"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une mise en bouche fort appétissante pour ce 1er tome de la trilogie.
C'est détonnant, hyper rythmé, punchy, coloré avec une héroïne au coeur plein de bons sentiments et ça, ça fait du bien, une belle découverte jeunesse mais pas que (comme toute bonne série jeunesse qui se respecte, j'ai envie de dire).
Tout commence le jour du tournoi pour déterminer celui ou celle qui représentera sa planète, Azuki, au grand concours de cuisine intergalactique (et végétarien de surcroît). À grand coup d'audace, de hasard et d'idées de génie, notre jeune héroïne sera désignée digne représentante de sa terre. Arrivée à destination de la planète Tamaris pour rencontrer les autres finalistes concurrents, Magda prendra conscience des enjeux environnementaux et économiques dont il est vraiment question.
Moult péripéties, rencontres plus ou moins fortuites, découvertes catastrophiques vont venir pimenter cette excellente première partie alors évidemment... on en redemande !
Plus le temps passe et plus j’aime me plonger dans les bandes dessinées et romans graphiques. J’ai totalement craqué sur le titre et sur sa jolie couverture colorée lors de la dernière Masse Critique organisée par Babelio. Je remercie donc le site ainsi que les éditions Sarbacane pour cet envoi.
Magda a douze ans et c’est une jeune fille extrêmement maladroite. Si elle multiplie les bourdes, elle a toutefois un grand talent pour la cuisine. Son père et sa grand-mère la poussent à s’inscrire à un concours intergalactique qui n’a lieu qu’une fois tous les quatre ans. Elle accepte, davantage pour leur faire plaisir que le concours en lui-même. L’histoire se passe dans un univers totalement futuriste, comme son nom l’indique. Les personnages voyagent à travers les planètes à l’aide de vaisseaux. Le concours de cuisine est aussi avant-gardiste. Magda et ses concurrents vont devoir cuisiner de drôles d’ingrédients qui n’existent pas (encore ?) dans notre monde. J’ai adoré suivre Magda dans ses épreuves qui rappellent de célèbres émissions culinaires. Jusque dans les dernières minutes avant la fin, elle arrive toujours à nous épater !
Ce titre est rempli d’humour et j’ai passé un agréable moment en compagnie des personnages. J’ai aimé la thématique écologique et la préservation des ressources qui est très présente. On y trouve aussi de nombreux rebondissements et on ne s’ennuie pas une seule seconde dans cette course effrénée ! Les illustrations sont plaisantes, très actuelles, elles m’ont rappelé l’univers du manga.
Pour conclure, un premier tome très réussi et prometteur. J’ai hâte de me plonger dans la suite pour savoir ce qui va arriver à notre héroïne et son entourage !
Magda, cuisinière intergalactique est une bande dessinée jeunesse dont l’idée de départ est top mais pas du tout ce qui en est fait. Niveau dessins, on est face à un style franco-belge très classique. Ce n’est pas l'esthétique que je préfère mais c’est maitrisé.
Une enfant, fan de cuisine, reprend la tradition familiale, elle va participer au concours intergalactique. Jusque là, tout va bien, c’est cool. Mais une fois arrivée au concours, ma patience a été mise à rude épreuve. Tous les personnages sont des humains blancs, des dizaines de planètes représentées et zéro diversité pour de la science fiction et en 2022, ça ne passe pas pour moi. Bon admettons le fait de n’avoir que des humains mais tous blancs ? Enfin non pas tous, il y a deux personnages à la peau plus foncé : une serveuse et un exemple de bon colonisé « bien assimilé ». Un autre point qui me dérange niveau représentation concerne le personnage du père. Le papa est un gros bonhomme il est donc un stéréotype sur patte : gentil, un peu simplet, passant son temps à dormir, ne faisant pas faire grand-chose mais gentil. On pourrait arrêter le cliché du gros paresseux mais on l’aime bien car il est gentil. Ca pique surtout dans une oeuvre jeunesse qui participe à former les adultes de demain. C’est vraiment dommage ce soucis de traitement de la diversité car le point de départ est cool et surtout on voit le potentiel de l’histoire, ce n’est pas qu’un simple concours de cuisine.
Sous couvert de la compétition, il y a des réunions stratégiques, des complots politiques ou autres. Ces aspects là ont un gros potentiel et attire la curiosité. On ferme le livre en voulant en savoir plus, en voulant la suite mais je suis désolée ça ne compense pas les problèmes de représentation.
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