"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Troisième opus de Joona Linna, des chapitres courts, une intrigue passionnante et haletante. Le revers sombre de la société suédoise, les personnages sont bien ficelés, le duo qui écrit sous le pseudo de Kepler nous accroche a chaque fois dans leurs toile. Les pièces s'imbrique une nouvelle fois parfaitement. Un opus que je vous recommande.
"Immobile, Flora est attentive au moindre bruit. À chaque craquement ou lorsque le sol grince, son coeur s'emballe. Celui qui a peur du noir n'est pas maître dans sa maison. Celui qui a peur du noir se faufile chez lui et surveille ses propres mouvements."
Second opus avec l’héroïne Joona Linna, on plonge sur le fond de commerce des armes, du militantisme anti-arme, les coulisses meurtres, chantages et suicides.
Cette opus part dans plusieurs sens, une exploration et une réflexion de la face sombre existant en Suède. Une intrigue du point de vu des différents protagonistes, des informations et des twist plot lentement distillés. On est immergé et captivé.
"L’homme manœuvre son embarcation et vient l’accoler au yacht. Il remonte les rames, s’amarre à la plate-forme située à l’arrière du bateau, grimpe à l’échelle en inox et enjambe le bastingage. Un transat rose trône au milieu du pont arrière. Le vieux attend un petit moment et tend l’oreille. N’entendant pas le moindre bruit, il ouvre la porte vitrée et descend un petit escalier menant au salon. Au travers des grandes fenêtres, une lueur grise tombe sur les meubles en teck verni et le tissu bleu nuit des canapés. Il avance dans le prolongement des marches au lambris éclatant, passe devant la kitchenette obscure, la salle de bains et pénètre dans la grande cabine. Une faible lumière s’infiltre par les hublots situés près du plafond, éclairant un lit double en forme de flèche. Près de la tête de la couchette, une jeune femme vêtue d’une veste en jean est appuyée contre le mur, en position assise, les cuisses écartées. Sa main repose sur un coussin rose. Elle regarde le vieil homme droit dans les yeux avec un mélange d’étonnement et d’inquiétude. Il lui faut un moment pour comprendre que la femme est morte."
Quatrième opus avec Joona Linna, le duo écrivant sous le pseudo de Lars Kepler nous offre une intrigue à tiroirs avec machiavélisme et profondeur psychologique. Un scénario qui tient en haleine, du suspense, de la tension et des rebondissements. Quelques trigger warning comme à chaque opus, les chapitres courts qui permet de faire défiler rapidement les pages tout en garder un rythme rapide et fluide. Meurtre, Politique, Médecine, Frisson et manipulations.
"L'adage veut qu'on aime d'un amour égal tous ses enfants. Pourtant, on les traites différemment.
Mikael était son préféré.
Felicia l'irritait tout le temps, parfois il se fâchait contre elle au point de l'effrayer. C'est assez inconcevable, rétrospectivement. Après tout, c'était lui, l'adulte, et elle, l'enfant."
"La plupart des tueurs en série évitent tout contact avec leurs victimes, s’abstiennent de leur parler pour qu’elles demeurent des objets. Mais vient toujours un moment où ils ressentent le besoin de les voir, où ils ont envie de lire la terreur et la détresse sur leur visage."
Dans ce cinquième opus nous retrouvons en compagnie de Joona Lina, Erik Maria Bark.
Le duo d'auteurs sous le pseudo de Lars Kepler nous offre un thriller captivant, de nombreux flashback sur le passé de Joona, les chapitres sont courts, un rythme fluide, les méandres de la noirceur humaine, les pièces d'un puzzle complexe s'imbrique petit à petit, la plume est incisive avec quelques trigger warning et beaucoup de rebondissements.
"Chaque respiration nous précipite vers la mort et nous nous réfugions dans le travail et la routine, mais de temps en temps nous sommes obligés de bouleverser nos règles et notre existence- peut-être pour nous prouver que nous sommes libres."
"Un stalker développe toujours des relations fantasmées avec ses victimes, des relations qu'il imagine réelles et réciproques."
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