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Gwenaele Robert

Gwenaele Robert
Gwenaële Robert est professeur de lettres et écrivain. Elle a publié trois romans chez Robert Laffont et a obtenu de nombreux prix littéraires. Le Dernier Bain a notamment reçu le prix Bretagne 2019. Le Dernier des écrivains paraît aux éditions Presses de la Cité en 2021 dans la collecti... Voir plus
Gwenaële Robert est professeur de lettres et écrivain. Elle a publié trois romans chez Robert Laffont et a obtenu de nombreux prix littéraires. Le Dernier Bain a notamment reçu le prix Bretagne 2019. Le Dernier des écrivains paraît aux éditions Presses de la Cité en 2021 dans la collection "Terres sombres".

Avis sur cet auteur (31)

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    Couverture du livre « Le dernier bain » de Gwenaele Robert aux éditions Robert Laffont

    Sylvie Belgrand sur Le dernier bain de Gwenaele Robert

    Lu dans le cadre du Prix du deuxième roman de Marche en Famennes (Belgique )

    "Le dernier bain" affiche "roman" sur sa couverture, mais c'est en fait le récit romancé des derniers jours du citoyen Marat, le terrible et sanguinaire révolutionnaire français, à travers les regards croisés des...
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    Lu dans le cadre du Prix du deuxième roman de Marche en Famennes (Belgique )

    "Le dernier bain" affiche "roman" sur sa couverture, mais c'est en fait le récit romancé des derniers jours du citoyen Marat, le terrible et sanguinaire révolutionnaire français, à travers les regards croisés des protagonistes plus ou moins proches du dénouement de sa vie.
    C'est particulièrement bien écrit, dans une langue très élégante, mais ne vous attendez pas à un grand souffle romanesque. C'est une page d'histoire, et il faut aimer l'histoire pour apprécier ce récit. C'est mon cas, et j'ai trouvé le point de vue et la narration intéressants.

    J'attends d'écouter Gwenaële Robert en conférence à Marche en Famennes pour me faire une opinion définitive.

    #LeDernierBain #GwenaëleRobert #RobertLafont #Histoire #lecture #livres #Chroniques

    Le quatrième de couverture :

    Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
    Jane, une jeune Anglaise cachée dans l'appartement d'aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore une Normande du nom de Charlotte Corday, tout juste arrivée à Paris... Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue des Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.
    Il ignore que certains d'entre eux souhaitent sa mort et qu'il ne lui reste plus que trois jours à vivre.
    Par cette fiction qui nous propulse dans le coeur battant de l'Histoire, Gwenaële Robert détruit l'image sublime et mensongère que David nous a laissée de son ami Marat. Du bout de sa plume, grâce à un dispositif romanesque et à un sens de la reconstitution impressionnants, elle gratte le vernis de la peinture pour révéler la réalité du monstre.

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    Couverture du livre « Le dernier bain » de Gwenaele Robert aux éditions Robert Laffont

    Marie HECKMANN sur Le dernier bain de Gwenaele Robert

    Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
    Jane, une jeune Anglaise cachée dans l'appartement d'aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et...
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    Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
    Jane, une jeune Anglaise cachée dans l'appartement d'aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore une Normande du nom de Charlotte Corday, tout juste arrivée à Paris... Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue des Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.
    Il ignore que certains d'entre eux souhaitent sa mort et qu'il ne lui reste plus que trois jours à vivre....
    Gwenaele Robert nous relate ici les 3 derniers jours de l'existence de Marat sans fioriture
    Un véritable travail historique où fiction et réalité s'entremêlent.
    L'écriture est fluide, riche et nous transporte à l'époque de l histoire.
    J'y ai appris beaucoup de choses sur cet événement et le lien entre David et Marat dont j'ignorais presque tout.
    Mais ce livre ne m'a pas passionné plus que cela car cette époque n'est pas celle que j'affectionne.

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    Couverture du livre « Le dernier bain » de Gwenaele Robert aux éditions Robert Laffont

    Pascale Pay sur Le dernier bain de Gwenaele Robert

    Gwenaele Robert nous plonge (sans vilain jeu de mots !) dans une période des plus trouble de l'histoire de France. Partant du tableau de David, elle nous entraîne sur les traces de Charlotte Corday, qui n'est pas la seule à avoir des motifs d'en vouloir à Marat. Plusieurs fils convergent jusqu'à...
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    Gwenaele Robert nous plonge (sans vilain jeu de mots !) dans une période des plus trouble de l'histoire de France. Partant du tableau de David, elle nous entraîne sur les traces de Charlotte Corday, qui n'est pas la seule à avoir des motifs d'en vouloir à Marat. Plusieurs fils convergent jusqu'à la mort de cette figure de proue de la terreur. Très bien écrit et imaginé, sans pédanterie ni prétention, on se laisse entraîner par les personnages comme si on était dans les rues de Paris de l'époque.

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    Couverture du livre « Le dernier bain » de Gwenaele Robert aux éditions Robert Laffont

    jml38 sur Le dernier bain de Gwenaele Robert

    Le roman s'ouvre au musée Grévin, devant la fameuse baignoire dans laquelle le 13 juillet 1793 à Paris fut assassiné Jean-Paul Marat, médecin, physicien, journaliste et député montagnard à la Convention à l'époque de la Révolution, les visiteurs se trouvant bien perplexes à la vue de cet objet...
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    Le roman s'ouvre au musée Grévin, devant la fameuse baignoire dans laquelle le 13 juillet 1793 à Paris fut assassiné Jean-Paul Marat, médecin, physicien, journaliste et député montagnard à la Convention à l'époque de la Révolution, les visiteurs se trouvant bien perplexes à la vue de cet objet qu'ils n'imaginaient pas vraiment ainsi d'après le célèbre tableau de David ayant immortalisé la scène du crime. Gwenaële Robert se souvient de la célébration en grande pompe du bicentenaire de cette révolution alors qu'elle était au collège et que ses manuels scolaires plaçaient en bonne position « la mort de Marat » entre la déclaration des droits de l'homme et un portrait de Danton.

    Elle soupçonne le peintre d'avoir un peu arrangé l'Histoire dans sa toile - à l'image de sa baignoire peu réaliste -, d'une manière assez manichéenne, aimant « que les choses soient nettes, bien tranchées – comme les têtes que son ami réclamait».
    L'auteure nous propose une plongée dans cette période trouble, violente, sanglante, qui n'a pas été qualifiée de « terreur » par hasard, nous donnant une version bien personnelle des quelques jours ayant précédé l'événement tragique.

    Sur un fond historique solide, elle développe une fiction dans laquelle Marat est le personnage central, bien que n'apparaissant que très peu. C'est celui dont on parle, en bien pour ceux qui le considèrent comme « l'ami du peuple », en mal pour ceux pour qui il représente le « tyran » responsable du massacre. C'est également celui à qui l'on écrit pour demander une faveur, ou dénoncer les traitres à la république naissante afin qu'il puisse les ajouter à la liste des candidats à la guillotine. Les autres personnages réels sont tout naturellement Charlotte Corday, de son vrai nom Marie Charlotte de Corday d'Armont, et Jacques-Louis David, illustre peintre de la révolution, député lui-même et ami de la victime.

    Gwenaële Robert semble avoir fait son choix en ce qui concerne Marat, le présentant sous un jour peu reluisant – c'est le moins que l'on puisse dire –, tant au niveau physique, le député montagnard se baignant pour se soulager d'une maladie de peau douloureuse, qu'au niveau moralité. Elle n'hésite pas à lui attribuer quelques mauvaises actions passées qui lui valent de sérieux ressentiments de la part de personnages fictifs qui auraient pu – mais on ne réécrit pas l'histoire – porter le coup fatal à la place de Charlotte Corday.

    Porté par une belle écriture, parfois poétique, le récit est particulièrement attrayant. J'ai aimé le mélange judicieux entre le fictionnel et le réel qui donne un côté épique à l'évocation d'une période sombre de l'Histoire de France.

    Le parcours de la baignoire depuis le jour funeste jusqu'à son exposition actuelle au musée Grévin donne la petite touche légère qui permet de savourer pleinement cette très belle lecture.

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