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Frederic Vion

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Comment j'ai tué mon père » de Frederic Vion aux éditions Flammarion

    Nausicaa Jn sur Comment j'ai tué mon père de Frederic Vion

    Une bien belle découverte où nous entrons dans l'intimité de la vie d'une famille. Un père très stricte, violent, et des enfants qui mettent des mots sur leur souvenir. Un livre très intéressant à lire et riche en émotion

    Une bien belle découverte où nous entrons dans l'intimité de la vie d'une famille. Un père très stricte, violent, et des enfants qui mettent des mots sur leur souvenir. Un livre très intéressant à lire et riche en émotion

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    Couverture du livre « Comment j'ai tué mon père » de Frederic Vion aux éditions Flammarion

    Marie S. sur Comment j'ai tué mon père de Frederic Vion

    Frédéric Vion s’inscrit dans la sincérité, la nostalgie et la détermination. Il met lui aussi au centre de son récit une région, La Moselle, une époque et surtout un père violent et tyrannique.
    En retraçant les vies de sa famille paternelle, c’est toute l’histoire de la Lorraine qui est...
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    Frédéric Vion s’inscrit dans la sincérité, la nostalgie et la détermination. Il met lui aussi au centre de son récit une région, La Moselle, une époque et surtout un père violent et tyrannique.
    En retraçant les vies de sa famille paternelle, c’est toute l’histoire de la Lorraine qui est survolée. L’annexion d’une partie de l’Alsace Lorraine après la défaite de 1871, la récupération des mosellans issus des plaines de l’est après la guerre 14-18, la suprématie de la sidérurgie. Gabriel, l’arrière grand-père épousera ainsi Esther, fille de l’est ne parlant pas le français, employée comme bonne dans l’auberge familiale. Il sera alors le premier à travailler dans la sidérurgie à Longwy, ville entièrement pilotée par l’usine.
    Leur fils aîné, Marcel épouse Odette, une catholique odieuse qui élèvera ses quatre fils en leur inculquant la dominance masculine. Odette adule particulièrement Daniel, ce fils qui devient policier et sera le père tyrannique du narrateur.
    » Tout comme sa mère, mon père considérait que l’ensemble de l’humanité se compose de supérieurs et d’inférieurs. Les inférieurs, il faut les mater. Quant aux quelques supérieurs plus ou moins légitimes que l’on révère pour l’instant, patience : un jour peut-être on les dépassera, et alors on les brisera. »
    Quand Daniel se marie avec la belle et élancée Danièle, fille d’immigrés italiens, il voit surtout une jeune fille timide et modeste facile à dominer.
    Professeur de français, Danièle subit tous les diktats de son mari. Il lui interdit de conduire, ne lui laisse aucun accès au compte bancaire, l’humilie, lui impose ses choix de vie et la bat.
    Les deux enfants vivent sous le « sentiment permanent de terreur sous-jacente, d’alerte » qui n’a pas quitté l’auteur depuis et qui a valu un handicap au plus jeune.
    Comme pour Eddy Bellegueule, les études seront une porte de sortie.
    » J’avais l’impression, sans doute justifiée, que ma vie en dépendait, que je ne pourrais sortir de mon milieu et de mon enfance ratée que grâce à la réussite scolaire. »
    Si j’ai perçu un manque de structure dans le début du récit, j’ai ensuite apprécié le ton de cette confession et la nostalgie d’une époque et d’une région proches de mes origines. Avec beaucoup de naturel, sans accablement, l’auteur confie son histoire familiale. Sa voix donne beaucoup de douceur et de mérite à une mère soumise qui, pourtant parfois trouve des arrangements pour contourner les ordres de son dictateur de mari. Le jeune frère, peu évoqué n’en demeure pas moins le plus affligé dans cette histoire. Mais l’auteur a le bon goût de ne pas en faire un martyr, il lui donne juste une douceur attachante.
    Avec sans doute les imperfections d’un premier roman, Frédéric Vion trouve ici le bon équilibre entre humour, colère et nostalgie pour faire de cette confession un roman sensible et sincère.

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