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Michael Escoffier

Michael Escoffier
On ne présente plus Michaël Escoffier : Après une bonne trentaine d'albums chez Kaléidoscope, le Poisson Soluble, Frimousse ou l'École des Loisirs, cet auteur fertile et talentueux renoue avec Clément Lefèvre qui avait déjà illustré son Voleur d'enfants (Chocolat 2010) pour une histoir... Voir plus
On ne présente plus Michaël Escoffier : Après une bonne trentaine d'albums chez Kaléidoscope, le Poisson Soluble, Frimousse ou l'École des Loisirs, cet auteur fertile et talentueux renoue avec Clément Lefèvre qui avait déjà illustré son Voleur d'enfants (Chocolat 2010) pour une histoire moins sombre mais tout aussi féerique.

Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « J'aime mieux les chevals » de Michael Escoffier et Matthieu Maudet aux éditions Balivernes

    Marie HECKMANN sur J'aime mieux les chevals de Michael Escoffier - Matthieu Maudet

    Un petit garçon espiègle désire offrir 1 dessin pour l'anniversaire de son papa mais il ne sait pas dessiner!! Il demande alors à 1 autre personne de lui dessiner pas 1 cheval mais des chevals pour ne pas qu'il s ennuie....
    Cette histoire naïve,belle m a fait rire!! La sagacité, la...
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    Un petit garçon espiègle désire offrir 1 dessin pour l'anniversaire de son papa mais il ne sait pas dessiner!! Il demande alors à 1 autre personne de lui dessiner pas 1 cheval mais des chevals pour ne pas qu'il s ennuie....
    Cette histoire naïve,belle m a fait rire!! La sagacité, la perspicacité de cet enfant est fraiche, spontanée et comique.
    Les illustrations sont vives, colorées, en rondeur et le texte est écrit avec une grosse police, idéale pour les enfants apprenant à lire. De plus, chaque page contient juste ce qu'il faut de texte pour pas décourager nos apprentis lecteurs.

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    Couverture du livre « J'aime mieux les chevals » de Michael Escoffier et Matthieu Maudet aux éditions Balivernes

    L'atelier de Litote sur J'aime mieux les chevals de Michael Escoffier - Matthieu Maudet

    Faire des fautes de français, ce n’est pas grave. Il arrive même que cela face rire les adultes et puis le français et son orthographe, il n’y a pas plus compliqué. C’est ce que découvre notre petit gars en demandant à l’auteur de lui dessiner des chevals. Un peu comme le petit prince à Saint...
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    Faire des fautes de français, ce n’est pas grave. Il arrive même que cela face rire les adultes et puis le français et son orthographe, il n’y a pas plus compliqué. C’est ce que découvre notre petit gars en demandant à l’auteur de lui dessiner des chevals. Un peu comme le petit prince à Saint Exupéry s’il fallait une référence. Encore une fois on a le sourire en tournant des pages pleines d’humour et croyez moi cela sent le vécu. Les enfants font preuve d’une logique toute personnelle.
    Côté graphisme, on découvre un petit bonhomme plein d’énergie qui, saute, se tient en équilibre et donne à cet album toute sa personnalité. Pour que les dialogues soient bien clairs, celui de l’enfant est en grosses lettres bleues et ceux de l’adulte en noir. Un album à lire à voix haute pour bien faire ressortir les demandes du petit cancre et les réponses raisonnables de l’adulte. Les enfants en redemandent, de quoi se décomplexer à tout jamais. Bonne lecture.

    http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/12/01/39243093.html

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    Couverture du livre « Tous les monstres ont peur du noir » de Michael Escoffier et Kris Di Giacomo aux éditions Tom Poche

    L'atelier de Litote sur Tous les monstres ont peur du noir de Michael Escoffier - Kris Di Giacomo

    Si vous ne deviez retenir qu’un seul titre pour animer la soirée Halloween de vos bambins, je vous recommande Tous les monstres ont peur du noir. Un petit livre broché reprit par les Editions Tom’Poche, entre collages et dessins, on découvre au fil des pages que les monstres peuvent eux aussi...
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    Si vous ne deviez retenir qu’un seul titre pour animer la soirée Halloween de vos bambins, je vous recommande Tous les monstres ont peur du noir. Un petit livre broché reprit par les Editions Tom’Poche, entre collages et dessins, on découvre au fil des pages que les monstres peuvent eux aussi être effrayés par le noir. D’ailleurs tout tourne autour de cette non couleur. Le noir, c’est le jour qui laisse la place à la nuit, aux ombres, aux recoins sombres, aux fonds de placards ou de tiroirs. On explore ainsi une maison vide d’humains mais pleine de monstres. De quoi aborder la peur du noir chez les petits en la dédramatisant par son côté amusant. Un livre en presque noir et blanc très peu de couleur pour nous mettre directement dans l’ambiance angoissante et pourtant avec des représentations de monstres qui font de drôles de têtes et qui nous font rires. De quoi ne plus finir caché sous les draps de son lit mais de tourner plus sereinement les pages de ce drôle de livre. Bonne lecture.

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    Couverture du livre « Si tu trouves un nuage » de Michael Escoffier et Kris Di Giacomo aux éditions Kaleidoscope

    La roulotte de Margotte sur Si tu trouves un nuage de Michael Escoffier - Kris Di Giacomo

    Cet album interpelle le lecteur dès la première page par sa question : que ferais-tu si tu trouvais un nuage ?
    Un petit garçon se promène et rencontre un nuage qu'il tente d'attraper. Il y arrive et le ramène chez lui. Mais, malgré tout l'amour et l'attention que l'enfant lui donne, il n'arrive...
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    Cet album interpelle le lecteur dès la première page par sa question : que ferais-tu si tu trouvais un nuage ?
    Un petit garçon se promène et rencontre un nuage qu'il tente d'attraper. Il y arrive et le ramène chez lui. Mais, malgré tout l'amour et l'attention que l'enfant lui donne, il n'arrive pas à le dompter et l'apprivoiser. Comme chacun le sait un nuage a besoin de liberté !
    Le petit garçon passe par diverses émotions : la surprise, la déception ou encore la colère. Il ne comprend pas où est passé le nuage. Mais, le nuage ne peut appartenir à quelqu'un : il vient et repart à sa guise, il n'est ni d'ici ni d'ailleurs. Il se déplace au gré du vent.

    C'est un très bel album dont l'univers poétique et onirique aborde avec beaucoup de sensibilité différents thèmes comme : la liberté, la nature, les émotions. Le jeune enfant a souvent envie de posséder ce qu'il trouve : les petits animaux, les insectes, les plantes, fleurs et de les ramener à la maison.
    Mais tout ne se possède pas : certaines choses ou animaux ont besoin de s'épanouir dans la nature, de liberté pour vivre et ne pas s’éteindre.

    L'auteur fait la part belle à la nature. Le texte est accessible aux jeunes enfants car il est simple mais aussi très beau et poétique. L'auteur fait passer un joli message sans jamais être moralisateur.
    Si l'auteur utilise le nuage et (un petit oiseau) pour évoquer la liberté, l'enfant peut faire plusieurs lectures de cet ouvrage. J'ai beaucoup aimé la place qui est donné aux émotions et à leur expression. Le nuage noircit quand il est retenu car il est triste, il redevient blanc quand il retrouve la liberté car il est heureux.

    Si le texte est magnifique, c'est aussi le cas des illustrations. Elles servent à merveille le récit qu'elles complètent et révèlent. L'illustrateur utilise différentes techniques : les traits sont fins ou épais, parfois hésitants, flous ou encore très précis. L'univers rappelle le monde l'enfance, il y a plein de petits détails à observer qui raviront les jeunes lecteurs. Les teintes marrons, bleues et grises donnent un petit côté vintage et sont très jolies.

    J'ai eu un gros coup de cœur pour cet album tendre et doux qui fait l'éloge de la liberté.