Marie-Thérèse Carlier demeure au Pays des Collines, a étudié la chimie « industrielle », paradoxe car elle est plus littéraire que scientifique (le destin ?) a vécu 30 ans en Pays Flamand..et est revenue « au pays » en 2008. Très dur, de laisser derrière elle ses 2 filles et 2 petites-filles « a...
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Marie-Thérèse Carlier demeure au Pays des Collines, a étudié la chimie « industrielle », paradoxe car elle est plus littéraire que scientifique (le destin ?) a vécu 30 ans en Pays Flamand..et est revenue « au pays » en 2008. Très dur, de laisser derrière elle ses 2 filles et 2 petites-filles « ancrées » en Région Bruxelloise, très dur de se retrouver dans un environnement où elle n'a plus de repères..une saine philosophie retrouvée au fil du temps, et un être de lumière se conjuguent, lui mettent, fortuitement, le pied à l'étrier de l'écriture : qq lignes , « lues et approuvées » , dans une rencontre devenue peu banale. l'amour des mots l'arrache à la solitude et l'ennui, surmonte cette nostalgie latente qui la gagne.Mots deviennent vers, vers deviennent poèmes ; à force de patience, de recherches (n'étant pas littéraire de souche), les premiers pas en poésie s'esquissent, d'abord hésitants, puis deviennent porteurs, un rêve se réalise.elle espère juste « continuer », en s'inspirant de la « vie de tous les jours » elle a aussi retrouvé « les bois » de son enfance, s'adapte à la réalité de ce village qui l'a accueillie, Moustier. Elle aime cette nature un peu oubliée, les fumées de l'usine d'engrais, les vieux sites industriels, et elle photographie ce qu'elle rencontre (pas en professionnelle) dans la richesse .d'un univers retrouvé, où l'imaginaire a une place de choix.