"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Fabcaro revient, dans l'esprit de Zaï Zaï Zaï Zaï, dans un recueil de gags qui revisite notre quotidien et nos contemporains à travers le filtre d'un humour absurde ravageur.Que fait un bébé éléphant dans la salade ? Quels sont les ingrédients pour s'assurer un horrible voyage en TGV ? L'Inde ou le Yémen, quel pays visiter pour pouvoir mieux frimer ? On découvre sous un angle inédit, à la sauce Fabcaro, la rentrée littéraire, la rentrée sociale, l'alimentation bio, la radicalisation, tout ce qui fait notre quotidien, qui deviendra bien plus supportable et léger après la lecture du livre.
Quoi de mieux pour souffler entre quelques corrections qu’un bon Fabcaro ? En ce moment, je corrige encore et encore et à défaut de chercher les perles du bac, je préfère une bonne séance de rire grinçant selon Fabcaro. Cette fois, je me fais une première tournée d’Open Bar !
Couverture du livre « Open bar T.1 ; 1re tournée » de Fabcaro aux éditions Delcourt
Chaque planche évoque une situation ubuesque, burlesque mais derrière l’absurdité, le rire, Fabcaro cache une critique sociale acerbe et bien sentie. Alors voilà pour apprécier Fabcaro, il ne faut pas avoir peur de rire de tout et surtout pas de l’absurde : un éléphant dans une assiette, quoi de plus normal ? Des petites piques par ci, des petites remarques par là et vous avez une bande dessinée décalée mais drôle et qui fait un bien fou ! Après je ne suis pas objective car depuis la lecture de zaï zaï zaï zaï , je me délecte de chaque parution !
En résumé : une bande dessinée décalée qui vous apprendra à rire de nous et de notre société avec ses travers et ses défauts !
Manifestement la vision dessinée du monde par Fabcaro me touche, avec cette alternance entre rire et désespoir.
C'est délirant, grotesque mais toujours drôle et juste.
Ça permet de regarder le monde, un peu autrement.
Cet album se lit comme une suite de brèves de comptoir. Chaque page est une situation, dans laquelle le burlesque, la bêtise, les clichés tout fait, la psychologie de bas étage, prennent le pas pour offrir au lecteur une succession de pensée bien pensante, hypocrite, mais tellement ridicule.
Les lecteurs un peu réac, bobos… y trouveront leur compte. Pour ma part, j’ai trouvé cette bande dessinée sans grande innovation, des situations vues et revues, des parodies philosophiques retournées dans tous les sens depuis des décennies dans la littérature, la bande dessinée, et même la télévision. Rien de bien nouveau dans cette suite que nous pourrions imaginer comme étant une critique de la bêtise de la société.
Le graphisme est quant à lui bien réfléchie. Il relate le bête crasseux dans sa plus simple expression, utilisant les ombres, deux couleurs ou un coup de crayon, c’est incisif, bien réalisé, et surtout efficace. Il est là en réalité le talent de l’auteur. En une image, répétée quatre cinq ou six fois, suffit à relater un fait, une pensée. Seul le contenu des bulles change.
Un ensemble moyen, mais un dessinateur à suivre pour sa réflexion, l’exercice n’est pas facile, c’est le sujet qui est mal choisi.
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