Notre lectrice du mois de novembre découvre "Max et la grande illusion" et se découvre...
Notre lectrice du mois de novembre découvre "Max et la grande illusion" et se découvre...
Je tiens avant tout à remercier Babelio et les éditions Belfond sans qui je n'aurais certainement jamais eu ce livre entre les mains... Et cela aurait été vraiment dommage !!
Max et Mosche étaient faits pour se rencontrer. A quelques années d'intervalles, ces deux jeunes garçons vont tout mettre en oeuvre pour réaliser leur rêve. Ils vont se battre, seuls face au monde des adultes, et avancer coûte que coûte...
Mosche est un jeune garçon juif qui décide de quitter son foyer à quinze ans pour vivre dans un cirque et devenir magicien. Pour l'amour de Julia, il va braver la haine des SS et cette terrible guerre. Max quant à lui ne veut pas croire que ses parents vont divorcer et va tenter de retrouver le grand Zabbatini qui promet une formule magique pour un amour éternel. Et voilà nos deux compères sur le chemin du destin...
Je ne m'attendais à rien en ouvrant ce roman. Gagné lors d'une masse critique, je n'en avais pas entendu parler et j'ai décidé de me laisser porter. Et ce fut une rencontre magique... J'ai succombé moi aussi au charme du mentaliste et je me suis pris à croire avec Max à la magie. J'ai voyagé de Prague à Los Angeles, les yeux brillants et le souffle court. J'ai partagé la solitude de ces deux garçons mais j'ai souri lorsqu'ils se sont enfin donné la main...
Ce roman est une réussite !!! Il est touchant, émouvant, rythmé et très bien écrit. Il nous rappelle que nos rêves ne sont pas qu'idéalistes et qu'il faut parfois juste y croire un peu plus fort pour qu'ils nous réchauffent le coeur...
Deux récits enchassés. Mosche qui perd sa mère à Prague dans les années 30 et Max, petit Américain juif de nos jours qui vont finalement se rencontrer à Los Angeles... c'est lent, c'est parfois un peu drôle mais toutes ces histoires de cirque, de magie et de rêves d'amour éternel ne m'ont pas accroché(grande désillusion!); Le personnage de Mosche, devenu le grand Zabbattini n'est pas du tout sympathique et j'ai du mal avec les gens ou les personnages anthipathiques...
Les derniers chapitres expliquent le manque d'humanité apparent du personnage principal mais il faut tenir jusque là et j'ai failli abandonner avant!
Un joli roman dont je dois la découverte à l'opération Masse Critique de Babelio et aux Editions Belfond. Grand merci à eux !
Deux trajectoires, deux histoires séparées par un siècle mais destinées à se rejoindre in-extremis sur l'axe du temps, par la volonté impérieuse d'un petit garçon. Au début du XXème siècle Mosche, petit Juif de Prague, choisit les scintillements du Cirque Magique plutôt que les prescriptions religieuses de son père et commence une existence de saltimbanque suspendue au fil de son amour pour la belle Julia. Sous le nom de Zabbatini, il enveloppe tous les public des voiles de l'illusion jusqu'à ce que la guerre, la torture, la trahison, les camps amputent la réalité de toute magie. Reclus dans une minable maison de retraite de Los Angeles, le Grand Zabbatini connaît l'amertume d'une triste vieillesse solitaire.
Mais en ce début de XXIème siècle, l'illusion qu'il a si libéralement dispensée continue d'opérer pour Max, 10 ans, convaincu que le Sortilège de l'Amour éternel, créé par le magicien, renouera les liens entre ses parents sur le point de divorcer.
Muni de sa foi en la magie pour tout viatique, il part à la recherche de Zabbatini, persuadé qu'il détient les clés du bonheur de sa famille. Quand il retrouve le magicien, rien n'est exactement conforme à ses rêves. Le vieillard serait même plutôt issu d'un cauchemar, tant il se montre acariâtre, exigeant, intéressé et fort libidineux !
Pourtant les rêves d'enfant ont une force que les adultes ont oubliée...
La narration alterne le récit de la jeunesse de Mosche et celui de la quête de Max. Si les contextes historique et géographique sont bien différents, les deux garçons sont finalement mus par la même recherche : un amour éternel. Cette sorte d'amour qui enchante la réalité. En ce sens, l'épilogue devient un "renouement" plus qu'un dénouement puisqu'il renforce le lien entre deux époques, deux personnages, deux lieux, deux familles.
La tonalité légère et comique des situations contemporaines se conjugue à celle plus grave du récit de la vie de Mosche.
J'ai trouvé beaucoup de charmes à ce premier roman, très tendre, qui a su me toucher, me faire rire, m'émouvoir et me séduire.
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