Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Au lycée, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas « raccord ». Aux yeux de son professeur de Lettres, qui lui fait découvrir les classiques américains, c'est sans doute un prodige ; les jeunes de son âge, eux, le voient comme un « freak ». Lui se contente de rester en marge des choses. Jusqu'au jour où deux seniors, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, le sexe, les fêtes : il va bien falloir que Charlie « s'implique». Une fois entré dans la danse,c'est tout un monde que Charlie découvre...
https://animallecteur.wordpress.com/2022/08/23/le-monde-de-charlie-stephen-chbosky/
J’ai profité de l’été pour embarquer quelques livres que j’avais commandé pour le CDI du collège dont Le monde de Charlie que j’avais lu lorsqu’il s’appelait encore Pas raccord et donc avant qu’il ne soit adapté au cinéma par l’auteur lui-même avec Emma Watson dans le rôle de Sam et Ezra Miller dans le rôle de Patrick. J’ai aussi vu le film mais tout cela remonte à une dizaine d’années…
Je me souviens avoir beaucoup aimé ce livre ainsi que son adaptation, et je dois dire que mon enthousiasme est toujours le même après une deuxième lecture dix ans plus tard !
Charlie est un ado mal dans sa peau, plutôt introverti, très naïf et qui n’a pas beaucoup d’amis. On va suivre son évolution pendant sa première au lycée grâce à des lettres qu’il adresse un inconnu dont on ne connaîtra jamais l’identité mais on peut se demander si cet inconnu ne serait pas tout simplement nous, lecteurs. Au début du roman on a peine à croire que Charlie a 15 ans aux vues de sa naïveté, de sa candeur, de son style enfantin mais au fil des pages son style d’affine et Charlie va grandir, s’ouvrir aux autres et au monde qui l’entoure notamment grâce à ses rencontres. Il y a d’abord Bill son professeur de lettres qui décèle chez lui son intelligence et lui propose des lectures personnalisées, puis il y a Sam et Patrick, des frère et sœur de divorce, l’un est ami avec tout le monde, assume pleinement son homosexualité, il est à la fois mystérieux et déjanté et l’autre est une jeune fille séduisante et sensible. Mais il y a aussi toute sa famille dont il est très proche, ses parents, son grand frère qui part étudier loin de la maison et sa grande sœur en terminale.
L’histoire n’est pas révolutionnaire et les thèmes abordés sont communs à beaucoup de romans d’apprentissage comme les difficultés à s’affirmer quand on est ado, l’homosexualité, les premières fois, l’avenir universitaire, la solitude, la dépression, l’alcool, la drogue, l’exclusion, le viol, le divorce, la violence, le deuil, la grossesse non désirée. Néanmoins le traitement de la santé mentale y est particulier ici, dès le début on perçoit un malaise chez Charlie et tout comme lui on va rechercher la vérité dans l’espoir de la guérison. Mais le point fort de ce roman est sans aucun doute les personnages lumineux malgré les difficultés qu’ils traversent qui transmettent parfaitement l’importance de l’amitié et la puissance de l’amour.
À son entrée de lycée, Charlie dénote un peu, adolescent atypique, il a du mal à s'intégrer, se lier aux autres. C'est sans compter sa rencontre avec Patrick et Sam, des étudiants qui vont bouleverser son destin...
L'auteur nous livre un roman original, une narration qui nous rapproche de la personnalité de Charlie. Cette correspondance unilatérale nous surprend et nous perturbe.
Derrière les mots de Charlie, on perçoit un être particulier, sensible, authentique. On suit son parcours, son regard sur la vie à l'éveil de la sexualité et à la découverte de nouveaux défis. Il y a quelque chose de très intimiste et bouleversant. Une année faite d'émotions et d'interrogations. Avec lui, on va vers une progression qui l'amène à travers les autres à mieux se connaître et à se libérer.
On aime le rapport de confiance qui le lie à son professeur de littérature. On parle d'amitié, de famille, d'épreuves, de fêlures. L'écriture est fluide, sincère. Les sensations sont brutes, extrêmes.
C'est un roman qui exprime la force qui émane des plus grandes fragilités.
Trois ans. Il m'aura fallu trois ans pratiquement avant de rédiger la chronique de ce livre que j'avais eu tant envie de lire et qui m'avait été si gentiment envoyé par les éditions Sarbacane, que je remercie d'ailleurs chaleureusement (avec bien du retard) pour m'avoir envoyé un de mes tout premiers services presse. Je m'excuse de tout cœur que mes problèmes personnels m'aient empêché de tenir mes engagements. Service presse avec un marque-page trop classe et un adorable petit mot écrit dessus qui plus est, j'avais été choyée. Je l'ai conservé précieusement par ailleurs. Je suis incorrigible. Mais j'ai une excuse : à l'époque, j'étais totalement addict à mon ordinateur, de six heures du matin jusque minuit, je ne plaisante pas. Vous comprendrez donc que j'avais besoin de faire ma cure de désintox. Mais me voilà prête à faire la chronique de ce roman qui m'a séduite au plus haut point.
Le roman se présente sous forme de lettres, écrites par le héros de l'histoire, Charlie, alter-ego de l'écrivain himself, à une certaine amie, dont on ne découvrira jamais l'identité jusqu'à la fin. Mais est-ce important ? Pas vraiment non. Ce qui importe, c'est le contenu des dites lettres, où Charlie va décrire avec poésie, sincérité, ses états d'âme, son mal-être, ses incertitudes, et, petit à petit, la confiance en soi qu'il acquiert, au fur et à mesure qu'il réalise qu'il vaut quelque chose en tant qu'être humain, qu'il n'est pas insignifiant comme il le pense, telle une wallflower, quelqu'un qui se fond dans le décor. Si certains sont gênés par la manière dont le roman est écrit, sans chapitres, avec ces lettres comportant un brin de mystère vu que la destinataire nous est inconnue. Cela peut sembler étrange, déroutant, inhabituel. Et pourtant, c'est ça que j'adore le plus.
En premier lieu, cela rend le roman aérien, cela apporte une légèreté par rapport à la gravité de l'histoire et aux différents thèmes abordés certes avec doigté mais qui ne sont pas tout mignons tout gentils. On parle de la dure réalité de la vie mes loulous, notamment celle d'être lycéen et de passer à l'âge adulte. Rien que d'y penser, j'en ai le tournis... Ainsi, le livre découpé en lettres de deux pages chacune environ, parfois beaucoup moins, rend la lecture extrêmement agréable, et les pages se tournent d'elle-même. En dehors de l'aspect agréable et ménager le lecteur (pauvre chéri), je trouve que c'est un choix très ingénieux de la part de Stephen Chbosky, cela a son intérêt dans l'histoire.
Vu que son héros est à son image, Charlie a l'âme d'un écrivain, qui s'assied chaque soir ou presque pour écrire sa lettre quotidienne et noircir le papier, il en a le talent et la vocation, et on s'en rend compte justement avec son écriture (en réalité celle de Chbosky), qui nous transporte, comme si c'était à nous qu'il s'adressait. On se sent particuliers, privilégiés de lire ses lettres, intimes sans trop l'être, authentiques, profondes et touchantes.
Un autre moyen de se rendre compte du génie caché de Charlie, c'est grâce à sa relation avec son prof de lettres. Mais ça, j'en parlerais plus tard. Justement, les lettres, cela rend la relation avec le lecteur plus intime, comme si Charlie était notre ami à nous, et cela crée une meilleure connivence avec le lecture, qui s'identifie plus facilement aux personnages de l'histoire, comme s'ils faisaient partie de sa vie. D'ailleurs, c'est comme ça que je me sens vis-à-vis de Charlie, mais aussi vis-à-vis de Sam et Patrick, bien évidemment. Je ne suis pas prête d'oublier ces trois-là et je reviendrai toujours auprès d'eux comme on le ferait avec nos amis les plus chers.
Ce roman me fait office de roman-doudou en fait. Un livre de chevet indispensable dont je ne reste jamais bien loin. Je reprends toujours du plaisir à lire un passage, car chaque citation de ce livre est forte, marquante, pleine de vie et d'expériences de l'adolescence : l'amour de soi, l'amour des autres, la puissance de l'amitié, l'incompréhension, la peur, la tristesse, le pardon, la souffrance, l'espoir, l'allégresse, le bonheur, la joie, l'avenir.
Je trouve que Stephen Chbosky a su retranscrire la réalité d'un adolescent, en l'occurrence lui-même, de manière tout à fait remarquable, de sorte que cela nous parle à tous et nous touche en plein cœur, comme si on se sentait enfin compris d'une certaine manière. Voilà l'effet que ça m'a fait en tout cas. Instantanément, je suis tombée sous le charme du personnage de Charlie, qui est un personnage bouleversant, adorable et authentique. Je n'avais qu'une seule envie : pénétrer dans les pages du livre afin de lui faire un gros câlin et de ne plus jamais le lâcher, tant il avait besoin de se sentir aimé, accepté, avoir de l'importance aux yeux de quelqu'un, lui qui ne se trouve rien de particulier et insignifiant. Je mourrais d'envie de l'inonder de mon amour.
De plus, je ne pouvais que le comprendre, car moi aussi j'ai parfois l'impression de me fondre dans le décor, d'être invisible et d'avoir la sensation que tout m'échappe, que je n'ai aucun lien d'appartenance avec le reste du monde, cette sensation de vide et d'indifférence qui est dure à supporter. Il faut dire que Charlie en traverse des vertes et des pas mûres, c'est loin d'être évident de faire face à de telles épreuves et je ne pouvais que ressentir de la peine et de la compassion pour lui. En parlant de ça, lors de la révélation finale de ce qui le taraude depuis son enfance, ce traumatisme dont il ne parvient pas à se rappeler, malgré ses efforts, je me suis effondrée car je ne m'y attendais absolument pas. Stephen Chbosky amène cela au fil des pages avec des sous-entendus très subtils, jusqu'à la bombe atomique, qui nous explose en pleine figure. Elle ne m'a pas épargnée, c'est certain. Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse cogiter tout seul, niark niark niark (mon rire démoniaque est à peaufiner, je sais). Chbosky a du talent, indéniablement. Beaucoup, beaucoup de talent. Son roman m'a marqué comme un feutre indélébile. Rien que ça.
Ce qui m'a le plus rapproché de Charlie, bien sûr, c'est sa passion dévorante pour la littérature. Rien de tel pour rassembler les gens qu'une passion vivace comme celle-là. Et mes amis, quand j'ai vu sa liste de lecture (rien que ça, c'est trop trop cool), je me suis dis que j'avais trouvé mon âme sœur (sorry Sam). Sérieusement : L'étranger (cocorico), Peter Pan, Gatsby le Magnifique, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur,... Rien qu'en énumérant ces titres, je me fais un orgasme littéraire à moi toute seule (oui, je me sens bien). Je vous l'avais dis : des âmes sœurs. Cela m'a fait un bien fou, et dès que Charlie s'égrenait sur ses diverses lectures, qui le passionnent plus les unes que les autres, je souriais à moi-même jusqu'aux oreilles car il décrivait exactement ce que je ressens dès que je m'immerge dans un livre, comme si c'était moi qui parlait. Ce fut une expérience de lecture unique, jamais je ne m'étais sentie aussi proche d'un personnage sur ce point. Il n'en fallait pas plus pour me conquérir. Le pouvoir des livres est puissant (quelle intelligence, merci Captain Obvious !), souvenez-vous de cela. L'auteur y rend hommage à sa manière, en lui donnant sa place importante, et ça, j'aime. J'achète, cf. Jean-Marc Généreux.
Mais en plus d'avoir des goûts littéraires du feu de Dieu, le mignon petit Charlie écoute de la musique du tonnerre. Je ne peux qu'approuver. Pour ne citez qu'une chanson, une seule, j'ai choisi sans aucune hésitation celle-ci : Landslide ♪ par Fleetwood Mac, un groupe que j'aime de tout mon cœur. Cette chanson est sûrement ma préférée d'eux, elle est emplie de beauté, de nostalgie, d'amour inconditionnel. Elle correspond parfaitement au sentiment d'infini que Charlie ressent lors de la virée en voiture, cette libération après tant d'incertitudes et de difficulté à s'accepter soi-même. Elle lui colle à la peau, je dirais. Stephen Chbosky m'a séduite également par sa preuve de bon goût.
Je terminerai en abordant une autre grande qualité de ce livre (il n'a que des qualités de toute manière, humhum), à savoir les différents degrés de relations humaines tissés par l'auteur. La relation centrale unit Charlie, Sam et Patrick, mes trois chouchous d'amour. Je préfère ne pas épiloguer sinon cela va prendre des pages et des pages (je dis toujours ça et je tiens jamais mes promesses, haha), et puis de toute manière, quand des personnages sont merveilleux, on n'a pas grand chose à dire de plus, pas vrai ? Je dirais juste que Sam est une jeune femme formidable, forte, qui a terriblement besoin de se sentir aimée comme elle le mérite, qui se cherche encore, mais qui n'a pas honte de ses sentiments, de ses convictions et qui est une vraie perle, une véritable amie, qui vous prend sous son aile, vous redonne confiance, vous épaule et vous fait des smoothies (qu'est-ce que je l'aime). Quant à Patrick, il est hilarant, le demi-frère rêvé, un super pote, avec qui on adorerait se faire Rocky Horror Picture Show en live (c'est mon lifegoal, sérieux) et même l'atelier bricolage du lycée (quand je vous le dis que ce roman a un fort effet sur moi). Mais il est à la fois vulnérable, à l'instar de Charlie, il a ses fêlures et lui aussi on voudrait lui faire un immense câlin de Bisounours. Je les aime d'un amour inconditionnel tous les trois, leur amitié est inébranlable et superbe.
La relation entre Charlie et son professeur de littérature a aussi sa part importante dans l'histoire. J'ai trouvé le prof de litté de Charlie merveilleux, passionnant et passionné, inspirant, et qui croit en Charlie et son potentiel de toutes ses forces, c'est une relation que j'ai trouvé puissante et sublime, et qui m'a rappelé les relations que j'entretenais moi-même avec mes professeurs de lycée, qui étaient encourageants, qui dégageaient des ondes positives et qui ne cessaient de m'enrichir de nouvelles lectures qui ont fait de moi la lectrice que je suis aujourd'hui. Enfin, à une autre échelle, Stephen Chbosky aborde les relations familiales.
Ensuite, le lien fraternel entre Charlie et sa grande sœur Candace est très beau je trouve : on a l'impression que, de par sa maturité et aussi son innocence, Charlie joue le rôle du grand frère, voulant à tout prix protéger sa grande sœur de ses mauvaises fréquentations et du mal qu'elle se fait. Celle-ci, sous sa carapace de grande sœur impassible, est en réalité très fragile et aimerait rendre la pareille à son petit frère, l'épauler au mieux face à sa souffrance et son incompréhension de certaines choses (dont le fameux traumatisme sous-jacent dans la famille, mais dont personne n'est au courant de l'existence jusqu'à...). Leur complicité est belle à voir et leurs efforts pour se rapprocher l'un de l'autre également.
Les parents de Charlie sont moins présents, mais ils ont également leur place : je trouve qu'ils sont de très bons parents, un peu dépassés par la vie qu'ils mènent, mais qui font de leur mieux pour leurs enfants et pour les comprendre surtout, et ça c'est beau.
Tout ce tissu de relations humaines qui place Charlie comme noyau de son monde humain rend le roman fort, authentique, et réel à nos yeux, car nous sommes tous les propres noyaux de notre univers, dans lequel gravitent toutes les personnes qui nous sont chères, qui nous permettent d'avancer, de nous construire en tant qu'individu, et qui nous offrent leur amour et soutien. Je pourrais même affirmer que ce roman est fait à partir du matériau émotionnel humain, tant les émotions ressenties au fil des pages sont crédibles aux yeux du lecteur, terriblement réelles et nous parlant d'elles-mêmes.
Il est temps de conclure. Que puis-je dire d'autre à par que Le monde de Charlie est un somptueux roman, écrit d'une main de maître par Stephen Chbosky, qui nous livre son expérience de l'adolescence et du passage à l'âge adulte à travers son adorable personnage et que ce livre mérite tout le succès qu'il a eu ces dernières années ?
Je dois vous avouer que je suis à court de mots pour décrire à quel point ce livre m'a marquée et que je ne suis pas prête de l'oublier de sitôt, que je le relirais même avec plaisir. Il m'a laissée haletante, pantoise et si je n'ai pas réussi à vous convaincre de le lire, je ne sais pas quoi faire d'autre pour vendre ma marchandise (humour).
Juste un conseil : oubliez vos appréhensions (si vous en avez), et jetez vous à corps perdu dans la lecture de ce fragment de vie qui se lit à la vitesse d'une voiture décapotable lancée sous un tunnel. Vous ne perdrez pas votre temps, j'en suis persuadée.
Je vous recommande, petite parenthèse, également le film réalisé par Chbosky en personne, c'est une adaptation tout à fait réussie avec trois fabuleux acteurs. Mais le livre, c'est mieux quand même. Alors lisez-le, conseil d'amie. Pour ma part, il fait partie de ma liste de lecture personnelle, sans aucun doute. COUP DE FOUDRE ϟ
Bien écrit, sobre malgré le sujet difficile des traumatismes des enfants ....
J'ai eu une addiction pour le film, le livre n'y a pas échappé, j'ai complètement craqué !
Dans un monde pas raccord avec celui des autres, on se plonge très vite dans la tête de Charlie pour vivre une vie lycéenne intense.
Cette expérience authentique n'était sans me rappeler des souvenirs...Qui es-tu Alaska ? de John Green. Effectivement, des personnages uniques et attachants, des émotions profondes décuplées et une différence. Ce n'est pas qu'un livre pour ados, nous sommes loin des clichés lycéens : footballeurs, cheerleaders, geeks et teufs nuit et jour. Ici nous sommes plongés dans les années 90, avec de sa bonne musique indie rock. Aucune scène guimauve, au contraire, on est touché par les failles de ces personnages qui ne tombent jamais dans le niai. Il nous font rire et pleurer !
Pendant cette lecture, j'ai été touchée par TOUT, j'adorais vraiment l'univers crée par l'auteur : l'espoir qui vibrait dans l'adolescent, mais aussi son mal-être qui l'enterrait dans le sombre . Il faut dire qu'il a une drôle façon d'introduire son histoire. En effet, il utilise des lettres écrites par Charlie adressées à un inconnu, narrant sa vie. Cet étranger, c'est nous lecteurs, la lecture devient donc plus intime entre lui et nous, comme un secret qu'il faut à tout pris garder.
Ce roman est complètement réaliste à mon goût, puisque aujourd'hui encore les adolescents ressentent les mêmes besoins et se torturent sur les mêmes questions. Que ça soit il y a vingt ans ou un an, rien ne change les relations entre amis, la famille, les amours et chagrins, la confiance en soi, le fait de trouver sa place dans la société actuelle.
En conclusion : C'est un récit émouvant et fort, qui m'a marqué comme son film. Les personnages sont juste au top du top : Sam et Patrick, les inconscients ou Charlie...le garçon solitaire et bien plus. Bref, il est tant de découvrir ce livre si vous ne l'avez toujours pas lu !
Ce roman est complètement réaliste à mon goût, puisque aujourd'hui encore les adolescents ressentent les mêmes besoins et se torturent sur les mêmes questions. Que ça soit il y a vingt ans ou un an, rien ne change les relations entre amis, la famille, les amours et chagrins, la confiance en soi, le fait de trouver sa place dans la société actuelle.
En conclusion : C'est un récit émouvant et fort, qui m'a marqué comme son film. Les personnages sont juste au top du top : Sam et Patrick, les inconscients ou Charlie...le garçon solitaire et bien plus. Bref, il est tant de découvrir ce livre si vous ne l'avez toujours pas lu !
http://mllejebouqine.blogspot.fr/2015/12/le-monde-de-charlie.html
Ce roman a eu tellement de succès que je l’ai acheté puis pris avec pour le lire pendant les vacances et je dois avouer que je suis un peu déçue…
En dehors de la fin qui m’a arraché une petite larme, je n’ai ni accroché au personnage de Charlie que j’ai trouvé bien fade, ni à ce qu’il vit….
Je n’ai pas vu le film mais j’avoue que je n’en ai pas envie…
Ce texte était bien trop jeunesse à mon goût et l’écriture par lettre à un destinataire inconnu m’a gênée plus qu’intéressée… Bref, ce n’est pas la découverte de l’année !!
Bonne lecture !
J’ai un faible pour les histoires d’adolescents abîmés depuis que j’ai vu Donny Darko (qui reste pour moi une des plus grandes énigmes de l’univers, je veux dire « porte de cellier » quoi !), Elephant puis Paranoid Park.
Tout comme ce dernier The Perks of Being a Wallflower est un roman épistolaire: un jeune homme écrit à un anonyme pour essayer d’aller mieux, de se soulager d’un poids.
J’ai l’impression que je ne peux pas parler de ce livre sans en dévoiler le plus bel effet. Il n’y a pas de chapitre, pas de cliffhanger et pourtant vous ne pouvez défaire vos yeux des pages. De mot en mot, l’histoire coule comme un filet d’eau et vous vous retrouvez mêlé et mélangé. Vous vous surprenez à lire des passages que votre cerveau a déjà pensé mille fois sans jamais l’exprimer, que votre cœur a ressenti mille fois sans jamais le dire.
Pourtant vous ne vous identifiez pas à Charlie. Vous ne pouvez pas vraiment prétendre éprouver ce qu’il éprouve si vous n’avez jamais vécu ce qui lui est arrivé ou si vous ne vous êtes jamais promené nu dans la rue, un parapluie bleu à la main même s’il ne pleut pas.
Vous le comprenez mais vous n’êtes pas lui. Vous êtes à côté de lui et vous partagez. Parce que vous êtes l’ami anonyme. Vous êtes cette personne qui « listen and understand and didn’t try to sleep with that person at that party even though you could have. » écoute et comprend et n’a pas essayé de coucher avec ce quelqu’un à cette fête même si elle aurait pu.
J’ai aimé que ce livre me donne une sensation de proximité et de totale compréhension (dans les deux sens du terme : saisir les faits, les mots, les actes par l’intelligence et regrouper, englober.) Que cela soit grâce au style très moderne de l’auteur qui écrit comme Charlie parle et qui évolue tout au long du récit au fur et à mesure des lectures du personnages et en fonction de son état mental. Mais aussi grâce au mélange d’humour et de tragédies, d’amour et de dégoût, d’espoir et de défaitisme qu’on retrouve sans cesse au long des pages.
Parce qu’un être humain est capable de ressentir tout à la fois et c’est ce qui fait qu’il est complexe, qu’il pense et doute et qu’il cherche à devenir meilleur.
Peut-être que ce que je viens d’écrire n’a pas beaucoup de sens et peut-être que vous devriez juger par vous-même si The Perks of Being a Wallflower est un bon livre. Il ne sera peut-être pas une expérience aussi transcendante pour vous qu’il l’a été pour moi mais en tout cas, lisez-le. En plus il vous donnera envie de lire plein d’autres livres et il a une bonne soundtrack (et oui, un livre peut avoir une soundtrack!).
LE MONDE DE CHARLIE est un livre très surprenant. En l'ouvrant je ne m'attendais pas à lire ce genre de bouquin. Charlie est un personnage très atypique et très attachant. Jusqu'à sa rencontre avec Sam et Patrick, il restait dans sa bulle et dans ses livres, surtout après la perte de son ami. Charlie décide de ce confier à quelqu'un à travers des lettres qu'il ne signe pas. J'ai trouvé cette idée très originale et la lecture de ces lettres était très agréable.
"Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir continuer sans avoir un ami. J’avais l’habitude de tenir très facilement sans, mais c’était avant de savoir ce que c’était d’avoir un ami."
J'ai adoré Patrick et Sam, il sont tellement adorables avec Charlie! Ce sont de vrais amis qui n'hésitent pas à être francs. Il vont lui faire découvrir la vie, car Charlie est un gros rêveur et naïf (on le ressent quand on lit ses lettres). J'ai également beaucoup aimé son professeur d'anglais. Il lui fait découvrir des classiques de la littératures et lui demande d'en faire des commentaires. Grâce à ça il va s'améliorer en écriture et découvrir qu'il est plutôt doué.
Ce que je n'ai pas aimé c'est que Charlie se met souvent à pleurer pour un rien et c'est vite devenu agaçant. Je ne comprenais pas toujours ses réactions.
La plume de l'auteur est fabuleuse! Elle n'est pas poétique et elle n'est pas pleine de métaphores ou je ne sais quoi encore, mais l'auteur a su se mettre dans la peau d'un jeune vraiment atypique, bizarre... C'est un gros point fort pour ce roman. Si ça n'avait pas été le cas, le livre aurait été beaucoup moins bien.
Je vous avoue que la fin est très surprenante et j'ai du la relire car je n'étais pas sûre d'avoir bien compris. Après on ne voit plus l'histoire de la même manière ^^
C'est un livre que je vous conseille, j'ai vraiment été touchée par ma lecture. J'ai hâte de voir le film!
http://www.litteralementblonde.com/2015/08/20/le-monde-de-charlie/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !