"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Comme d'habitude, j'ai été séduite par cette écriture nordique. Une écriture incisive, des chapitres très courts qui s'enchaînent sans pause, une ambiance froide à couper le souffle.
Bref, tous les ingrédients d'un bon roman policier.
Les polars scandinaves sont généralement plein de promesses de suspens et d’intrigues bien ficelées. C’est donc tout naturellement ce que nous attendons de « Noir septembre ».
Malheureusement, celui-ci ne répond pas à ces critères…
Certes, sa lecture est agréable et nous sommes malgré tout entraînés dans l’enquête. Mais il manque ces petits « ingrédients » qui en feraient un bon polar : des personnages plus aboutis, une atmosphère plus sinistre et surtout moins de raccourcis qui nous laissent sur notre faim quant à la résolution de certains pans de l’investigation.
L’auteur semble avoir voulu choisir la facilité au détriment d’une cohérence et d’une logique policières que nous sommes en droit d’espérer en lisant ce type d’ouvrage.
Certains liens sont crédibles, d’autres restent incompréhensibles ou pas assez approfondis, comme s’il avait fallu conclure rapidement
Un roman policier bâclé, décevant, en somme….
Voilà un policier scandinave très bien ficelé et qui se lit avec plaisir ! On tourne les pages sans s'en rendre compte et si cela tient aux chapitres rythmés et courts, le suspense en est aussi le fautif.
Nous voilà dans un commissariat de Copenhague avec Trokic, Jacob et Lisa, aux prises avec un meurtre codifié d'une jeune joggeuse. Bientôt, un nouveau corps s'ajoute au premier et c'est une course contre la montre qui s'engage. Au côté de Daniel Trokic, commissaire croate aux multiples cicatrices et secret comme on les aime, on découvre un thriller haletant qui ne nous lâche pas. L'écriture est fluide, les personnages bien tracés sans basculer dans une lourde profondeur. On s'y attache, on s'approprie leurs histoires, bref, on les aime.
Un roman policier somme toute classique mais si ça marche, pourquoi s'en priver ?
oir septembre est un polar nordique, il met en scène David Trokic inspecteur solitaire d’origine croate, Lisa inspectrice au départ spécialisée dans les crimes informatiques qui rejoint son équipe et deux autres collègues Jacob et Jasper. Jacob est proche de Trokic et ils ont en commun un passé qui les lient à la Croatie.
L’équipe est confrontée à un meurtre original, le corps d’une jeune femme Anna Kiel étudiante en anthropologie dont le corps a été mis en scène dans une forêt. Au cours de l’enquête, une autre disparition celle d’un jeune chercheur Christopher Holm spécialisé dans les antidépresseurs brouille les cartes pour les enquêteurs.
L’atmosphère qui se dégage du roman est plutôt sombre, la solitude, la violence, la folie accompagnent le récit. J’ai apprécié le rythme chronologique de l’enquête et le style fluide de l’auteur avec ses courts chapitres. J’ai été perdu par les informations sur les différents personnages au départ et avec les noms des personnages secondaires parfois. La première partie est aussi un peu lente à se mettre en place et la multiplication des fausses pistes semblent parfois artificielles.
Pourtant j’apprécie les polars nordiques dont on retrouve ici des caractéristiques une ambiance sombre, un regard acerbe sur la société. L’originalité est sans doute autour du personnage principal et l’évocation de la guerre en Croatie, de ses personnages cabossés, la réflexion sur les antidépresseurs et la psychiatrie sont intéressantes. Mais je suis restée au bord , à l’écume du roman même si je n’ai rien de formel à reprocher à cette histoire. Je n’ai pas éprouvé d’empathie pour les personnages ni pour les victimes même si l’intrigue est cohérente. Un polar nordique qui m’a laissé de glace.
Une jeune femme, Anna Kiehl, est retrouvée morte dans un sous-bois, elle est dénudée, et un bouquet séché de cigüe est délicatement posé sur sa poitrine. Cette jeune femme était partie faire son jogging habituel.
Chez elle, on retrouve, apeuré, son petit garçon Peter.
Voilà le scénario du meurtre auquel va devoir s'atteler le commissaire Daniel Trokic, célibataire croate, endurci à première vue ; il cohabite avec sa chatte bien nommée Hirsute.
Cette enquête menée sur une dizaine de jours va emmener le lecteur sur de multiples pistes explorées durant de courts chapitres, ce qui laisse pas mal de respiration entre les différentes cogitations de l'équipe sympathique du commissaire Trokic.
Beaucoup de pistes, un peu trop à mon avis d'ailleurs, même si l'écriture est très bien maîtrisée. Hormis l'entourage assez vaste de la victime, Inge Wolf fait des incursions dans l'industrie pharmaceutique, celle des neuroleptiques en particulier, le milieu des sectes est également exploré. Il y avait là matière à 2 romans au moins.
Mais les polars du Nord (ici danois) ont le vent en poupe, et nul doute que cet auteur a déjà en tête quelques scénarii qui accrocheront très vite les amateurs du genre.
Auteur de policiers récompensé au Danemark, Inger Wolf signe avec “Noir septembre” son troisième livre en France. Publié en 2006 dans son pays natal, ce roman est en fait le premier épisode des aventures de son personnage emblématique, le commissaire Daniel Trokic.
Dans ce roman, Anna Kiehl, jeune mère célibataire, est retrouvée morte dans les bois où elle avait l'habitude de faire son jogging. Sur sa poitrine, le tueur a déposé une poignée de fleurs de ciguë séchée. Son fils de 3 ans, Peter, est quant à lui retrouvé dans l'appartement familial caché dans un placard, en état de choc. Le commissaire Daniel Trokic est chargé avec son équipe de résoudre ce meurtre qui va s’avérer au final plus compliqué à élucider.
Le récit, sous la forme d'un journal de bord, se déroule du dimanche 21 septembre au vendredi 3 octobre. Le lecteur suit donc d'indice en indice l'investigation et le travail des enquêteurs.
Un meurtre et une enquête, l'intrigue reste donc plus que classique. Inger Wolf parvient néanmoins à tenir le lecteur en haleine jusqu'au bout en multipliant fausses pistes et rebondissements. Elle s'appuie pour cela sur le charismatique et torturé commissaire Daniel Trokic, et l'entoure d'une équipe dont on prend plaisir à suivre les aventures personnelles.
Inger Wolf signe avec “Noir septembre” un polar classique, bien ficelé, plaisant à lire mais sans révolutionner le genre.
A Arhus, ville portuaire du Danemark, une jeune femme est retrouvée morte dans une forêt, un bouquet de cigüe séchée étalée sur la poitrine. Une mauvaise rencontre? Un viol? Rapidement, l’équipe du commissaire Daniel Trokic vont découvrir que l’affaire est bien plus complexe qu’ils ont pu le croire au début. Gravitent autour de la victime son groupe de joggeurs, ses camarades étudiants en sociologie, ses voisins voyeurs, une bonne copine qui n’en est pas vraiment une, une secte et un mystérieux chercheur en psychiatrie. Les enquêteurs vont patiemment mais rapidement (l’enquête s’étale du 21 septembre au 3 octobre d’après l’efficace découpage des chapitres) suivre une multitude de pistes qui vont les mener sur les chemins de la recherche psychiatrique, de la folie humaine, de la question du bonheur, du rôle de la sérotonine et des antidépresseurs.
S’il est vrai qu’on a tendance à se perdre dans le foisonnement des polars scandinaves, Inger Wolf est une auteure à retenir. Ses personnages sont très crédibles, leurs défauts et blessures sont bien amenés sans que cela soit excessif comme cela arrive dans certains romans policiers. C’est cette justesse psychologique qu’il faut souligner dans le travail d’Inger Wolf, tout comme le soin qu’elle apporte au scénario. Les rebondissements sont finement amenés, le déroulement du scénario se fait sans heurts et la lecture est agréablement rythmée. Le suspens est très bien préservé et ce n’est que vers la toute fin du roman que les soupçons du lecteur se réveillent et que les révélations s’enchaînent. Un polar très réussi!
Le blog : https://lorenaisreadingabook.wordpress.com/
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bonjour Daniele bien d'accord avec toi, un peu déçue par ce polar pourtant j'aime le style nordique d'habitude