Il y a de cela de nombreuses années, une mystérieuse pandémie frappa la Terre et décima la quasi-totalité de la population. Aux mêmes instants, une nouvelle espèce - mi-homme mi-animale - faisait ses premiers pas. Gus, hybride livré à lui-même depuis la mort de son père, a traversé une Amérique hostile pour comprendre d'où il venait et qui il était. Il a vécu de nombreuses aventures, trouvé des amis fidèles, l'amour aussi, mais surtout la paix intérieure. Des années plus tard, l'histoire se répète. Un jeune garçon aux bois de cerf se réveille dans un monde qui lui est étranger et dans lequel l'humanité lutte pour sa survie. Cependant, avec le temps, les rôles se sont inversés : les hybrides ont pris leur revanche et les oppressés d'hier sont devenus les oppresseurs.
Après une conclusion très réussie il y a de ça quelques années, voilà que Jeff Lemire nous fait la surprise de revenir avec un tome 4.
En effet l'auteur nous confie en préambule de l'album que le tournage de l'adaptation Netflix de sa série, lui a donné envie de replonger dans son univers pour un dernier baroud d'honneur.
Pour cet ultime ultime épisode, Lemire nous propose de suivre de nouveaux protagonistes plusieurs centaines d'années après l'histoire principale. Si certains enjeux ont changé, malheureusement pour le jeune hybride qui joue le premier rôle, certaines idées persistent.
J'ai pris plaisir à me replonger le temps de quelques chapitres dans cette fresque post apocalyptique que j'ai tant appréciée. L'histoire est prenante voire même convaincante, et Jeff navigue toujours aussi bien entre violence, tendresse et espoir.
En bref, ce retour dans l'univers de notre cher Gus est une vraie réussite. En plus de s'être fait un petit plaisir, Lemire nous aura offert une belle parenthèse emplis de nostalgie.
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