Des albums et des romans qui abordent le sujet avec intelligence et délicatesse
Ne jugez pas un livre sur sa couverture.
Ne jugez pas un garçon sur son apparence.
" Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire. " Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n'est jamais allé à l'école. Aujourd'hui, pour la première fois, ses parents l'envoient au collège... Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux ?
Des albums et des romans qui abordent le sujet avec intelligence et délicatesse
Wonder est clairement mon coup de coeur de l'année 2023 pour le moment et je n'exagère pas. Entrer dans cet univers, c'est entrer dans une bulle protectrice, bienveillante et attendrissante.
J'ai rarement été aussi émue et captivée par des personnages, et cela s'explique par leur réalisme époustouflant. R.J. Palacio a le don de dépeindre le monde réel et ses habitants dans une fiction. Chaque personnage me rappelait quelqu'un ou une part de moi. Chaque personnage m'a fait sourire, rire ou verser des larmes. Pourtant, la plume de l'auteure est très simple puisqu'il s'agit avant tout d'un roman jeunesse. Mais c'est justement ce style littéraire simple, qui rend l'histoire et son message encore plus percutants et poignants. Ce roman s'adresse à tout type de public, pour tous les âges.
La puissance des dialogues et leur authenticité sont l'une des grandes forces de Wonder. Je n'ai jamais autant pleuré devant un roman, mais je vous rassure, il ne m'a absolument pas déprimé. Car la lumière et la bienveillance gagnent toujours dans ce roman. Beaucoup d'espoir ressort de cette histoire et lorsque vous terminez de lire la dernière ligne, vous partez avec le coeur léger, plein d'optimisme pour le monde qui vous entoure.
Si je devais citer une seule phrase de Wonder pour le décrire au mieux, ce serait : "When given the choice between being right or being kind, choose kind."
Je vous parle des personnages et de l'intrigue bien plus en détail dans ma nouvelle vidéo, disponible sur ma chaîne YouTube (@revues_livresques).
https://colorandbook.blogspot.com/2023/02/wonder-de-r-j-palacio.html?m=1
« Wonder » a été un gros coup de cœur. Cette histoire m'a totalement conquise. Il fait partie de ces livres qui réussissent à me toucher en plein cœur. Une histoire qui donne de belles leçons de vie à travers le personnage d'August, mais aussi à travers tous les personnages secondaires grâce aux différents points de vue. Une histoire percutante, humaine, touchante et réaliste. Un petit bijou.
les +
L'histoire est touchante, intéressante et attendrissante. J'ai aimé suivre August durant sa première année scolaire au collège. C'était intéressant de découvrir l'intégration du jeune homme avec son handicap et les difficultés que cela implique.
* Absolument tous les personnages sont intéressants et bien travaillés. Grâce à eux, on a différentes réactions et appréhensions face à la différence physique d'August. August est quant à lui un garçon touchant, fort, brillant, drôle, persévérant, sincère et bienveillant. J'ai aimé voir toute son évolution au fil du roman.
* J'ai aimé les messages que passe ce roman sur l'acceptation de soi et des autres, la différence, le handicap, la confiance en soi, l'adaptation et le regard des autres.
* La plume de R.J Palacio est simple et très abordable. Mais elle n'en reste pas moins belle, poétique, fluide et touchante.
Les – :
* Quelques petites longueurs.
* Un tout petit peu trop idéaliste par moments.
« Le problème principal, c’est que j’ai une dys-pla-sie oto-man-di-bu-laire bi-la-té-rale. Ça m’a pris du temps pour arriver à prononcer ce truc. Je suis aussi atteint d’un autre syndrome que j’arrive pas à prononcer. Et ces deux trucs ensemble forment ce super méga problème, qui est tellement rare qu’ils n’ont même pas inventé de nom pour le décrire. Je veux pas me vanter ou quoi que ce soit, mais je suis considéré comme une des merveilles de la science médicale, tu sais. »
August, né d’une malformation faciale, a toujours vécu dans l’ombre. Après avoir suivi toute sa scolarité à la maison, ses parents l’envoient au collège. August est habitué au regard des gens mais l’entrée au collège est plus provocante. Il lui faut être courageux face à la méchanceté et les moqueries des autres élèves.
« Je vous l’ai déjà dit un milliard de fois : je suis habitué maintenant. Je ne les laisse pas me perturber. C’est comme quand vous sortez et qu’il pleuvote. Vous n’enfilez pas des bottes pour si peu. Vous n’ouvrez même pas votre parapluie. Vous traversez l’averse en vous rendant à peine compte que vos cheveux sont mouillés. »
Wonder est une merveille de roman ado abordant le handicap et le regard des autres. J’ai sorti les mouchoirs à plusieurs reprises parce que ce petit bonhomme est plein de courage et de joie de vivre. À aucun moment il n’est question de s’apitoyer sur son sort. Bien au contraire, August apprend, grandit et vit comme les autres enfants. Je me suis tellement attachée à cette histoire, si touchante et drôle.
Wonder m’a fait rire et pleurer. C’est le genre de bouquin que l’on veut lire et relire, partager autour de soi.
Quelle belle leçon de vie.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/10/18/39673017.html
"L' univers n'a pas été très tendre avec Auggy Pullman."
Effectivement...
Mais Auggie est attachant sensible et drôle.
Lors du pique-nique Babelio du 25 juin dernier, une lectrice ma gentiment donné ce livre plutôt jeunesse mais qui peut être lu par tou.te.s.
August est un enfant choyé par ses parents et qui reste a la maison. Mais avec l'entrée au collège, il va devoir aller à l'école. Sauf qu'August n'est pas comme les autres enfants, il est né avec un visage difforme, ce qui aux yeux du commun des mortels le fait passer pour un "monstre".
Il ne va donc plus bénéficier de la protection de la sphère familiale et va ainsi être mis face à ce que sera son quotidien.
Ce roman écrit à plusieurs voix est un bel hommage à la vie et à ce que la vie peut apporter de beau quand on dépasse le stade du regard et que l'on s'intéresse vraiment à l'autre.
Il montre aussi les différents aspects, les différentes facettes de l'être humain face à quelque chose d'inhabituel. Il met aussi en exergue le côté abêtissant du groupe par le fait de vouloir être intégré.
C'est un livre qui pourrait servir de base de travail en fin de primaire ou au début du collège... car il véhicule beaucoup de valeurs que beaucoup ont oubliées.
Nous méritons tous d'être ovationnés au moins une fois dans notre vie...
Wonder fut l'une de mes premières lectures du mois, ce genre de lectures qui m'attendait depuis des années (depuis 2013 pour la version française précisément) sans jamais que je ne m'y mette. Tout cela à cause d'autres lectures qui s'enfilaient à la chaîne, de ce tourbillon d'emprunts, d'achats, de services de presse, de cadeaux, de prêts, qui m'ont tenue éloigné de cette petite merveille qui porte si bien son nom et qui me hurlait, de son œil unique me fixant sur cette couverture so blue (da ba dee da ba daa... mon enfance, bonjour ♪), de la prendre entre mes mains et de ne pas la juger sur sa couverture. Je trouve cette dernière très charmante dans sa simplicité au passage. In fine, même si le film sorti dans nos salles en décembre n'est pas parvenu jusqu'à ma petite ville, cela m'a quand même poussé à lire une bonne fois pour toutes ce best-seller jeunesse qui me faisait envie depuis belle lurette et dont je n'ai entendu jusqu'à présent que des louanges.
Eh bien, si tel est aussi le cas pour vous, je vais me permettre d'en rajouter une couche et de ne rien faire de vraiment original, si ce n'est l'éloge de ce livre. Je remercie du fond du cœur R.J. Palacio d'avoir mis cette histoire sur papier, de l'avoir partagée à nous tous, de nous avoir livré son immense humanité et luminosité avec tant de justesse et de bonté, de nous avoir donné le privilège de vivre à ses côtés la première année de collège, voire même d'école de toute sa vie, du jeune August.
Ce garçon nous donne une sacrée leçon de vie et de tolérance. Je me suis prise une belle baffe dans la figure, qui me laissera une marque indélébile. Désormais, avant de me plaindre, avant de larmoyer, avant de baisser les bras, je penserai à August et à son parcours du combattant dans la jungle qu'est le collège pour un grand nombre de personnes. Cela me redonnera du courage et de la force, cela me fera une piqûre de rappel que des gens beaux (et j'insiste sur cet adjectif), il en existe en ce bas monde. Bien sûr, c'est si l'on prend la peine de regarder autour de soi et surtout, surtout, d'apprendre à connaître son prochain.
Je ne regrette pour rien au monde d'avoir fait la connaissance d'August. Ce petit garçon d'à peine onze ans a déjà un regard très lucide et compréhensif sur le monde cruel qui l'entoure, et notamment sur le manque de gentillesse des enfants, leur absence de tact et leur franchise implacable. Cette dernière est parfois tellement désarmante qu'elle vous coupe la chique et vous donne juste envie de vous rouler en boule et de fondre en larmes.
Ce roman a fait naître en moi ce besoin presque obsessionnel de me réfugier dans ma carapace de tortue à bien des instants, juste pour ne plus voir et entendre les horreurs qu'on peut proférer les uns sur les autres quand on est jeune, insouciant et surtout stupide. Et malheureusement, R.J. Palacio nous rappelle aussi que certains adultes ne guérissent pas de cette stupidité et la transmettent même dans l'éducation et l'exemple qu'ils procurent à leurs enfants. Déplorable.
Malgré le fait qu'August est conscient de la façon dont on le regarde, avec sa difformité faciale, tout particulièrement la première fois qu'une personne pose ses yeux sur lui, ou même après, lorsqu'il y a un temps d'adaptation à traverser afin de prendre l'habitude du "spectacle" qu'offre le visage d'August, oui, malgré cela, et c'est déjà fort admirable de sa part, August voudrait juste être accepté comme il est et qu'on ne le regarde ni le traite plus comme une bête de foire.
Ce qui est la moindre des choses à espérer pour un être humain normal. Sauf qu'August est tout sauf normal : il est extraordinaire à sa manière, et je ne parle pas de son apparence physique. Non, non, non, je parle de ce qu'il va apporter au charmant petit collège de Beecher, de la façon dont il va faire évoluer, grandir et rayonner chacune des personnes qu'il va rencontrer au quotidien, que ce soit ses camarades de classe ou bien ses professeurs et même le principal, le formidable à tous les niveaux Mr Bocu (et je ne veux pas entendre de rires étouffés, ça ne doit pas être facile à porter comme nom de famille !).
Cependant, ce cheminement vers le cœur et l'âme des personnes qui cohabitent avec notre adorable Auggie dans son petit environnement sera semé d'embûches, de rage, de chagrin, de désarroi. A bien des moments, j'avais envie de pénétrer dans le roman afin de serrer ce petit garçon dans mes bras et de l'assurer de mon amitié et de mon affection inconditionnelles. Heureusement, R.J. Palacio lui a donné des êtres, merveilleux eux aussi, d'encre et de papier, pour le faire à ma place.
Par ailleurs, en parlant de ces divers personnages qui gravitent autour de l'astre qu'est Auggie Doggie d'amour (bon, ce dernier ne veut plus qu'on le surnomme comme ça mais chut), j'ai été dans un premier temps surprise que la narration ne soit pas toujours assurée par notre héros chéri. Enfin, la superbe Audrey de la chaîne Booktube Le Souffle des Mots (qui, elle aussi, a droit à mes remerciements les plus chaleureux pour avoir achevé de me convaincre de lire ce roman) nous avait prévenus mais, tant qu'on ne l'a pas vécu en live, stéréo, surround, impossible de vraiment s'y préparer.
Et comme elle l'avait expliqué dans l'un de ces derniers J'AI LU, moi aussi dans un premier temps je n'avais pas envie de quitter le point de vue d'August afin de me plonger dans la petite tête de ses proches, famille ou amis. Mais force est de constater que, loin de me freiner dans ma lecture, je n'en ai enchaîné les pages que plus vite tant je me suis fortement attachée aussi à ceux qu'Auggie aime, et qui sont là pour lui qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige.
Ce changement fréquent et rapide de points de vue de toutes les couleurs peut à première vue sembler déroutant, mais il n'en est rien : cela n'en apporte que d'autant plus de pertinence, de densité, de réalisme, de crédibilité, de puissance, de solidité et d'efficacité à ce récit à la diversité émotionnelle assez exceptionnelle et dingue pour qu'on puisse se sentir proche de l'ensemble des personnages et se sentir proche d'eux. Même de ceux dont on réprouve souvent le comportement.
R.J. Palacio arrive à nous faire comprendre comment leur vécu, leurs racines, ont influencé leur mentalité de palourde et leur façon, désormais étriquée, de voir le monde. Je n'ai pas réussi à leur jeter la première pierre malgré mon aberration, qui répond à l'ordre de l'habitude et de la normalité, ce qui est d'une tristesse... Faites-le si cela vous chante. Pour ma part, je prends exemple sur August : je tolère, je pardonne et, malgré mon cœur lourd comme une pierre, je ne me laisse pas atteindre par des personnes qui n'en valent pas la peine. Qu'elles restent dans leur noirceur et leur méchanceté si elles s'y complaisent, ce n'est pas à moi de juger de toute façon.
Je ne vais pas aller plus loin dans mon avis dithyrambique de Wonder afin de ne pas vous gâcher la surprise de l'ampleur émotionnelle que ce roman aura sur vous dès l'instant où vous déciderez de vous y immerger. La violence avec laquelle votre petit cœur sera frappé sera rude mais c'est pour la bonne cause. J'étais tellement prise dans ma lecture qui s'annonçait d'ores et déjà mémorable que je me suis amusée à prendre mon carnet bien-aimé et à le gribouiller des dessins représentants les différents personnages et illustrant chaque début de nouvelle narration. J'ai également pris en notes beaucoup de citations.
Vous ne voudrez plus, après cette expérience livresque exceptionnelle, quitter la magnifique famille des Pullman, avec ces deux parents qui sont les parangons de l'Amour universel, de la bienveillance, de la sagesse et de la tendresse à profusion, une grande sœur de choc à la maturité impressionnante et qui a ses moments de fragilité comme vous et moi, c'est bien normal, la meilleure des chiennes du monde à câliner et à couvrir d'amour dès que votre cœur est à la traîne, tel un gros coussin vivant et qui a tant à vous apporter, bien plus que les hommes ne le peuvent souvent, une grande sœur de cœur qui garde une photo de vous avec un casque d'astronaute dans son porte-monnaie depuis toujours, et avec en prime deux meilleurs amis qui vous feront rire aux éclats, qui vous donneront du baume au cœur et qui vous feront mal parfois, mais la bêtise est elle aussi humaine (presque trop) et tout finira par s'arranger, même si la vie vous réserve encore bien des épreuves comme celles d'August.Bref, ce petit cocon gravitationnel familial est très rare parmi tous les livres que j'ai pu lire jusqu'à ce jour et cela fait un bien immense de le découvrir ici et de s'y intégrer comme on s'enfoncerait dans le fauteuil le plus moelleux et agréable qu'il soit (oui, je compare des personnages d'exception à un fauteuil, tout va bien).
Et même le petit ami de votre grande sœur en vaudra le coup ! Ne le jugez pas trop vite car il fera irruption dans votre famille sans crier gare et il en sera un élément indispensable avant même que vous ne disiez « Ouf ! ». Mais ce qui m'a saisie au plus profond de moi, c'est qu'on a tous notre croix à porter, comme August son visage, et ce roman nous le démontre bien au vu de sa palette impressionnante de personnage plus vrais que nature. Je n'ai pas vécu les mêmes expériences de vie qu'August mais, moi aussi, à un moment donné de mon existence, je me suis dis à voix claire et haute que j'étais un monstre physiquement parlant et que c'était bien normal si les autres ne voulaient accepter ni de me voir, ni ma compagnie ou simplement le fait que j'existe.
Je suis sûre que nous sommes des milliards à nous être insulté de cette façon et, si je dois bien retenir une chose de cette histoire inspirante et vibrante de vérité, c'est qu'on a tous le pouvoir de faire du bien autour de nous et que, sans nous sur cette planète Terre, celle-ci serait bien triste et il lui manquerait définitivement quelque chose. Alors ne sous-estimez jamais ce que vous êtes, l'influence et l'importance que vous pouvez avoir, la force de vos actions.
C'est plus simple à dire qu'à faire, mais aimez-vous, de la façon dont une mère aime à vous couvrir le visage de baisers ou un père à le contempler à chaque instant, chaque seconde, même quand vous le trouvez moche. Votre Beauté sera toujours là, irradiante, ne l'oubliez jamais. Merci à ce roman de me l'avoir appris une fois de plus, j'ai retenu ma leçon. A vous de prendre la vôtre-! COUP DE FOUDRE ϟ
... car nous triomphons du monde chaque jour.
Très beau roman.
Un jeune garçon, August, est né avec une malformation physique. Cette fiction sensible et touchante, mais non moins réaliste quant à son point de départ, retrace le parcours du héros durant sa scolarité au collège cheminant entre des rebondissements autant constructifs que difficiles à vivre. La question mise en avant par ce roman est celle de savoir comment réagir et agir face à l'appréhension de la différence...
August vous résumerait ce livre comme ça : Salut, moi c’est August. J’ai 10 ans et je vais bientôt faire ma rentrée au collège. J’ai pas très envie mais bon, papa et maman insistent et je ne veux pas leur faire de peine ou les décevoir. De toute façon, je n’ai qu’à baisser la tête comme je fais toujours. Comme ça, personne ne remarquera que je suis différent des autres élèves…
J’ai été prise dans un tourbillon d’émotions à travers la lecture de ce livre. En effet, je ne savais pas s’il fallait rire, pleurer, manifester au nom de l’acceptation de la différence, abandonner, refuser ou encore accepter. Si bien, que j’ai été m’acheter une tartelette au riz chez HENRION. Bon, c’est quoi le rapport vous allez me demander ? Et bien ce bout de tarte au riz m’a permis de réfléchir sur ce point :
“CE QUE NOUS SOMMES !
Ce que nous sommes, dit-il en surlignant avec sa craie. Ce que nous sommes ! Nous ! D’accord ? Quel genre de personne sommes-nous ? Est-ce que ce n’est pas le plus important ? Est-ce que ce n’est pas la question qu’on devrait se poser tout le temps ? – Quel genre de personne je suis ? -«
On ne va pas se la jouer Descartes “je pense donc je suis”, quoi qu’il y aurait beaucoup à écrire sur ce sujet. Cependant, si je me penche précisément sur la question, c’est un peu comme si j’étais ce grain de riz cuit dans une foule d’autres grains de riz, sur lesquels seraient versés des sucres de normes et du lait d’émotions. On serait tous cuits de cette façon, tous conformés dans ce moule à tarte. Or, si on regarde de plus près, tous les grains sont différents mais ce n’est qu’ensembles, qu’ils forment un monde. Aucun n’est supérieur à un autre. La critique ne change rien à leur façon d’être et, chacun a son petit quelque chose d’unique. Inutile de les comparer entre eux, il n’y a point de recherche d’une quelconque compétition. Seule compte l’alliance, l’union. Et rien, ne les empêche de rendre ma tartelette si succulente !
Puis, c’était mieux une tartelette plutôt qu’une grande tarte non ? Après tout, page après page, j’avais l’impression d’être une enfant de 10 ans. J’étais une enfant, assise devant sa tartelette pour le goûter, c’était génial ! Faut dire qu’après ces cinq cent une pages, j’avais besoin d’un petit réconfort !
De plus, j’ai apprécié l’esprit de famille soudé à travers cette œuvre.
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