"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Déjà le deuxième tome des Vieux Fourneaux ! Lupano et Cauuet décrivent avec toujours autant de drôlerie la chute libre de notre société. Restent Mimile, Antoine, Pierrot et ses anars malvoyants pour redresser la barre. Un versement inattendu de la « finance carnassière » arrive à point nommé, mais réveille également de douloureux souvenirs pour Pierrot. Sa muse libertaire, Ann Bonny, réapparaît... Wilfrid Lupano et Paul Cauuet persistent et signent des scènes et dialogues savoureux qui resteront dans les mémoires !
J'ai moins aimé ce deuxième tome de la série, peut-etre parce que l'effet de surprise était passé.
Il m'a fallu un certain temps pour entrer dans l'histoire, et j'ai du relire le début plusieurs fois à quelques semaines d'intervalle.
Et hier, brusquement, j'ai passé le cap de ces premières pages où je n'accrochais pas, et j'ai finalement été touchée par Pierrot et son amour toujours vivant pour cette espagnole disparue des décennies plus tôt. J'ai aimé passer un peu plus de temps avec Sophie. responsable malgré elle d'une réapparition malvenue.
J'ai adoré les passages en boulangerie, très représentatifs de la mode actuelle, où on ne peut plus appeler un chat un chat. Je n'en dis pas plus au cas improbable où certains ne l'auraient pas encore lu.
Ils sont bien représentatifs de l'humour qui reste le point fort de ce tome.
Je lirai sans doute au moins le troisième. Vive la médiathèque.
La vieillesse fait peur? Profitons-en!
la saga des 3 copains octogénaires continue
on y apprends un peu plus de la vie de chacun et toujours avec un point à eclaircir grâce à la petite fille d'un des 3.
un coup de fraicheur pendant cet été caniculaire , des dessins précis, des discours savoureux
Foudroyée par cette bande dessinée, je suis littéralement tombée amoureuse de cette bande de vieux révolutionnaires. Alors qu'il y a quelques semaines, je vous présentais le premier tome de cette série haute en couleurs, j'ai une fois de plus récidivé. Les retrouvailles placées sous le signe de l'humour ont été hilarantes et toutes aussi émotives. J'ai adoré reprendre les aventures de Mimile, Antoine et Pierrot, sans oublier Sophie qui continue d'en découdre avec la boulangère... Ces joyeux seniors possèdent encore toute l’énergie de la revendication, quitte à parfois être de mauvaise foi et c'est bien cela qui est succulent ! Dans ces deux tomes, le groupe "Ni yeux, ni maîtres" fondé par Pierrot accuse quelques difficultés, tout comme celui-ci confronté à son passé amoureux. Quant à Mimile, qui essuie quelques problèmes de santé, il retrouve un vieil ami d'une contrée lointaine. Entre manifestations, disputes et secrets inavoués, les trois compères n'ont jamais été aussi drôles !
Dès les premières planches, je n'ai pu m'empêcher de rire à gorge déployé ! Alors que la fin du premier tome s'achevait sur l'énorme magot que Sophie "héritait" secrètement, elle fait un don anonyme conséquent à Pierrot, pour la cause révolutionnaire "ni yeux, ni maître" qu'il a créé. Signé Ann Bonny, Sophie ignorait totalement qu'il s'agissait du nom d'emprunt du grand amour de Pierrot, morte il y a des années de cela. Tombé dans un marasme mélancolique, Pierrot part à la recherche de son amour perdu.
Ce quiproquo ouvre la voie de ce second tome sur la vie de Pierrot contrairement au premier axé sur Antoine. Encore plus déjanté, plus politique et loufoque, j'ai adoré suivre l'ingéniosité du groupe "Ni yeux, ni maîtres", qui ouvre les portes de l'association pour en révéler tout le bon sens. J'avoue que j'aimerais être comme eux arrivés à leurs âges, toujours aussi concerné par des causes justes et toujours aussi rebelles !
Petit clin d’œil au troll contre Nadine Morano ou encore l'attentat au pet foireux contre Copé... on sent que l'auteur a besoin d'en découdre par l'humour et j'aime ça ! Je ne peux terminer ce paragraphe sans vous parler d'une revendication cruciale : la diversité des noms de baguettes. Entre la Grand Siècle, la Sarmentine et la Câlinette, Sophie va devoir faire son choix et c'est bien ça le problème. On veut juste une baguette bordel ! Et avec ceci, ce sera tout ?
Toujours aussi attachante et énervante, cette joyeuse bande a de quoi donner le sourire. Mieux, on aimerait tellement leur ressembler une fois vieux. Moi, en tout cas ! Des reparties cinglantes, une amitié indéfectible et des cœurs engagés, voilà ce qui fait le succès des Vieux fourneaux. J'ai hâte de lire la suite récemment sortie pour en apprendre encore plus sur chacun et pouvoir crier tout haut : ANARCHIE !!!!
A lire sans modération, servi avec une tarte poires / amandes et thé poire / gingembre "Origines" pour une journée fraîche et ensoleillée par une dose d'humour.
http://bookncook.over-blog.com/2018/03/les-vieux-fourneaux-tome-2-3.html
Ds la lignée du 1er on retrouve nos 3 papys toujours aussi anar, revendicatifs et voilà que la petite fille s'y met aussi...
On rit, on sourit et on aime!
"Bonny and Pierrot."
Dans le second tome, les auteurs ne se privent pas de brocarder ces boulangeries où l’on ne peut plus vendre une simple baguette mais des variantes affublées des noms les plus ridicules : sarmentine, fleurimeuline du pape, grand siècle, câlinette, essentielle, origine mais « l’essentielle est à la farine de meule, ça change tout. » Hilarant !
Quand Pierrot reçoit un colis extraordinairement rempli et signé Ann Bonny, l’histoire s’emballe. Antoine découvre l’Archipel Anarchiste Autonome de la mer de Paname où chacun a son île. D’ailleurs, on lui précise vite : « L’anarchie, c’est pas le bordel, Mon cher ! C’est l’ordre moins le pouvoir, nuance. »
Au passage, les auteurs nous parlent du scandale des logements vides : deux millions ; des manifs contre l’OAS et pour la paix en Algérie au métro Charonne avec l’histoire d’Anita, en février 1962 ; du net avec Arno Nimousse ; des meuniers industriels avec la réunion annuelle des actionnaires du groupe Holderen mais c’est l’histoire édifiante de l’île de Nauru qui permet de rappeler que « La planète est notre maison et que nous n’en avons pas d’autre… »
J'ai trouvé ce deuxième tome encore mieux que le premier!
A la fin du tome 1, on avait quitté Sophie à la tête d'une petite fortune qui va bien l'embarrasser.
On retrouve bien entendu nos trois petits vieux anarchistes : Pierrot que le retour d'une certaine Anita/Bonny, son amour de jeunesse, va très fortement perturber, Mimile qui va nous révéler des talents artistiques insoupçonnés et Antoine qui navigue au beau milieu de ce petit monde.
On fait la connaissance de nouveaux personnages, Baba un copain artiste de Pierrot et surtout Fanfan, 91 ans, aristo de naissance et anarchiste de cœur qui a légué son immeuble au collectif anarchiste "Ni yeux , ni maître". L'immeuble abrite une communauté de vieux anarchistes adeptes du "Viajeune" , une sorte de viager à l'envers !
Fanfan a la "colonne vertébrale torsadée comme un cep de vigne" mais cela ne l'empêche pas de se former au hacking et de tenter une attaque virale sur le blog de Nadine Morano...
On rencontre aussi des ados privés de wifi qui s'en retrouvent complètement désœuvrés et inventent le "canon à mouton"...
Le collectif "Ni yeux ni maitre" est en pleine activité et va de manifs en "attentats gériatriques" en passant par l'utilisation de l'incontinence au service de la cause dans un meeting de Coppé !!!
J'ai trouvé les passages à la boulangerie pour acheter une simple baguette complètement hilarants pour les avoir moi-même vécus assez souvent. «Vous savez où vous pouvez vous la carrer, votre fleurimeuline du Papé ? » Tout ça va se terminer par un attentat à la farine contre les actionnaires d'un groupe de meuniers !
Les personnages sont vrais et touchants, ils ont le verbe haut dans cet album teinté de tendresse et de nostalgie qui explore la jeunesse de Pierrot.
Les dialogues sont percutants, drôles et insolents et les dessins très expressifs et touchants
Quelques perles :
Un viajeune qui forme Fanfan : "Mais non Fanfan c'est pas l'URSS c'est un flux rss"
"L'anarchie c'est pas le bordel, c'est l'ordre moins le pouvoir, nuance"
"Excuse-les mais, ici la musique est super forte, alors la plupart des copains éteignent les sonotones"
http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2016/03/les-vieux-fourneaux-tome-2-bonny-and.html
Quel plaisir, dès la première page, de retrouver Pierre achetant sa baguette dans la boulangerie de son quartier:" Oui, vous voulez quoi? La Sarmentine? La Fleurimeuline du Papé ou... la Grand Siècle à la farine de meule?". "Filez-moi deux pains aux raisins, finalement."
Ça y est, le ton est donné...
Que dire de ce nouvel album?
Pierrot et la bande d'anarchistes malvoyants (ni yeux, ni maître) sont là pour surveiller les dérapages de la "finance carnassière" et sont prêts à commettre leurs "attentats gériatriques" dont je vous passe les détails. Mais les souvenirs de jeunesse et notamment d'Ann Bonny avec laquelle Pierrot braquait les bureaux de Poste plongent ce dernier dans une dépression insondable. Heureusement, c'est sans compter sur l'intervention musclée de Sophie et le retour imprévu de Mimile qui veut raconter l'histoire de la fin du monde- qu'il a vécue personnellement dit-il- à l'aide des marionnettes de Sophie. Irrévérencieux, corrosif, mordant, jubilatoire et si tendre... Encore meilleur que le premier! Qu'est ce qu'on les aime nos vieux fourneaux!
http://lireaulit.blogspot.fr/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !