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Alors que le nid s’est vidé, la narratrice part seule à Ermenonville, près du village où elle a passé sa jeunesse. Retour aux sources, et souvenirs de cette période de l’enfance où ses parents, des néoruraux, sont venus vivre leur rêve, au coeur de la nature en observant attristés la progressive conquête de la ville sur les terres.
Tout près de là, le domaine où Rousseau passa ses dernières semaines, herborisant dans le parc, protégé des vicissitudes du quotidien par René-louis de Girardin, marquis de Vauvray . L’occasion de revenir sur la pensée du célèbre philosophe.
Avec une écriture douce et sensible, Gwénaële Robert mêle trois temporalités qui dressent un tableau changeant autour du thème de la nostalgie et du temps qui passe.
Intéressant sur la plan historique, le roman nous fait passer un agréable moment.
208 pages Presses de la cité 22 Août 2024
Une magnifique découverte poignante, avec un jardins celui celui de Jean-Jacques Rousseau du domaine de Girardin, nous nous baladons dans les souvenirs d'enfances, des utopies, avec la narratrice. De l'émotions, de la poésie, de la philosophie, une fresque mêlant les genres.
"Les pierres froides grelottent sous l'effet de la circulation parisienne, des milliers de véhicules, des bus gavés de touristes, et les lignes de métro qui font frissonner les dalles de marbre. Je sors sur le parvis, éblouie par la lumière crue de Paris au mois d'août. Une chaleur moite plastifie la ville, la poussière vole dans l'air torride. Il est quatre heures, je peux enfin rentrer. "
"J'y contractai le goût de la liberté et de l'indépendance. Les lois du royaume tenaient à quelques interdits : on ne parlait ni d'actualités, ni d'argent, ni de santé, on évitait les questions personnelles (jusqu'à sa mort, je n'ai jamais su l'âge de ma mère, j'ai découvert celui de mon père fortuitement). Ils avaient leurs secrets, nous avions les nôtres. Ils nous laissaient vagabonder, ils avaient assez à faire avec cette ferme éboulée qu'il fallait rendre habitable avant l'hiver."
Une femme qui reprend sa thèse sur Jean-Jacques Rousseau, après le départ de ses enfants, et qui se rend sur le dernier lieu de vie de ce philosophe … qui se trouve être la même région où elle a demeuré jeune.
Reviennent les souvenirs d’une période, où ses parents voulaient élever leurs enfants hors des grandes villes.
J’ai beaucoup aimé ce roman doux et enchanteur.
Je n’avais pas envie de le lâcher.
Alors qu’il s’apprête à recevoir le Prix Nobel de Littérature, Pierre Le Guellec disparait. Volontairement ou non, c’est ce que son attachée de presse, Marie Rivalain, tente de découvrir alors qu’elle demeure au domicile de l’écrivain à Saint-Malo.
Une lecture assez inégale pour ce livre dont la trame initiale est pourtant intéressante. Le début du récit ouvre sur un certain nombre de questionnements sur la personnalité de l’écrivain disparu, sur sa volonté de discrétion alors même qu’il vient d’être distingué par cette si haute distinction, sur les motivations qu’il pourrait avoir à disparaître.
Mais arrivé au milieu du livre, un point de basculement vient tout remettre en question. On ne peut évidemment en parler sans déflorer l’intrigue mais cela manque de crédibilité et les motivations des personnages, dont celles de Marie, ne sont pas très compréhensibles. Sans compter cette histoire de bateau qui brûle au large sans éveiller l’attention de personne et qui n’est que l’une des péripéties auxquelles le lecteur aura du mal à adhérer.
Par ailleurs, il semble très improbable qu’une attachée de presse qui a perdu son auteur couronné du Nobel reste tranquillement dans l’appartement dudit auteur pour garder le chien et mener une enquête improbable. Elle aurait sûrement fort à faire à gérer les demandes de la presse et à éteindre le feu médiatique que cette disparition ne manquerait pas de susciter. Or, cette disparition ne semble pas créer plus de remous que cela, ni chez les médias ni chez la police d’ailleurs qui n’intervient à aucun moment. A croire que la disparition d’un Prix Nobel est affaire courante !
Tout cela est vraiment dommage car Gwenaële Robert conserve dans ce roman ce style si vivant qui la caractérise. On y retrouve aussi sa passion pour l’histoire dans ses descriptions de Saint-Malo et de son passé. Ce qui empêche probablement le lecteur d’arrêter sa lecture prématurément.
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