Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Gros coup de coeur pour ce roman graphique, une biographie sur Urmila Chaudhary, ancienne enfant esclave vendu à l'âge de 6 ans par famille au Népal et devenu une " Kamalari" une esclave domestique pour de riches propriétaires népalais. Maltraitée et recluse, privée de ses droits, comment Urmila parviendra-t-elle à s`affranchir de sa condition d`esclave et réussi à devenir ambassadrice de l`ONG Plan International.
Un album librement inspiré de la vie d'Urmila Chaudhary, une très belle découverte que je vous conseille, une lecture profonde, sensible et bouleversante, Maltraitance, Esclavage, Viol, Droit, Famille, Douleurs et Traumatisme.
Témoignage poignant avec de beau graphismes en douceur, un destin, de l'espoir, de la mélancolie et aussi une thématique d'actualité. Un combat.
Une histoire qui donne nbienvie de lire cette BD est le destin de cette femme surprenant
Il y a deux ans exactement, j’avais été subjuguée par cette couverture écarlate représentant un torse de femme corsetée, au point d’acheter cet album sans savoir réellement ce que je trouverais à l’intérieur.
Ma découverte de cette histoire allait largement dépasser ma non-attente.
Un thriller qui se déroule pendant la période victorienne. Des meurtres de prostituées officiant dans une maison close réservée à la high society. Whitechapel, un quartier des plus sombres, faisant office de décor à ce Seven Heavens où règne en maîtresse des lieux, une Lady du même nom.
Voici le tableau dans lequel vont évoluer l’Inspecteur Aberdeen et son collègue Bound. Ce dernier a d'ailleurs été dépêché par Scotland Yard, pour le seconder sur cette affaire qui fait grand bruit, dans les milieux autorisés… à accéder à ce lieu de plaisirs raffinés.
Dès que l’on pénètre, grâce à une carte de membre ou de police, dans cet endroit, le grand escalier vous mène à sept chambres où œuvrent sept femmes qui vous font découvrir sept plaisirs.
Mais dorénavant, deux chambres sont libres, puisque leurs “officiantes” ont été sauvagement assassinées dans les ruelles sombres de ce quartier.
Nicolas Antona (scénario) et Julien Motteler (dessin) nous avaient laissés avec de nombreuses interrogations face à la sublime Lady Whitechapel, dont seul le visage nous était inconnu, puisque caché par un masque.
Avec ce deuxième et dernier tome, nous plongeons encore plus dans l’univers de l’Inspecteur Aberdeen. Il pleut sur la ville mais il pleut encore plus sur sa vie, au point de le faire déraper et glisser lui aussi vers les tréfonds de son âme sœur.
Un jeu de cache-cache et de passe-passe se déroule devant nos yeux avant de découvrir l’issue inespérée et évidemment inattendue de cette histoire, qui n’a de paradisiaque, que le nom des lieux, qui l’abritent.
Deux ans d’attente, c’est long. Mais deux ans d’attente, c’est bon quand on peut enfin mettre un point final à une enquête, afin que la vie puisse enfin reprendre son cours au septième ciel.
Voici l'une de mes deux révélations BD annuelles 2016. Et le plus beau vient du fait qu'il s'agisse de la première oeuvre des deux auteurs !!!
Les enfants rouges ont signé ici l'une de leurs références.
Cette histoire est belle, émouvante et… triste. Tout bon lecteur y versera sa petite larme.
Le dessin :
Le trait de Nina Jacqmin est beau, léger, fin, épuré et empli de poésie et d'émotions. Son dessin reste simple, jamais surchargé, mais tellement évocateur et sensible.
La force de celui-ci vient aussi certainement du choix des couleurs : 4 bases si j'ose dire, le bleu, le rouge, le noir et le blanc.
Tout se fait ensuite sur les jeux d'ombres et lumière en tonalité grise et/ou sépia, avec quelques touches de rouge ou de bleu parsemés çà et là.
L'auteur démontre ainsi un talent indéniable mais surtout merveilleux pour instaurer de si émouvantes ambiances rien qu'avec cette palette limitée de couleurs.
Les perspectives sont superbement maîtrisées et il n'y a pratiquement pas d'autres effets que les perspectives, les alternances de plans et les jeux d'ombres.
Chaque vignette est pour moi une oeuvre d'art tellement le dessin est élégant et communicatif de sensations et de sentiments.
Cette dessinatrice est à suivre de près pour ces prochains ouvrages !
Le scénario :
Le scenario de Nicolas Antona est touchant, tendre et d'une magnifique simplicité mais tellement efficace parce qu'on se projette facilement.
Cette histoire d'amour peut ressembler à beaucoup d'autres histoires vécues hélas...
Mais attention, ne vous leurrez pas, malgré l'amour et l'émotion positive que communique peut-être le dessin, vous vivrez un drame et le titre n'est donc pas innocent !
Alors sortez vos mouchoirs…
Le découpage reste, lui aussi, simple et rigoureux, avec 4 à 6 vignettes en moyenne par pages, avec peu de fantaisie dans le format des cases mais laissant ainsi la place belle au formidable travail de la dessinatrice.
La lecture de cette histoire m'a donné envie de rencontrer ces deux auteurs car ils ne peuvent être que généreux et bons vu la sensibilité déployée dans ce récit.
Et autant dire que j'ai hâte de lire leurs prochains ouvrages !
Pour une première oeuvre, ce livre est simplement exceptionnel et mérite sa place dans toutes les bibliothèques.
Je vous encourage donc vivement à lire le début de ces jeunes auteurs !
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