"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Souvenirs, souvenirs … et remontées multiples du passé.
La commémoration des 60 ans du théâtre de marionnettes du Loup en slip, qu’avait créé et fait vivre pendant 50 ans Lucette avant d’être malade, donne lieu au regroupement de la petite communauté dans ce village du Gers.
Une bonne occasion pour la petite fille de Lucette, qui a repris le flambeau du Théâtre ambulant, pour demander à son papi comment il se sont rencontrés avec Lucette. Et, comme souvent il faut laisser s’exprimer plusieurs protagonistes, car les copains ont aussi joué une sacrée partition.
A noter que Pierrot, l’anar de la bande, est en retard à la fête pour avoir été confronté à la prise de commande avec un QRCode dans un bar … savoureux ! … et va lui aussi retrouver une partie de son passé.
Mimile aussi va avoir droit à sa surprise !
C’est sympa, jouant sur plusieurs registres, conjuguant passé et présent avec une petite musique qui n’est pas sans évoquer les copains d’abord du Moustachu Sétois.
A Montcoeur, c'est l'été caniculaire, un manque de pluie tel qu'on y voit le fond de l'étang de la Gibelette. Et alors que se prépare une fête pour les 60 ans du théâtre du Loup en slip et qu'on attend l'arrivée de Pierrot, c'est sa sœur Madeleine qui débarque et avec elle quelques souvenirs pas très agréables.. Et d'autres souvenirs il sera question au moment d'évoquer la mémoire de Lucette et son premier baiser avec Antoine le 3 août 1951...
10 ans ! Ces vieux briscards fêtent leur décennie d'existence à l'occasion de ce huitième tome avec le même duo à la manœuvre. On est dans la lignée d'un tome 7 que j'avais déjà beaucoup apprécié. C'est drôle, dynamique avec toujours quelques scènes savoureuses et des dialogues ciselés. Mais un peu moins engagé cette fois car surtout focalisé sur le passé avec quelques révélations pas piquées des hannetons !
Si Lupano n'a rien perdu de sa féconde, Cauuet n'est pas en reste. Il maîtrise ses personnages, un peu plus vieux qu'il y a dix ans. Il maîtrise aussi le rythme et comme d'habitude, on ne s'ennuie pas tout au long des 56 pages qu'on dévore à vitesse grand V. Retrouver ces vieux gaillards est quand même assez jouissif et c'est un rendez-vous qu'on aurait tort de bouder.
Si Lupano précise que les trois compagnons ne sont pas éternels, ébauchant la perspective d'une fin prochaine, ce huitième album montre la vitalité d'une série épatante. Et finalement, à 10 ans, on a bien le temps de penser à être sage !
Le charme et l’espièglerie de nos petits vieux sont bien au rendez-vous !
Si la série a pu connaître des tomes parfois inégaux, celui-ci restera parmi l'un des plus aboutis. Un tome 7 aux petits oignons !
On y retrouve nos protagonistes et leurs caractères bien trempés en prise avec des problèmes sociétaux très actuels. Pas de spoilage sur les différents sujets qui traversent cet album. Evidemment, il y a des prises de becs, des avis qui divergent et on se bouffe le nez. Les dialogues truculents et clins d’œil sont distillés tout du long des pages. Alors, oui, on est sur des personnages parfois caricaturaux et un discours bien pensant sur la forme. Pour autant, Lupano nous a scénarisé un album cohérent, haut en couleurs et rondement mené jusqu’à la toute dernière case.
De son côté, le dessin de Cauuet est toujours agréable, de même que la colorisation de Maffre.
Un tome qui combine parfaitement humour et politique ! À lire sans hésitation donc si vous aviez été quelque peu déçu précédemment...
J'ai moins aimé ce deuxième tome de la série, peut-etre parce que l'effet de surprise était passé.
Il m'a fallu un certain temps pour entrer dans l'histoire, et j'ai du relire le début plusieurs fois à quelques semaines d'intervalle.
Et hier, brusquement, j'ai passé le cap de ces premières pages où je n'accrochais pas, et j'ai finalement été touchée par Pierrot et son amour toujours vivant pour cette espagnole disparue des décennies plus tôt. J'ai aimé passer un peu plus de temps avec Sophie. responsable malgré elle d'une réapparition malvenue.
J'ai adoré les passages en boulangerie, très représentatifs de la mode actuelle, où on ne peut plus appeler un chat un chat. Je n'en dis pas plus au cas improbable où certains ne l'auraient pas encore lu.
Ils sont bien représentatifs de l'humour qui reste le point fort de ce tome.
Je lirai sans doute au moins le troisième. Vive la médiathèque.
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