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"Un lundi sans bruit" de Max Férandon - la chronique #22 du Club des Explorateurs

"Un lundi sans bruit" de Max Férandon - la chronique #22 du Club des Explorateurs

Lancé en janvier 2015, le Club des Explorateurs permet chaque semaine à deux lecteurs de lire en avant-première un même titre que nous avons sélectionné pour eux et de confronter ainsi leur point de vue.

Cette semaine, Elizabeth a choisi Myriam pour partager sa lecture et son avis sur le livre Un lundi sans bruit de Max Férandon (Carnets Nord).

 

L'avis d'Elizabeth

Saint-Priest-la Brume… un petit village de la Creuse… Il s’en passe des choses là-bas !

Un menuisier véreux multiplie les affaires louches, à tel point que deux truands bulgares sont à ses trousses pour récupérer un tableau et sèment le trouble dans le village. Voilà pour aujourd’hui.

Mais il y eut aussi hier. Hier et la guerre. Hier et les allemands, dans ce même village. D’ailleurs, la mère Marcellin s’en souvient encore aujourd’hui !

Avec nostalgie et affection, l’auteur fait revivre un village de sa région natale. Et il en ressort un récit loufoque, tendre et original.

Poésie et humour se côtoient dans un style imagé et percutant. Et que l’humour est présent ! Quiproquos, jeux de mots et calembours se succèdent, amenant très souvent le sourire aux lèvres.

Mais, en fond, plus sérieux, l’amour de la terre d’origine et les drames de la guerre sont omniprésents, matérialisés par de nombreux personnages typiques et attachants.

Un roman léger et profond à la fois qui m’a permis de découvrir un auteur que je ne connaissais pas. Je lirai sans aucun doute son premier roman, Monsieur Ho.

Elizabeth Neef-Pianon

 

L'avis de Myriam

Ce drôle de roman est composé, pour moi, de deux parties très différentes. J'ai eu un peu de mal à apprécier la première. C'est truculent, les personnages rencontrés sont atypiques, les uns honnêtes, les autres pas, et tout ce petit monde gravite autour d'une histoire de tableau disparu. Les noms donnés aux personnages m’ont paru grotesques : Goguenard, les frères Crasimir, Raymond Joyeux… malgré une écriture originale, que je situerais entre Marcel Aymé et San Antonio. J’aurais préféré retrouver le style du premier, mais souvent c’est San Antonio qui fait surface. Je n'ai pas eu le coup de coeur, et je n’ai pas toujours compris l’intrigue, qui m’a paru bien compliquée !

Et puis il y a la deuxième partie du livre, qui est plus tendre, plus réaliste, plus humaine. Certes on y trouve des portraits d'officiers allemands très campés, des personnages malhonnêtes encore, mais la douceur d'un mime, et le retour en arrière dans l’histoire, une plongée dans la Deuxième Guerre Mondiale, côté français, côté petites magouilles et grandes trahisons, ont su me convaincre.


Le roman se termine sur un envol poétique, une touche de bonheur inespérée. L’image finale, que je ne veux surtout pas dévoiler, ensoleille tout le roman.

Ce pourrait être un bon film.

Myriam Ariza-Pelé

 

Merci à Elizabeth et Myriam pour ces chroniques passionnantes !

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Commentaires (1)

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