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La couverture de cette bande dessinée m'a surprise, car elle évoque davantage une BD destinée à un public jeune, alors que l'histoire qu'elle renferme relate un drame tragique survenu le 24 mars 2015. Ce jour-là, un pilote allemand a délibérément provoqué le crash de son avion dans les Alpes du Sud, entraînant la mort de 143 passagers et membres d'équipage.
Cette histoire inspirée d'événements réels se concentre sur les derniers instants de vie de plusieurs personnes qui doivent se rendre à l'aéroport.
Cette bande dessinée n'aborde pas en détail le suicide du pilote, préférant se concentrer sur l'aspect humain et explorer des thèmes universels qui résonnent chez chacun tels que l'amour, la maladie, les violences, les relations amoureuses ou familiales conflictuelles, reflétant ainsi la vie quotidienne de Monsieur et Madame Tout-le-Monde.
Elle souligne de manière poignante comment la vie peut s'arrêter brutalement d'un instant à l'autre.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/?hl=fr
Barcelone, mars 2015Juana est inquiète, elle va revoir le père de sa fille et ne veut pas en perdre la garde. Le couple Ana-Roberto bat de l'aile, la perspective d'un retour sur le lieu de leur premier baiser ne semble pas raviver la flamme. Mark n'a pas très envie de partir fêter l'anniversaire de son père à qui il reproche encore la mort de sa mère. Leya,elle, a peut-être enfin trouvé l'amour en la personne de Hans et est impatiente de le revoir.
Ces 5 personnes ont un point commun. Elles doivent prendre l'avion pour Düsseldorf. Mais le co-pilote a décidé que ce vol n'arriverait jamais à destination. Lorenzo Coltellacci, dont j'avais beaucoup aimé "Comme si c'était arrivé" (2022, Sarbacane), part de ce drame, qui survient le 24 mai 2015, pour raconter avec beaucoup de tact un peu de la vie des gens qui étaient dans cet avion, leurs doutes, leurs espoirs, leurs désirs...
Ces histoires en parallèle vont finir par se rejoindre dans l'Airbus A-320 211 posé sur le tarmac de l'aéroport de Barcelone. Des récits intimes et colorés de Davide Aurilia entrecoupés par des planches sombres qui montrent les préparatifs d' Andreas Lubitz, le co-pilote du vol 9525 de Germanwings.
"Le dernier vol" est un album sensible et émouvant. Il est bien difficile de rester indifférents à ces destins qui vont se briser... Un très bel album !
À Barcelone, un vol s'apprête à décoller pour Düsseldorf. Lecteurs, nous passons rapidement à travers les moments de vie de ces personnages, juste avant cet avion qu'ils ont à prendre. Ils se dépêchent, se préparent, font leurs valises, rassemblent leurs affaires.
Tous nos personnages ont un tracas, un problème de relation, ou quelque chose d'important à réaliser ou à résoudre. Tout s'emballe au fil des pages, la tension monte. Tous ont une histoire un peu triste, conflictuelle. Ça parle de relations humaines, de couples, familiales, parent-enfant. Y sont traités de nombreux sujets (violence conjugale, protection, tromperie, manque de communication, amitié, amour, trahison, maladie...) à travers les bouts de vie de ces personnages qu'on croise le temps de quelques heures à peine.
Je pensais, avant cette lecture, qu'on aurait passé plus de temps dans ce vol. Et au fil de la lecture on se rend compte de la tournure que l'histoire risque de prendre et la signification de ce titre. Note d'appréciation sur les dernières pages qui expliquent le contexte réel derrière cette histoire. Le message est important.
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