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Aude Mermilliod

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Avis sur cet auteur (33)

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    Couverture du livre « Il fallait que je vous le dise » de Martin Winckler et Aude Mermilliod aux éditions Casterman

    Les Waouh de Claire sur Il fallait que je vous le dise de Martin Winckler - Aude Mermilliod

    Quelle superbe découverte ! C’est une bande dessinée captivante qui raconte plusieurs histoires : celle de Aude Mermilliod, l’autrice, qui a fait le choix d’avorter lorsqu’elle avait 24 ans, celle de Marc Zoffran, alias Martin Winckler, médecin et romancier et celle de la rencontre entre Aude et...
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    Quelle superbe découverte ! C’est une bande dessinée captivante qui raconte plusieurs histoires : celle de Aude Mermilliod, l’autrice, qui a fait le choix d’avorter lorsqu’elle avait 24 ans, celle de Marc Zoffran, alias Martin Winckler, médecin et romancier et celle de la rencontre entre Aude et Marc.
    Dans ces histoires, chacun va raconter son passé et ce qui les a fait devenir qui ils sont aujourd’hui. Aude et Marc ont tous les deux étaient marqués par l’avortement, le respect du choix des femmes et les souffrances endurées par les femmes. Au-delà d’une bande dessinée sur l’avortement, c’est plutôt une bande dessinée sur la maternité, sur la liberté et l’importance de faire ses propres choix. C’est aussi une bande dessinée politique qui intègre les propos dans le contexte politique de légalisation de l’avortement.

    C’est une bande dessinée qui sonne juste, en toute humilité. C’est une mise à nue des protagonistes, un peu comme un exutoire. J’ai vraiment eu un gros coup de coeur et cette lecture m’a encore plus donné envie de découvrir la nouvelle bande dessinée d’Aude Mermilliod intitulée « Eclore ».

    Ce qui est sûr est que j’ai été touchée en plein coeur par l’ouvrage d’Aude Mermilliod et que je remercie toutes les autrices qui acceptent de livrer leur expérience, sans fard, afin de faire évoluer encore la société ! Chapeau bas et merci !

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    Couverture du livre « Les vents ovales Tome 2 : Monique » de Jean-Louis Tripp et Horne et Aude Mermilliod aux éditions Dupuis

    bulle.noire sur Les vents ovales Tome 2 : Monique de Jean-Louis Tripp - Horne - Aude Mermilliod

    Automne 1967
    À Larroque sur Garonne, la vie suit son cours, entre les matchs de rugby et le moment familial obligé de la Toussaint. Monique est enceinte et fâchée avec son père qui n'accepte pas sa relation avec Eric. Yveline est partie faire ses études à Paris et ne rentre pas pour les...
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    Automne 1967
    À Larroque sur Garonne, la vie suit son cours, entre les matchs de rugby et le moment familial obligé de la Toussaint. Monique est enceinte et fâchée avec son père qui n'accepte pas sa relation avec Eric. Yveline est partie faire ses études à Paris et ne rentre pas pour les vacances, au grand dam de Pascal, son amoureux. Dans un contexte national et international qui commence à s'agiter, personne n'imagine encore ce qui les attend en 1968.

    Aude Mermilliod et Jean-Louis Tripp font à nouveau souffler les vents ovales et ils sont porteurs de révolte. Contre les patrons, le curé, l'ordre établi, les parents... Après un premier tome centré sur Yveline, ce deuxième se concentre davantage sur Monique qui attend son premier enfant contre l'avis de son père. Avec humour et fraîcheur, ils racontent une France qui change.

    Comme dans le premier tome, Horne assure une partie graphique pleine de vie avec des personnages très attachants. Le côté rétro est bien rendu avec les voitures, les vêtements, les papiers-peints... Il y a un aspect immersif très réussi. En début de chapitre, on retrouve les planches qui replacent les évènements dans le contexte politique et social de l'époque et c'est toujours aussi utile. A noter les couleurs au diapason de Jérôme Maffre.

    C'est un plaisir simple de retrouver ce récit choral bien écrit, à la fois engagé et joyeux. Entre le quotidien de cette campagne proche de Toulouse et le poids de l'agitation parisienne qui grandit, on prend toujours autant de plaisir à suivre ces personnages. Vivement le troisième et dernier tome !

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    Couverture du livre « Éclore » de Aude Mermilliod aux éditions Casterman

    Julien Leclerc sur Éclore de Aude Mermilliod

    Aude Mermilliod se raconte, depuis son enfance jusqu’à aujourd’hui. Le fil conducteur est son corps, la connaissance et la compréhension qu’elle a de lui. Avec beaucoup de pudeur – à aucun moment, la vulgarité, le malaise ou le voyeurisme ne sont des ressorts de narration – et une mise en scène...
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    Aude Mermilliod se raconte, depuis son enfance jusqu’à aujourd’hui. Le fil conducteur est son corps, la connaissance et la compréhension qu’elle a de lui. Avec beaucoup de pudeur – à aucun moment, la vulgarité, le malaise ou le voyeurisme ne sont des ressorts de narration – et une mise en scène inventive, ce roman graphique raconte la succession de violences subies et qui ont marqué son corps.
    La couverture illustre très bien l’état d’esprit et la ligne narrative de cette bande dessinée. Le corps d’une femme assise de profil dont la nudité est recouverte par l’ombre de fleurs et de plantes. Ces derniers éléments sont un clin d’oeil direct au titre et à l’émergence du personnage vis-à-vis de soi. Aude Mermilliod rappelle à quel point la question corporelle et charnelle, parfois, est nécessaire à penser comme parcours. Comment a-t-on appris que nous avions et étions un corps ? Un corps désiré, jugé, admiré, dénigré, objet de curiosité ? Nous n’avons pas encore réglé la question de notre propre regard sur lui que le regard des autres intervient. Or, quand c’est le regard et le désir des autres qui dessinent l’image de soi alors il y a un risque de ne pas se connaître et de se perdre. Le chemin se fait alors à l’envers. Le personnage principal doit se détacher d’autrui, se libérer des invectives, pour revenir à soi et se découvrir.
    Les dessins, la manière que l’autrice a d’approcher les corps et de mettre en scène des souvenirs personnels sont bouleversantes. Elle dessine et raconte la réalité dans sa plus simple composition. Tout ce qu’il faut regarder c’est l’interaction des corps. Les hommes ont des comportements divers mais un point commun tout de même, le positionnement sexuel, social vis-à-vis d’une femme. Ce schéma tellement répété ressemble à un étau et l’autrice propose des perspectives d’ouverture. Elle traite également de la question de désir, d’un endroit où les corps peuvent dialoguer.
    Progressivement, elle tente de tirer des leçons de ces expériences et de voir l’espace qu’elle peut emprunter. Un espace que la société ne lui offre pas simplement mais un espace pour lequel elle doit se battre.

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    Couverture du livre « Éclore » de Aude Mermilliod aux éditions Casterman

    Yv Pol sur Éclore de Aude Mermilliod

    A 14 ans, Aude est victime d’une agression sexuelle, qu’elle n’ose pas nommer viol. Elle n’a pas su dire non une seconde fois et le garçon a profité de sa faiblesse. Les années qui suivent sont difficiles, puis elle explore sa sexualité, tente, ose. Ce récit particulièrement intime raconte...
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    A 14 ans, Aude est victime d’une agression sexuelle, qu’elle n’ose pas nommer viol. Elle n’a pas su dire non une seconde fois et le garçon a profité de sa faiblesse. Les années qui suivent sont difficiles, puis elle explore sa sexualité, tente, ose. Ce récit particulièrement intime raconte comment la jeune femme parvient à vivre malgré le traumatisme bien enfoui. Il dit aussi combien il est difficile pour une femme de parler de l’agression qu’elle a subie et que parfois, sa parole ne se libère que des années plus tard.
    J’ai découvert Aude Mermilliod avec Il fallait que je vous le dise, un album autour de l’avortement. Elle explore cette fois, son intimité, ses désirs, ses peurs, ses doutes, ses questionnements sur l’amour, sur la relation à deux -ou a plusieurs-, sur la sexualité de manière approfondie. Les dessins et les propos sont très réalistes, très beaux, flirtant parfois avec la poésie, avec l’onirisme. Ils peuvent mettre mal à l’aise et choqueront les prudes et les puritains.
    Un album qui évite le manichéisme qui parle évidemment des femmes mais aussi des hommes, des agresseurs bien sûr, mais aussi des autres. Il y a en lui, une fluidité, une profondeur dans l’intimité comme j’ai rarement vu dans la bande dessinée. Elle reste néanmoins pudique, n’est pas voyeuse et encore moins salace. Un exercice pas facile que Aude Mermilliod réussit à merveille.

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