Douze ouvrages qui ont été sélectionnés par trois de nos anciennes jurées
Roman de la rupture amoureuse, cahier du pays natal, T out ce qui manque fait le point sur tout ce qui compte. À la manière d'un John Fante d'Intercités, Florent Oiseau ajoute à sa plume une pointe de mélancolie dont le sarcasme flegmatique émeut autant qu'il réjouit.
" Le projet m'apparaissait évident, j'utiliserais le village pour tisser un décor, raconter une histoire en apparence inoffensive mais avec, cette fois, un but bien précis : dire entre les lignes tout ce que j'avais cru malin de taire. Ana, tu n'es pas juste une infirmière ; Ana, tu n'es pas une colocataire ; Ana, tu n'es pas une habitude, t'aimer est ma première certitude, l'avoir mal fait est la deuxième, vouloir écrire un livre pour inverser le cours de notre histoire est la dernière. "
Douze ouvrages qui ont été sélectionnés par trois de nos anciennes jurées
Un cinquième roman où la mélancolie s'ajoute à l'humour ravageur de l'auteur
Un bien curieux roman que celui-ci ! Laurentis est un écrivain "moyen" qui se fait larguer par Ana.
Il est contraint pas son éditeur d'écrire son nouveau livre. Laurentis décide que ce livre aura pour destinataire principal Ana.
Le fond de l'histoire n'est pas d'une originalité absolue mais l'écriture y est particulière.
On peut y trouver de très jolis passages :
"C'est vertigineux, c'est impossible". Si je t'avais loupée il y a quinze ans, parfois, j'y pense, j'aurais vécu en ignorant. UN vie sans connaître le goût de ta salive et le poids de tes larmes, je te le jure, Ana, ç'aurait été une vie ratée."
De drôles de passages :
"Il détaille, tu sais, à vingt-cinq ans mon père était encore mineur, ......... - Vingt-cinq ans, c'est tard normalement ça s'arrête plutôt à dix-huit cette chose là. - Mineur de fond. Il précise et s'enterre par la même occasion"
Des passages instructifs :
Contre elle, je me suis souvenu de ce cosmonaute russe, le premier à mourir en mission spatiale, Vladimir Komarov. Il s'était élancé en sachant qu'il ne reviendrait jamais, ce vol était voué au désastre,....."
Ce livre est déroutant, je me suis trouvée plusieurs fois désarçonnée mais je n'ai jamais voulu le quitter. J'ai ressenti chaque émotion profondément et j'ai aimé être bousculée.
Je suis curieuse de retenter cet auteur.
A découvrir.
Je remercie lecteurs.com de m'avoir fait découvrir cet auteur au style singulier. Parfois romantique, parfois sarcastique, parfois émouvant mais toujours captivant. Ce n'est pas qu'un roman sur l'amour et la rupture amoureuse, c'est aussi de belles descriptions lors du retour dans son pays natal qui réveille des souvenirs heureux sur son enfance et à ce titre, les mots sur ses parents m'a touchée..."en enfilant les chaussons de mon père, mes pieds épousaient la forme des siens, en faisant bouillir de l'eau dans une casserole, c'était un peu de ma mère..."
Ce roman m'a donné envie de lire ses précédents ouvrages...
Peut-on récupérer la femme qu’on aime sans même s’adresser à elle ?
J’en attendais beaucoup de ce récit. Pour son thème, et pour sa couverture. C’est le premier livre de la rentrée littéraire que j’ai placé sous mon bras.
Le premier chapitre m’a conquise ; un drame ancré dans les vestiges du quotidien. Tout ce qu’il y a de plus banal, avec des mots bien choisis. Une vie dérangée, décortiquée à la pince à épiler. Je dégustais chacune de ses phrases tranchantes, impatiente de lire la prochaine.
Alors, j’ai mis du temps à tourner les pages, pour savourer sa sensibilité nonchalante. Puis, ma lecture s’est étirée. Laurentis est arrivé à destination, et s’en est suivi une succession de situations incongrues. Les salons littéraires véreux, le flic tueur de chiens, les séances de LSD avec Vera… Et mon espoir de lire un récit d’introspection s’en est allé.
Ça ne fait aucun doute. Florent Oiseau maîtrise l’art du détournement à la perfection. Et, Ana dans tout ça ?
Je suis fan de l'écriture douce amère et désabusée de Florent Oiseau, cet humour désespéré et cette poésie qui se niche dans les détails sublime ses textes. Il raconte un auteur qui a perdu son amour et qui va tenter d'écrire un roman qui lui permettra de reconquérir Anna. Il raconte la vérité crue sur le métier d'auteur, idéalisé à tort et à outrance. Au travers des vérités qu'il nous expose, il nous raconte ce petit village de Dordogne où les gens s'épient, faute de mieux. Un tueur de chiens sévit. La gendarmerie enquête, mais chacun a sa petite idée sur la question. Comme toujours avec cet auteur, on a envie de lire de longues pages à voix hautes et à la terre entière. Je peux le dire : j'ai beaucoup aimé le dernier roman de Florent Oiseau.
Quelle joie de retrouver Florent Oiseau avec un roman tout à son image.
Un roman d’amour, de rupture amoureuse, ou plutôt de tentative de reconquête d’un amour perdu, gâché, envolé. Avec comme décor, un petit village de province, son salon littéraire, ses habitants, la ruralité contemporaine dans toute sa splendeur.
Bref, un roman comme seul Florent Oiseau sait nous en offrir, plein de poésie, d’autodérision, de drôlerie avec, cette fois-ci, en plus une touche de mélancolie, de nostalgie, de chagrin.
Un roman émouvant, une écriture d’une grande sensibilité, un personnage toujours aussi attachant et une déclaration d’amour comme seul Florent Oiseau pouvait en faire.
J’ai été très touchée par ce texte, par ce partage d’intimité, et suis toujours aussi fan du flegme de cet auteur, de ses mots plein de poésie, et de sa vision si juste du monde qui l’entoure.
Un roman qui permet de faire une pause dans ce monde où l’on vit trop vite, un roman qui nous pousse à prendre le temps d’ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure, et qui nous donne le sourire. Un roman dans lequel on est bien, dans lequel on se sent chez soi.
Un gros coup de cœur de cette rentrée.
La lecture de Tout ce qui manque de Florent Oiseau me laisse avec un sentiment mitigé.
Si le style de l’auteur est fluide et agréable, qu’il y a quelques formules bien trouvées et que le livre se lit facilement, j’ai été déçu par le fond.
Je n’y ai pas trouvé la promesse d’un « subtil mélange de miel et de vitriol » qui m’avait donné envie de lire ce roman, mais à la place, une histoire assez fade et monotone qui raconte le quotidien d’un homme ordinaire auquel je n’ai pas réussi à m’attacher. J’ai eu l’impression de toujours rester en surface. Et je n’ai pu m’empêcher de penser que l’auteur affleurait parfois au travers de son personnage (lui aussi romancier) comme, par exemple, lorsqu’il lui fait dire que le roman qu’il écrit est « Un roman inutile pour les autres, mais que j’espère précieux pour moi ».
Merci à Lecteurs.com et aux éditions Allary pour la découverte de Forent Oiseau que je n’avais pas encore lu.
Sincèrement en lisant les deux premières pages, je pensai bien me régaler. Hélas, la suite n’a pas réussi à maintenir le niveau de confiance.
Un homme, écrivain sans beaucoup de succès, après la perte de sa compagne, Ana qui l’a quitté nous parle de sa vie sans elle. Il a l’air perdu et aigri, alors, il décide de partir en Dordogne dans l’ex maison de ses parents, devenue la sienne, pour écrire un roman consacré à cet amour et ainsi lui lancer un appel, et qu’elle revienne.
Et là, il dénigre toute sorte de chose, de gens de situation, de rencontre.
Tout au long de 22 chapitres, nous prenons connaissance de son mal être. Même lui, se critique, dresse un tableau négatif de sa personne. Heureusement que ce livre se lit vite grâce à des paragraphes assez courts, notre curiosité également, car sinon, il ferrait baisser le niveau d’optimisme de ses lecteurs. Avec moi, il aura du mal.
Et ainsi j’ai lu jusqu’au bout.
J’ai donc appris à connaître, successivement, et au fil des pages , une pléiade de personnages (il faut bien meubler…) Puis son retour à Paris.
Il a un peu la dent dure avec ses congénères, lui se pense au-dessus du panier.
Je pense que monsieur Oiseau n’était pas au mieux de sa forme quand il a écrit ce roman, ou alors, il sait parfaitement manipuler son auditoire, heu ! pardon, son lectorat.
Je reviendrai plus tard le lire dans un de ses précédents roman afin d’avoir une autre opinion de ce qu’il écrit.
"Si vous avez envie de lire quelque chose de singulier et de drôle ?"
Et en plus se donner l'occasion de réfléchir sur l'amour et le temps qui passe ? Oui, je suis partante et je participe au concours. C'est aussi la possibilité pour moi de faire connaissance avec Florent Loiseau. Merci ! Belle journée !
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