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Giovanna Furio

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    Couverture du livre « La route de la vie » de Marco Nizzoli et Giovanna Furio aux éditions Glenat

    Lionel Arnould sur La route de la vie de Marco Nizzoli - Giovanna Furio

    Chronique précédemment publiée sur le blog www.sambabd.net


    L’entreprise est louable : parler de la Deuxième Guerre Mondiale et de ses conséquences pour les civils à travers un conte qui aurait la forme d’une BD. Le résultat, lui, ne m’a pas convaincu.

    Certes, le dessin de Marco Nizzoli...
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    Chronique précédemment publiée sur le blog www.sambabd.net


    L’entreprise est louable : parler de la Deuxième Guerre Mondiale et de ses conséquences pour les civils à travers un conte qui aurait la forme d’une BD. Le résultat, lui, ne m’a pas convaincu.

    Certes, le dessin de Marco Nizzoli aux aquarelles parfois flamboyantes est bien à la hauteur du projet, mais c’est au niveau du scénario que le bât semble blesser. Je ne sais pas si c’est le manque de références culturelles slaves ou bien tout simplement une histoire trop compliquée et peut-être un peu mal ficelée, mais j’ai eu beaucoup de mal à réaliser d’emblée quels étaient les enjeux et le pourquoi du comment…

    La BD alterne des moments de réalité historique (L’invasion allemande, le siège de Leningrad et son million de morts ou encore la construction de la fameuse route de la vie) avec la petite histoire, celle d’Olenka qui traverse le temps et l’espace le violon à la main accompagnée de son chien, le fidèle Milou… euh, Popovic. La troisième pièce du puzzle est onirique. La Déesse de la vie, l’aigle à deux têtes, Siège, Hiver et ses deux frères, sans oublier les Roussalki, sont autant de personnages mythologiques qui interviennent à la fois pour expliquer ce qui est en train d’arriver (l’agression de l’Allemagne nazie sur l’Union Soviétique en juin 1941) et avoir un impact sur le dénouement de la situation, fut-il positif ou négatif.

    Alors, peut-être n’ai-je vraiment rien compris du tout, et peut-être n’y a-t-il aucun rapport à chercher, mais à part l’entité Siège (sorte de démon frappant au hasard dans les rues de Leningrad) qui représente manifestement l’agresseur allemand, le mélange narratif entre ces trois éléments (réalité historique, Olenka et l’onirisme mythologique) ne prend pas. C’est un peu trop compliqué et touffu à mon goût.

    Tant pis. Peut-être que d’autres apprécieront plus que moi…

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