"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J’ai flashé sur cette couverture lors de la réception du programme de parution des éditions Rue de Sèvres. De plus le titre m’intriguait car les Romanov sont une famille qui m’intéresse fortement. Je remercie ainsi Rue de Sèvres pour leur confiance et leur envoi.
Nous suivons plusieurs personnages qui nous sont plus ou moins connus. Tout d’abord on découvre un Staline prêt à tout, qui nous reste parfois mystérieux, dont on se méfie ; un Volodia attachant, attendrissant, courageux (on voit que je l’ai apprécié oui) et une Ania rebelle, volontaire, sûre de ses choix. Comme on peut le constater, les personnages historiques réels sont mêlés avec des personnages fictifs mais tout est très bien fait et on se retrouve à la recherche d’un Volodia qui semble tellement intéressant qu’on aurait aimé trouver sa biographie. On découvre l’histoire de la révolution russe et on est immergé dans l’atmosphère révolutionnaire de l’histoire. En effet, ici vous ne trouverez pas réellement de quoi combler vos lacunes sur l’histoire russe, car si vous êtes immergés dedans, nous suivons davantage les destins d’hommes grâce à des intrigues, des drames mais aussi une histoire d’amour.
D’un côté l’évolution de Staline, on voit vite qu’il deviendra un homme d’importance (bon certes, les cours d’histoire nous avait permis de le savoir bien avant), mais on suit également le destin des simples soldats grâce à Volodia. On peut ainsi suivre les combats, qui sont en accélérés grâce à de nombreuses ellipses. Enfin, nous avons le point de vue sur le Tsar Nicolas II et sa famille grâce à Anastasia. On suit leur année 1917 et leur destin. Les nombreuses ellipses permettent d’avancer rapidement dans le temps et mettre en valeur les points-clés de l’Histoire, cela donne un certain rythme à l’histoire et permet d’avancer rapidement dans les histoires d’hommes. Ce qui aurait pu être gênant dans une bande dessinée historique perd ce léger défaut si on la prend comme une bande dessinée au prétexte historique.
Les dessins et la mise en couleur est magnifique. Tout est très fin, très fantasmagorique, le rouge est important et permet de mettre en valeur la symbolique. Les planches sont vraiment magnifiques et on pourrait passer un moment à observer chaque nouvelle page, sous le charme de l’art de Mayalen Goust.
Une chose est sûre avec une fin pareille, on n’a qu’une hâte, c’est découvrir le prochain tome en janvier 2016. Un très bon premier tome, j’attends désormais les deux prochains volumes pour retrouver nos héros.
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