"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est l'été, Montcoeur est sec comme un 49,3. La canicule est telle qu'on voit même le fond de l'étang la Gibelette ! Du jamais-vu. Pourtant, ce n'est pas la météo qui va empêcher Sophie d'organiser une fête pour les 60 ans du « Loup en slip ». L'occasion de se replonger dans les souvenirs et de dépoussiérer quelques vieilles photos. Le loup en Slip, dans le coin, c'est pas rien. Naturellement, Pierrot fait le déplacement, mais voilà, est-ce la chaleur ? Il semblerait que le vieil anar se tape une crise de foi en arrivant au bled. Fraichement descendu du bus, les radicalisés du bar La Chope le retrouvent à l'église à se poncer les rotules sous la croix. Pour le groupe, ça ne fait aucun doute: Pierrot est à deux doigts de caner. Pendant ce temps, dans la plantation de pommes, un octogénaire se lance dans le MMA. On se met à craindre le pire, et on a bien raison.
Souvenirs, souvenirs … et remontées multiples du passé.
La commémoration des 60 ans du théâtre de marionnettes du Loup en slip, qu’avait créé et fait vivre pendant 50 ans Lucette avant d’être malade, donne lieu au regroupement de la petite communauté dans ce village du Gers.
Une bonne occasion pour la petite fille de Lucette, qui a repris le flambeau du Théâtre ambulant, pour demander à son papi comment il se sont rencontrés avec Lucette. Et, comme souvent il faut laisser s’exprimer plusieurs protagonistes, car les copains ont aussi joué une sacrée partition.
A noter que Pierrot, l’anar de la bande, est en retard à la fête pour avoir été confronté à la prise de commande avec un QRCode dans un bar … savoureux ! … et va lui aussi retrouver une partie de son passé.
Mimile aussi va avoir droit à sa surprise !
C’est sympa, jouant sur plusieurs registres, conjuguant passé et présent avec une petite musique qui n’est pas sans évoquer les copains d’abord du Moustachu Sétois.
A Montcoeur, c'est l'été caniculaire, un manque de pluie tel qu'on y voit le fond de l'étang de la Gibelette. Et alors que se prépare une fête pour les 60 ans du théâtre du Loup en slip et qu'on attend l'arrivée de Pierrot, c'est sa sœur Madeleine qui débarque et avec elle quelques souvenirs pas très agréables.. Et d'autres souvenirs il sera question au moment d'évoquer la mémoire de Lucette et son premier baiser avec Antoine le 3 août 1951...
10 ans ! Ces vieux briscards fêtent leur décennie d'existence à l'occasion de ce huitième tome avec le même duo à la manœuvre. On est dans la lignée d'un tome 7 que j'avais déjà beaucoup apprécié. C'est drôle, dynamique avec toujours quelques scènes savoureuses et des dialogues ciselés. Mais un peu moins engagé cette fois car surtout focalisé sur le passé avec quelques révélations pas piquées des hannetons !
Si Lupano n'a rien perdu de sa féconde, Cauuet n'est pas en reste. Il maîtrise ses personnages, un peu plus vieux qu'il y a dix ans. Il maîtrise aussi le rythme et comme d'habitude, on ne s'ennuie pas tout au long des 56 pages qu'on dévore à vitesse grand V. Retrouver ces vieux gaillards est quand même assez jouissif et c'est un rendez-vous qu'on aurait tort de bouder.
Si Lupano précise que les trois compagnons ne sont pas éternels, ébauchant la perspective d'une fin prochaine, ce huitième album montre la vitalité d'une série épatante. Et finalement, à 10 ans, on a bien le temps de penser à être sage !
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