"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'apocalypse, c'est maintenant. Missiles et fusées se croisent dans le ciel et font s'abattre sur la terre des tornades de feu. Un vent terrible se lève, les poussières radioactives voilent le soleil, la vie telle qu'on la connaît va s'achever.
Dans une plaine déserte du Kansas brûlée par le feu nucléaire, Black Frankenstein, une force de la nature, se voit confier une mission par un vieillard mourant : protéger une enfant au don particulier.
Dans les décombres d'un New York annihilé par les bombes, une sans-abri à moitié folle découvre un étrange anneau de verre.
Dans les ruines souterraines d'un camp survivaliste des montagnes de l'Idaho, un adolescent apprend à tuer... Plusieurs vies, plusieurs trajectoires, un seul but:: survivre à la fin du monde.
Chevauchée sauvage dans la terreur, oeuvre grandiose et troublante, Swan Song est une immense fresque post-apocalyptique sur les derniers restes d'une humanité se débattant dans la grisaille d'un hiver sans fin.
J'avais hâte de me plonger dans cette histoire post-apocalyptique bien que ce ne soit absolument pas mon genre de prédilection.
Pas du tout à cause de la couverture, que je trouve pour ma part hideuse, mais c'est bien entendu très personnel puisque je comprends aussi que cela rappelle de "bons" souvenirs à certains lecteurs.
Non, ce qui m'a donné envie de lire ce roman sont les critiques plus qu'élogieuses, la maison d'édition et la certitude (ou presque) de passer un excellent moment de lecture.
Et ce fut finalement une lecture en demi-teinte qui, heureusement, s'est largement améliorée sur la fin.
Le pitch en quelques phrases. La guerre froide est à son apogée, foutu pour foutu, la guerre nucléaire est déclarée et les bombes tombent les unes après les autres, détruisant tout sur leur passage, les villes, les humains. Seule une poignée de rescapés, qui ont eu la "chance" de ne pas être au mauvais endroit au mauvais moment, ont survécu. Pour combien de temps, dans quelles conditions? Nous suivons dans ce récit une SDF new-yorkaise disposant d'un gemme très particulier, un groupe de survivalistes mené par un ancien héros de la guerre du Vietnam. Et surtout, surtout, la petite Swan, protégée par le géant noir, Josh.
Les premiers chapitres, là où l'apocalypse démarre, donnent le ton. Et j'ai trouvé que c'était long, très long. Les chapitres suivants ne m'ont pas permis de prendre davantage de plaisir dans ma lecture, sauf peut-être quand je me trouvais auprès de la petite Swan. Ce qui fait que j'ai posé le livre à sa moitié, le temps de lire deux ou trois autres romans avant de le reprendre. Je le fais rarement mais j'avais besoin d'une pause pour ne pas l'abandonner. Et j'ai bien fait car la seconde partie m'a davantage intéressée. L'intrigue était plus que posée, quelques éléments m'intriguaient et certaines scènes m'ont vraiment marquées (celle dans le magasin en tête).
Je ne pense pas que le rythme soit trop lent pour ce genre d'histoire, je pense simplement que je ne suis pas forcément le bon public pour ce genre de roman, même si je compte quand même lire la suite.
La preuve? Mon compagnon, qui lit beaucoup de science-fiction ou de post-apocalyptiques, a adoré ce livre qu'il a lu presque d'une traite. le deuxième volume est d'ailleurs entre ses mains.
En bref, une lecture qui se veut divertissante, et qui l'est, mais très éloignée de ce que je lis en général. Comme je l'ai lu, ce roman est un beau cadeau pour les amateurs du kitsch des années 70 et 80, de Carpenter ou des téléfilms dans lesquels les méchants parlent avec un gros accent russe. Moi, justement, je n'ai pas forcément ces références, d'où mo, avis mitigé.
Pour ceux qui comme moi ont lu le fléau de S King, il y a 35 ans et ne l'ont jamais relu depuis de peur de ne pas retrouver le choc ressenti à l'époque : vous allez devoir y replonger.. ou presque. On retrouve le combat du bien et du mal prenant diverses formes et surtout on va suivre, en mode chorale, la survie de plusieurs personnages après que le monde actuel ait disparu sous une pluie de bombes radioactives. C'est un vrai page turner; une fois le 1er tome fini je me demandais où l'auteur allait pouvoir trouver un rebondissement aussi prenant, défi relevé dans le 2eme tome. Je me suis régalée, mais cette lecture est à déconseiller aux personnes sensibles car dans ce monde futuriste apocalyptique la vie humaine ne pèse pas grand chose et les hommes peuvent être de bien vilains personnages.
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