Subtil et puissant, "Jour de courage" a conquis de nombreux lecteurs...
Subtil et puissant, "Jour de courage" a conquis de nombreux lecteurs...
"Jour de courage" fait partie des 5 romans préférés de la rentrée sur Lecteurs.com
Quand Brigitte Giraud répond aux questions des lecteurs pour "Un loup pour l'homme" (Flammarion)
Et vous, que lisez-vous cet été ?
Je ne voulais pas lire ce livre : encore un roman sur les auto-dafés nazis, sur un exposé en classe : rien ne me tentait.
Et puis il a croisé ma route, et je l'en remercie.
J'ai ainsi découvert Magnus Hirschfeld et ses études sur la sexualité.
Tout son travail détruit dans un feu de colère par de jeunes gens trop enthousiastes.
Finalement, la forme de l'exposé ne m'a pas gêné car le-dit exposé est entrecoupé des détails de la vie de Livio (le lycéen qui a proposé le sujet).
Et, oh surprise, j'ai été émue par cette lecture qu'au final je ne regrette pas d'avoir faite.
Brigitte Giraud nous relate ici la terrible journée ou sa vie a basculé.
Elle nous livre dans ce récit leur déménagement, le coup de coeur pour cette vieille maison pour laquelle elle a tant insisté, pour cette maison qui changera le cours de leur vie.
Car dans cette maison il y a de la place, il y a un garage ou son mari pourra y stocker sa moto et pas que...
Dans son récit, ponctué de si... elle revient sur le déroulement des événements et tente de comprendre, d'assembler les instants, les dernières pensées de Claude son mari, les pourquoi.. telle décision plutot qu'une autre.
Un bouleversements de sentiments et d'émotions terriblement douloureuse pour celle qui reste.
Car avec son fils ils devront vivre sans, vivre autrement et essayer de reprendre un chemin qui a déja bien souffert.
Un roman douloureux sur la perte d'un etre cher et sur tout ce qui nous attend après...
« C’est la fin de l’histoire et vous ne le savez pas » En quelques pages, Brigitte Giraud parle du désamour, cet éloignement progressif de l’autre qu’on a aimé et que, insidieusement, on supporte de moins en moins.
« La faute à qui alors ? A celui qui a dévoré l’autre ? A celui qui s’est laissé dévoré ? »
C’est lucide et sans concessions
Dans « l’été de l’attente », l’auteure parle de Marie Trintignant, morte sous les coups de son amant Bertrand Cantat. Pas de jugement, juste une tentative pour comprendre l’irrémédiable.
« Tuer n’empêche pas d’être en deuil »
Ces onze nouvelles explorent de manière fine, les différentes facettes du couple et de l’amour. Dans « L’habitude », elle raconte une rencontre ratée. La femme dans « Tu me manques déjà » raconte avec une lucidité teintée d’amertume le fossé qui s’est creusé entre son mari, écrivain reconnu, et elle, épouse fidèle gérant le quotidien.
Plusieurs histoires parlent de séparation, de deuil, d’autres évoquent les enfants. Quant à la dernière, « Le temps a passé », c’est la douceur et la mélancolie d’une femme évoquant le couple vieillissant.
« Il ne s’agit pas d’un bilan, mon amour, mais d’un élan, un nouvel élan vers toi. »
Brigitte Giraud aborde ce thème de l’amour dans le couple avec une lucidité douce-amère qui n’exclue pas une certaine bienveillance pour ces « recalés » de l’amour.
Elle analyse avec subtilité ce qui lie un couple ou, à contrario, ce qui le fait déraper.
Ce sont des scènes de vie, toutes simples où l’écriture, fluide et subtile, donne toute sa densité au propos.
Avec des si, avec des si, avec des si... Mais, il n'y a pas de si et la vie devient une anomalie.
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