"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un dernier volume encore plus explosif que les précédents. Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles.
Le constat est d'une âpreté inouïe, dans laquelle pourtant ne se dissout pas l'humanisme tenace et rageur qu'on sent pulser dans chaque page, chaque phrase. Nathalie Crom, Télérama.
La manière qu'a Despentes de dépeindre ses personnages et de les ancrer dans le réel captive. Emma Dubois, Les Échos.
Trois tomes addictifs et intelligents. Drôlerie, sens de la formule et collision des niveaux de langage se mêlent pour rendre Vernon irrésistible. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.
L'une des fresques les plus marquantes de ce début de XXIe siècle. Marianne Pavot, L'Express.
Avec ce troisième opus, c’est dans une France affectée par les attentats terroristes de Charlie Hebdo et du Bataclan que nous traversons les années noires 2015 et 2016.
Vernon Subutex a vu une communauté se former autour de lui. Lors des regroupements appelés « Convergences », il utilise la musique d’Alex qui provoque des transes et des visions extatiques sans même l’utilisation de drogues.
Alors qu’il vient consulter un dentiste, Vernon profite de son passage à Paris pour rendre visite à Charles, ce vieil ivrogne qui l’a hébergé et soigné quelques années plus tôt alors qu’il était seul, malade et à la rue. Il apprend de Véro, la compagne de Charles, que ce dernier est mort . Quelques temps plus tôt, Charles a gagné le gros lot au Loto sans le dire à personne. Dans une lettre, il demande à Véro de partager ce pactole avec Vernon. Malheureusement, dès qu’il est question d’argent, les jalousies, la méfiance et l’avidité ne sont pas loin et la bande de Vernon ne fait pas exception. Soupçonné par Pamela de vouloir tout garder pour lui, Vernon quitte la communauté, les « convergences » cessent et la communauté se sépare.
Pendant ce temps, Dopalet, le producteur traumatisé par son agression, a déménagé et vit cloitré chez lui, mais sa vengeance va être à la hauteur de ce qu’il a subi, il n’est pas homme à pardonner. Max sera l’instrument de cette vengeance mais va vite être dépassé par le déferlement de violence de ses hommes de main ! Nous retrouverons, quelque temps plus tard, ce même Max qui contacte une adolescente perturbée sur les réseaux et la conditionne pour une action terroriste de grande envergure.
Le roman se termine quelques siècles plus tard, où, sans le savoir ni le vouloir, Vernon et Alex avec leur musique ont ouvert une voie dans l'âme humaine pour connecter les participants. La fin du roman défini la communauté de Vernon comme une secte qui pourrait s’apparenter à l’histoire des premiers chrétiens et Vernon y serait considéré comme son gourou christique. Ses adeptes seraient tout d’abord interdits et persécutés avant d’être finalement tolérés.
Lors de sa sortie, j’ai entendu tout et son contraire sur cette trilogie. J’ai donc préféré attendre un peu avant de m’y plonger . Vernon Subutex est le fil rouge de cette histoire qu’il survole, il est prétexte à faire le portrait sans concession de la société qu’est la nôtre. L’auteure égratigne indifféremment les religions, le domaine de la finance et du cinéma, les « joies » de la maternité et encore bien d’autres sujets qui portent à réflexion. La vérité n’est jamais bonne à dire ni à entendre..
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