Le visuel de couverture a attiré mon regard et les tons chauds de Collonges-La-Rouge m’ont donné l’envie de découvrir si l’inconnue me confiait sa vie au fil des pages. La quatrième de couverture m’a annoncé que j’allais lire un roman policier, mon inconnue allait-elle être victime ou tueuse ?
Henri, heureux habitant de ce charmant village de Corrèze, fait une découverte macabre le premier jour de l’année. Une femme semble dormir sur le parvis de l’église ; la vérité est vite découverte. Elle n’aura plus jamais froid. Le Colonel Julien Bellegarde prend la direction d’une enquête qui nous baladera en Corrèze et que l’éminent professeur de criminologie Ernest Paul s’évertuera à faire avancer. Qui connaissait et qui avait intérêt à tuer Annie ?
Dès les premières pages, nous savons que l’auteur nous donne des indices certains sur ceux qui ont participé au crime et nous comprenons que l’intérêt de la lecture réside dans la recherche du pourquoi et du comment plutôt que du qui...Nous sommes prévenus de ce qui va arriver, le challenge est donc de faire notre propre raisonnement.
Outre le voyage dans les ruelles du village et les cités des environs, qui nous indique les hauts lieux touristiques de la région, les sentiments qui guident le tueur sont surprenants par leur normalité. Pas facile de résoudre une affaire sans secrets ou aspérités. Quand le mobile est faible, la piste est difficile à suivre.
L’écriture classique et organisée guide le lecteur en douceur, l’amène à une conclusion dans laquelle le hasard tient sa place. Il n’y a ni passion, ni fureur, juste de la bêtise chez l’assassin.
Je remercie Loïc JAN qui m’a permis de découvrir ce policier ; je l’avais connu dans un autre registre : l’écriture de nouvelles. C’est la deuxième enquête qu’il nous propose, je gage que ce ne sera pas la dernière. Il aurait tort de nous en priver.
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