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Impossible de rentrer dans ce roman, je n'ai pas aimé, je n'ai pas compris, je n'ai pas été touchée. Et pourtant j'aurais dû ressentir quelque chose face à cet enfant narrateur de 11 ans, Mehdi, à la double culture franco-algérienne, battu par son père, complexé par ses cheveux roux, qui s'invente un monde à lui pour supporter sa vie dans le Val-de-Marne entre une mère bretonne, pharmacienne, qui ne cesse de le rabrouer sur ses mauvais résultats à l'école et son père, d'origine algérienne, fier de sa réussite mais pas de son fils.
Mehdi est plein de violence contenue contre ses parents qu'il rêve de voir mort ou de tuer lui-même. Il ressent le réveil du désir qui donne au mot "nichon" ou, selon Mehdi, sa traduction arabe "bisoulas" une place de choix envahissante!
Certaines phrases, assez souvent, m'ont paru incompréhensibles avec des mots juxtaposés qui ne faisaient pas sens ou alors je n'avais pas le bon logiciel de décodage. Pléthore également de "merde, cul,chier, pute...." et de nombreux passages scatologiques, la merde étant une métaphore de ce que ressent Mehdi.
On ne sait pas si l'enfant est dans la réalité, dans un rêve, dans un cauchemar, si la fièvre le fait délirer. Bref, un roman totalement hermétique à ma sensibilité, qu'un style singulier a rendu très difficile à lire jusqu'au bout.
Un livre sur l'enfance d'un jeune garçon de 11 ans déchiré entre des parents qui ne s'aiment plus, une mère fragile et un père colérique. Très vite le garçon se retrouve livré à lui-même et se réfugie dans un monde imaginaire peuplés de personnages et de monstres.
C'est aussi le récit d'une enfance ballotée entre la région parisienne, là où il vit avec sa mère, la Bretagne dont cette dernière est originaire et où il passe des vacances chez ses grands-parents maternels, et enfin l'Algérie où il a de bons souvenirs avec ses grands-parents paternels. Medhi a bien du mal dans ce monde d'adultes, avec sa propre identité aussi notamment sa couleur de cheveux, roux, qui lui fait se demander s'il est différent ou plutôt dans la normalité.
Le style est direct avec une écriture forte et sincère mais l'ensemble est parfois un peu brouillon et confus. Beaucoup de personnages gravitent autour de Mehdi mais sans être suffisamment développés, ce qui aurait éclairé davantage le récit.
Au final une lecture saccadée qui manque un peu de fluidité malgré une écriture généreuse et un sujet intéressant.
La sombre histoire de Mehdi, jeune garçon de 11 ans, tourmenté par un père violent et une mère dérangée. Mehdi exprime son quotidien, ses pulsions, ses projets pour s'en sortir. L'écriture est tellement directe et crue qu'on souffre en même temps que Mehdi : on a mal avec lui, on se perd dans ses pensées.
Tout au long du roman, Mehdi est omniprésent, au détriment des autres personnages qui auraient mérité selon moi un peu plus de place.
Les pensées de l'enfant restent par moments difficiles à suivre : à travers le style décousu, on ressent un esprit torturé, qui a du mal à garder les idées claires. En tant que lecteur, on a tendance à s'y perdre...
Malgré de très beaux passages criants de vérité et des phrases poignantes, le rythme saccadé a fait que j'ai eu du mal à me plonger véritablement dans l'histoire.
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