Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Devant la maison de Da, Sébasto découvre un chat noir aux yeux d'argent. D'où vient-il? Nul ne le sait mais, dès le lendemain, un second chat, identique au premier, est devant la maison. Sébasto est le seul à trouver cela inquiétant, surtout lorsque des bêtes sont retrouvées égorgées.
Sébasto imagine des choses terrifiantes et ses nuits sont peuplées de cauchemars. Qui sont donc ces chats mystérieux qui se multiplient?
Le mystère s'épaissit et la peur se glisse entre les pages, malgré les vacances et les parties de pêche. Mais on n'est pas au bout de nos surprises...
Le dessin, très coloré, peut se faire très sombre et inquiétant.
On suit avec curiosité et en frissonnant les aventures de Sébasto qui se terminent sur un drame et sur l'explication du mystère.
Un album qui traite de façon réaliste une histoire fantastique et que j'ai bien aimé.
Le chat, cet animal vénéré par certains craint par d'autres... Gwenaëlle Boulet elle n'en a semble t'il que faire car elle adapte ici une histoire dont ils sont les principaux protagonistes... voire même l'intrigue.
Même si tout semblait nous promettre un récit de vacances idyllique avec cette relation et ce partage intergénérationel entre Sébasto et Da, une ombre va venir noircir le tableau.
Et cette ombre vous l'aurez deviné possède des moustaches et une longue queue.
J'ai aprecié la construction du récit qui dévoile petit à petit une intrigue anxiogène tout en prenant le temps qu'il faut pour lever le voile sur les étranges phénomènes dont nous sommes témoins.
Les chats c'est aussi avant tout une couverture tape à l'œil à la fois intriguante et angoissante. L'autrice alterne avec talent entre de belles et lumineuses planches mais aussi d'autres plus sombres témoignant de l'atmosphère qui s'échappe des événements.
En bref voilà un album jeunesse qui ravira les jeunes lecteurs désireux de mener l'enquete et découvrir leurs premières angoisses.
Adaptation d'un roman jeunesse de Marie-Hélène Duval fort apprécié des pré-ados, cette histoire est ici parfaitement réadaptée au format BD par Gwenaelle Boulet.
Le lien entre le jeune garçon et le vieux monsieur est attendrissant et leur complicité douce, et la double narration, Sebasto au récit et Da par son journal intime apporte un vrai plus à la tension montante tout en apportant deux visions d'un même événement enrichissant.
Car nous sommes ici sur un ouvrage d'introduction parfaite au récit d'angoisse fantastique pour les plus jeunes !
La tension montante sera appréciée par les jeunes lecteurs amateurs de frissons, et il est donc juste de ne pas offrir cet album aux plus impressionnables (avant 10/11 ans pour les plus mûrs me parait correct)
Le dessin de Mélanie Allag est quand à lui impeccable ! Doux, gai et coloré, il sait se faire inquiétant quand les circonstances l'exigent, rendant la lecture très agréable.
La tendresse entre les protagonistes est visible et accompagne le propos pour aller aborder d'autres thèmes comme celui du sacrifice, de la superstition ou de l'amour filial.
Un joli petit frisson qui n'aidera pas à la réhabilitation du chat noir, mais qui ouvrira sûrement des pistes de lecture et de réflexion à nos jeunes lecteurs.
Très réussi !
Cette BD était intéressante mais tout ce qui est abordé était bien trop proche de la fille aux sept noms pour que j’y trouve mon compte. Je n’ai pas eu de nouvelles découvertes sur la vie en Corée du Nord.
On suit un petit garçon né le même jour que Kim Jong-Il. On découvre son quotidien, à quoi ressemble l’école, la vie, l’après-école, à quel point ils sont manipulés et formatés… D’autres points sont abordés tout aussi important : la vision des Etats-Unis et des Coréens du Sud, comment ils survivent à la famine, l’interdiction de penser et les dénonciations.
Niveau dessins, on est avec des couleurs très pastels et un trait d’aspect crayonné qui passent bien. C’était chouette et très accessible mais uniquement comme première approche de la situation en Corée du Nord.
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