"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Réputation par Lex Croucher. Je remercie infiniment les éditions Presse de la Cité pour cet envoi.
Dès que j'ai vu la couverture, j'ai su que ce titre serait susceptible de me plaire. Une intrigue se déroulant au temps de la Régence et n'hésitant pas à dévoiler les nombreux travers de la "bonne" société, ça ne pouvait que me mettre l'eau à la bouche. Du Jane Austen à la sauce irrévérencieuse en somme ; d'ailleurs, l'autrice n'hésite pas à s'en excuser dans sa dédicace à notre chère Lady Jane et j'ai beaucoup apprécié ce savoureux trait d'humour !
Plus que du Jane Austen au doux parfum de scandale, Réputation se révèle avant tout être un #metoo du XIXème siècle. Georgiana va en effet découvrir à ses dépens que, non seulement les jeunes gens de l'élite s'adonnent à des activités pour le moins douteuses, mais que certains messieurs se permettent aussi d'utiliser leur statut et surtout leur appartenance au sexe fort pour prendre avec violence ce qu'ils considèrent comme étant obligatoirement leur dû. J'ai apprécié que l'autrice nous rappelle à juste titre que, même si les droits des femmes ont heureusement évolué en deux cent ans, le combat est encore loin d'être fini et que la honte doit résolument changer de camp.
En clair, j'ai passé un agréable moment aux côtés de notre héroïne, en laquelle je me suis fortement reconnue dans son envie de vivre par elle-même des aventures et rencontres aussi belles et exaltantes que dans ses romans favoris. J'ai goûté son franc-parler, sa capacité à reconnaître et apprendre de ses erreurs et admiré son courage face à une situation pour le moins difficile. Dans l'ensemble, Réputation m'a agréablement surprise de par sa chaleur et sa pertinence dans la description de la psyché humaine et de ses travers, que j'ai trouvé même un peu trop détaillée et navrante à mon goût par moments. Mais le charmant et émouvant Thomas a su me faire oublier cela bien rapidement et c'est le sourire aux lèvres que j'ai terminé ma lecture !
Georgina est confiée par ses parents aux bons soins de son oncle et sa tante.
Elle fait connaissance de Frances Campbell et de ses amis. En leur compagnie, elle va découvrir les soirées où tout n’est pas forcément permis.
La couverture de ce roman m’a complètement fait craqué. Du coup, je ne me suis pas posé de questions, il fallait absolument que je le lise.
Je ne dirai pas que c’est une déception mais je reste mitigée sur cette lecture.
J’ai trouvé d’un côté qu’il y avait beaucoup d’alcool, de drogues et de libertinage et que ces scènes là étaient beaucoup trop longues. Et de l’autre, j’ai aimé le côté féministe de Georgina , trop effacé à mon goût. C’est dommage d’avoir avantagé le côté négatif des protagonistes et d’être passé rapidement sur leurs aspects positifs.
Je m’attendais à du Jane Austen ou peut-être à du Julian Fellowes d’après la couverture. C’est complètement raté.
Cette lecture rapide ne restera pas dans mes souvenirs.
Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Presses de la cité pour l’acceptation de ma demande de lecture.
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