bien que ce roman ferait plus que flirtait avec le fantastique, que j'aurais les deux pieds dedans – ou plutôt les deux yeux – pendant une large partie de ma lecture, mais, là, ici, ça ne l'a pas fait. Et j'en étais doublement frustrée parce que jusque-là j'appréciais beaucoup l'histoire. C'est un peu l'effet Rose Madder, du King, dès que le fantastique est venu se mêler à l'histoire, j'ai décroché.
Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi, peut-être parce que c'était trop gros, ou parce que j'aurais voulu que l'histoire aille dans une autre direction.
Ici, surtout, j'ai trouvé que le dénouement était long, mais long, ça n'en finissait pas, et qu'il y avait beaucoup trop de répétitions. Les références religieuses m'ont également beaucoup gênée. Non pas que je sois anti-cléricale mais je n'ai pas vraiment compris où l'auteur voulait en venir. Et, selon moi, il souhaitait réellement nous mener quelque part, la toute dernière ligne du roman en est la preuve. Mais chez moi, au lieu de faire « oh my God ! », ça a plutôt fait « hein ? ». Il faut peut-être être américain pour apprécier, leur rapport au religieux étant très différent du nôtre.
En résumé, un roman qui m'aura finalement laissé un sentiment étrange et pour lequel je reste, et resterai encore à l'avenir, dubitative. Je ne l'ai pas abandonné, preuve s'il en est que ma lecture ne fut pas non plus pénible, mais j'en attendais certainement beaucoup plus, en tout cas autre chose. Je peux comprendre qu'on l'adore comme je peux entendre qu'on le déteste. Pour ma part, ça restera une drôle de lecture qui m'aura quand même perdue en cours de route malgré ses qualités.
Lu en décembre 2021 – janvier 2022
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