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Universel, solaire, « Bellas artes » est perpétuel. « Le monde est une pelote de laine ». Ce livre atypique est un choc de lecture, tant son pourvoir est certifié. Un kaléidoscope dont il faut prendre soin de chaque éclat de lumière. Le charme opère, Luis Sagasti nous guide par le fil de cette laine cosmopolite. L’heure est grande, pleine et salvatrice. Ce livre est le pain pour la faim, l’eau pour la soif, le remède anti confinement de notre XXIème siècle fragilisé. Luis Sagasti construit son récit en semant les graines qui seront le regain pour demain. C’est de loin, le plus bel escompte hyperbolique du futur. Il nous entraîne dans le labyrinthe grâce à sa trame fabuleuse. Plus de recoins, d’angoisses, ce livre entre le conte, l’essence des arts littéraires, les biographies nouées et éclairantes est le cheminement vers notre macrocosme. Et, c’est une chance infinie. Luis Sagasti à partir de la symbiose des haïkus enlève subrepticement, le bandeau noir de nos yeux qui ne savent plus regarder au-delà de la première lettre. « Le haïku, la forme d’écriture la plus proche de celle de Tralfamadore. Raconter en un instant ce qui est le déroulement. La pierre immobile qui bouge avec la lumière : cette pierre est et n’est pas pierre… » « Seul un haïku écrit en japonais peut arrêter le train du langage et s’ancrer dans la pensée, pierre immobile éclairée par le soleil du matin ou soir. » Il rassemble l’épars pour notre régénérescence, il délivre l’essentialisme. Il lève le voile sur ce théologal littéraire des grands langagiers de ce monde. « Joseph Beuys, Saint-Exupéry, Glenn Miller, Jürgen Habermas », et d’autres encore ciselés dans l’art de ses dires. « Le Petit Prince » est le symbole que je retiens avec force dans mes mains. Contrer le sablier et garder pour moi, pour mon lendemain « Tout en haut et tout en bas : Auschwitz, vertige qui rend muet, ôte le souffle, vide les poumons. Agneaux. Dessiner des moutons avant que tout là-haut la nuit n’ouvre sa bouche sur la bouche de notre corps. Dessiner des moutons : la seule chose qui nous sauve. » Que dire du poème d’Ungaretti en 1916 « Anéantissement » dont le fil nous bouleverse, l’émotion renouée au firmament de la quintessence : « A la pointe des minarets, le ciel pose, des guirlandes de veilleuses. » « Le Petit-Prince » : « Que voit-on de si haut ? La même chose qu’au fond de l’abîme, comme Primo Levi ? » Ce livre est extraordinaire. Philosophique, myriade, il est le phare dans la nuit noire, il est le guide pour « la constellation ». Mappemonde encerclant le magnétisme, la somme des silences enfouis dans l’univers. Il recueille pas à pas, mot à mot, ce qui a échappé aux hôtes de ce monde, cet invincible qui élève l’épiphanie verbale, la Babel, et, toujours d’une voix douce. Chaque ligne est don. Ce livre est sur le piédestal de la littérature. Culte et magistral, faites-lui une place en grand sur le podium de vos librairies, bibliothèques, universités et antres littéraires. Je suis très fière de le détenir. « Tant qu’il y aura un feu. Il y aura une histoire qui attend qu’on la raconte. Alors nous ouvrirons toute grande la bouche et nous avalerons tout ce que nous pouvons de la nuit. » « Le cœur a prodigué les lucioles. » Traduit de l’espagnol (Argentine) par Jean-Marie Saint-Lu. Publié par les majeures Éditions DO. « L’astéroïde 12.477, reçoit le nom d’Haïku » Les Éditions DO n’ont pour le moment, aucun astéroïde à leur nom. » Je sais que l’advenir est pour maintenant.
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