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Si l'appellation d'art pauvre désigne un mouvement artistique italien des années 60, elle peut aussi être considérée comme une attitude dont la présente exposition cherche la pertinence à une époque de surproduction des objets et des images, où la valeur marchande de l'art est souvent soulignée.
Tous sculpteurs, les huit artistes présentés portent une attention particulière au matériau dans une démarche ouverte qui lie fortement l'oeuvre tant à l'implication physique de l'artiste qu'au lieu qui l'accueille. Plutôt qu'un produit terminé, l'oeuvre apparaît comme un process, rappelant certaines expériences des années 70. Ces artistes choisissent des matériaux à portée de main : le polystyrène expansé, le plâtre, les produits de maquillage, le terreau, les tickets de caisse, le polyane, les chutes de contre-plaqué ou de medium, souvent des matériaux d'emballage ou des fournitures trouvées à l'atelier.
Certains faits sociaux, la rencontre des fumeurs ou l'esthétique "moderne" de structures métalliques par exemple, bien ancrés dans la vie contemporaine peuvent à leur tour devenir des matériaux au même titre que la terre ou le bois.
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