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J'ai tout de suite été happée par l'histoire, la fable que nous raconte Michelle Ballanger. On suit différents personnages en Roumanie : un écrivaint public, un vendeur de poids, une tzigane, une femme libérée, un jongleur (qui n'a plu tout ses doigts), "un moineau", etc. J'ai aimé l'alternance entre le récit et les lettres (d'amour, de menace, etc), testament, cartes postales, affiches. On voit les liens qui unissent tous ces personnages qui essayent de s'en sortir dans la Roumanie contemporaine en rêvant d'une meilleure vie...qui se situe en France pour certains. On voit la dure réalité de la vie en Roumanie qui essaye de suivre la modernité, l'impact de son entrée dans l'Union Européenne, la sortie de guerres où elle n'a pas pris totalement partie, le clivage ville/campagne fort, la place des tziganes dans la société roumaine et le ressentiment des Roumains vis-à-vis d'eux.
Une jolie histoire qui sort de l'ordinaire et qui m'a fait voyager entre la Roumanie et la France.
Tout commence par le titre qui intrigue. Pour son premier roman, l'auteure nous propose une fable tout en douceur, où les personnages ne sont pourtant par épargnés par la vie. Nous sommes en Roumanie. Il y a l'écrivain public que l'on paie par troc pour écrire lettres de menaces, de réclamations ou d'amour. Il y a aussi un peseur public, une princesse qui fait la manche, un jeune homme qui tricote des écharpes, un jongleur, un moineau et bien d'autres encore... Leurs vies se croisent : il est question de départ, de retour, mais surtout d'amitié, d'espoir, d'entraide et de croire en ses rêves. Avec eux, on apprend à voler grâce aux mots de Michelle Ballanger !
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