Soumise aux deux plus grandes tragédies qu’on puisse connaître, le témoignage d'une femme qui veut vivre
Aujourd’hui, c’est la chanteuse Garance qui a la gentillesse de nous proposer sa story littéraire. Comme vous allez pouvoir le constater dans cette vidéo, la jeune artiste déborde d’enthousiasme ! Elle n’a pas peur d’expliquer que...
Soumise aux deux plus grandes tragédies qu’on puisse connaître, le témoignage d'une femme qui veut vivre
On aime, on vous fait gagner le livre que la jeune chanteuse défend avec passion !
Merci à Benoîte Groult d'avoir révélé avec tant de franchise et de tonicité les faiblesses liées à la vieillesse .
Merci d'avoir aussi montré qu'un des privilèges de cet âge qui fait peur c'est de pouvoir se regarder en face et de parler de soi sans vergogne et en toute lucidité.
VAISSEAUX DU CŒUR.
"J'avais dix-huit ans quand Gauvain m'est entré dans le cœur pour la vie, sans que nous ne le sachions, ni lui, ni moi. Oui, cela a commencé par le cœur ou ce que je prenais pour le cœur à cette époque et qui n'était encore que la peau"
Chaque année, j'essaie de découvrir un nouveau livre de Benoîte Groult. Après son Journal à 4 mains avec sa sœur Flora. Après son Évasion. Voici venu le temps des Vaisseaux du Cœur.
Cela parle de la fulgurance du désir pour un ami d'enfance qui n'était rien et qui soudain devient tout dans la lumière d'un été breton. Cela parle de la latence de ce désir. Des jours qui s'égrenent. D'autres peaux qui se cherchent. Cela parle de ce désir qui ressurgit et balaie toute différence.
Cela parle de jouissance, de plaisir, du sacré de l'extase et de corps qui n'ont de cesse de se retrouver. Sur plus de trente ans entre les Seychelles, Montréal et la France. Pour des moments gagnés sur leurs quotidiens et où le désir à chaque fois explose. Ferveur de ce temps hors du temps où George et Gauvain ne se rassasient jamais l'un de l'autre.
Cela parle de la force de leur désir mais également de ce lien qui se tisse. Malgré leur opposition sociale et intellectuelle et leurs entraves conjugales. Cela parle de ce besoin viscéral de se reancrer l'un à l'autre.
C'est beau. C'est fort. Et puis, il y a ce style chez Benoîte Groult qui ne s'embarrasse pas de fausse pudeur. Comme elle l'explique d'ailleurs dans son avant-propos. Elle entend parler d'amour mais aussi du désir dans toute sa brutalité et dans toutes ses manifestations.
Et puis, toujours également, ce regard sur le temps qui passe. Sur les corps qui fléchissent. Sur ce qui signifie vieillir. Même au creux de la passion.
Bref, vous l'aurez compris: je ne peux que vous conseiller ce titre.
Dans une longue préface, Blandine de Caunes explique le contexte de ce journal à 4 mains et sa publication. Paul souhaite donner confiance à Benoîte pour qu’elle se lance dans l’écriture. Elle a l’habitude de tenir un journal intime mais pas d’écrire pour être lue. Alors que pour Paul c’est l’inverse, il est journaliste. Il écrit aussi des poèmes qui ne sont pas publiés et qu’on retrouve dans ce livre.
L’écriture de ce journal va devenir un jeu entre eux, comme un ping-pong, ils se répondent. On y trouve des souvenirs de vacances, des dîners, des références littéraires, des réflexions autour du couple, la construction des « vatères » dans leur maison de campagne, le tout avec beaucoup d’ironie et d’humour. On voit aussi le côté le plus connu de Benoîte, la féministe.
Il y a parfois des pages manquantes, toujours signalées.
Ce journal est un véritable témoignage d’une époque, les années 50. Cette lecture ne m’a pas passionnée mais nul doute qu’elle plaira aux fans de Benoîte Groult. Pour ma part, j’ai préféré la plume de Paul Guimard.
Dans une longue préface, Blandine de Caunes explique le contexte de ce journal à 4 mains et sa publication. Paul souhaite donner confiance à Benoîte pour qu’elle se lance dans l’écriture. Elle a l’habitude de tenir un journal intime mais pas d’écrire pour être lue. Alors que pour Paul c’est l’inverse, il est journaliste. Il écrit aussi des poèmes qui ne sont pas publiés et qu’on retrouve dans ce livre.
L’écriture de ce journal va devenir un jeu entre eux, comme un ping-pong, ils se répondent. On y trouve des souvenirs de vacances, des dîners, des références littéraires, des réflexions autour du couple, la construction des « vatères » dans leur maison de campagne, le tout avec beaucoup d’ironie et d’humour. On voit aussi le côté le plus connu de Benoîte, la féministe.
Il y a parfois des pages manquantes, toujours signalées.
Ce journal est un véritable témoignage d’une époque, les années 50. Cette lecture ne m’a pas passionnée mais nul doute qu’elle plaira aux fans de Benoîte Groult. Pour ma part, j’ai préféré la plume de Paul Guimard.
Merci à Netgalley et Stock pour cette lecture.
Paul Guimard propose à sa femme Benoîte Groult qu'ils écrivent leur journal chacun de leur côté.
Cette aventure durera trois ans, de 1951 à 1953.
Blandine de Caunes a retrouvé ces carnets et les publie, précédés d'une longue préface de sa main.
J'ai aimé beaucoup de livres de Benoîte Groult, particulièrement « Les vaisseaux du cœur », mais là j'avoue ne pas avoir été très sensible à celui-là.
D'abord, c'était une histoire entre eux et je ne suis pas sûre qu'elle nous ait été destinée.
Heureusement ce n'est pas spécialement intime, donc ce n'est pas trop indiscret.
Ensuite je trouve que Blandine de Caunes n'arrête pas de jouer les prolongations avec sa mère.
C'est tout à son honneur, bien sûr, mais je me demande après ce livre comment elle trouvera encore prétexte à pouvoir prolonger Benoîte Groult.
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