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« Goodnight ! Malaysian 370. »
Dans la nuit du 7 au 8 mars 2014, le vol MH370de la Malaysia Airlines entre Kuala Lumpur et Pékin disparait, littéralement. Journaliste d’investigation, Florence de Changy travaille pour le journal Le Monde, mais aussi pour France Info et RFI. Basée à Hong-Kong lorsque survient la catastrophe, elle est envoyée par le journal en Malaisie, un pays qu’elle connait très bien pour y avoir vécu et où elle a gardé de nombreux contacts. Pendant deux ans, elle va mener une inlassable enquête qui va l’amener à démonter en totalité la version officielle, sans qu’elle parvienne toutefois à bâtir plus qu’une hypothèse. En effet, à la fin du livre (Le vol MH370 n’a pas disparu) paru en 2016, la journaliste est certaine que plusieurs pays (et pas des moindres, Etats-Unis, Chine notamment) sont, au mieux au courant de la vérité, ou au pire, impliqués, d’une façon ou d’une autre, dans la « disparition » du Boeing 777. Evidemment, en refermant le livre, on est un peu frustré… Mais Florence de Changy n’a pas stoppé son investigation en 2016. En 2021, elle publie aux Arènes « La Disparition » présenté comme une version « considérablement enrichie » du premier ouvrage. Et là, la journaliste a effectivement « considérablement » avancé dans son enquête, au point de dévoiler, point par point, un scénario crédible car extraordinairement documenté, sur le déroulement du drame (sans que sa crédibilité professionnelle puisse être mise en cause), même s’il reste des zones d’ombre (d’ailleurs, l’auteure mentionne qu’elle continue à recevoir des informations et que son enquête n’est pas achevée). J’ai lu les deux livres successivement, le premier dans l’avion qui m’emmenait en Crète (même pas peur !!), le second à mon retour (sur la terre ferme cette fois !) et j’avoue que je suis bluffée par le travail incommensurable que Florence de Changy a mené, comme elle le dit elle-même, pour les familles des victimes à qui la vérité est due par ceux qui la connaissent. Et comme le dit un proverbe malais cité à la fin de chacun des deux livres « Les poissons sont pendus (ou les poissons sèchent). Le chat attend. »
Passionnant.
« Goodnight ! Malaysian 370. »
Dans la nuit du 7 au 8 mars 2014, le vol MH370de la Malaysia Airlines entre Kuala Lumpur et Pékin disparait, littéralement. Journaliste d’investigation, Florence de Changy travaille pour le journal Le Monde, mais aussi pour France Info et RFI. Basée à Hong-Kong lorsque survient la catastrophe, elle est envoyée par le journal en Malaisie, un pays qu’elle connait très bien pour y avoir vécu et où elle a gardé de nombreux contacts. Pendant deux ans, elle va mener une inlassable enquête qui va l’amener à démonter en totalité la version officielle, sans qu’elle parvienne toutefois à bâtir plus qu’une hypothèse. En effet, à la fin du livre (Le vol MH370 n’a pas disparu) paru en 2016, la journaliste est certaine que plusieurs pays (et pas des moindres, Etats-Unis, Chine notamment) sont, au mieux au courant de la vérité, ou au pire, impliqués, d’une façon ou d’une autre, dans la « disparition » du Boeing 777. Evidemment, en refermant le livre, on est un peu frustré… Mais Florence de Changy n’a pas stoppé son investigation en 2016. En 2021, elle publie aux Arènes « La Disparition » présenté comme une version « considérablement enrichie » du premier ouvrage. Et là, la journaliste a effectivement « considérablement » avancé dans son enquête, au point de dévoiler, point par point, un scénario crédible car extraordinairement documenté, sur le déroulement du drame (sans que sa crédibilité professionnelle puisse être mise en cause), même s’il reste des zones d’ombre (d’ailleurs, l’auteure mentionne qu’elle continue à recevoir des informations et que son enquête n’est pas achevée). J’ai lu les deux livres successivement, le premier dans l’avion qui m’emmenait en Crète (même pas peur !!), le second à mon retour (sur la terre ferme cette fois !) et j’avoue que je suis bluffée par le travail incommensurable que Florence de Changy a mené, comme elle le dit elle-même, pour les familles des victimes à qui la vérité est due par ceux qui la connaissent. Et comme le dit un proverbe malais cité à la fin de chacun des deux livres « Les poissons sont pendus (ou les poissons sèchent). Le chat attend. »
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