"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quatre scènes de crime. Sept victimes. Une seule arme : la foudre.
Après une nuit d'orage, alors que la saison touristique commence à peine, des corps sont découverts sur l'île d'Oléron et ses alentours, attachés à des pieux métalliques plantés dans le sable face à l'océan, foudroyés. Sept dépouilles au total. Et des modes opératoires très proches.
Le capitaine Max Fontaine, en poste à la PJ de La Rochelle, va aussitôt être chargé de l'affaire. Sa priorité : trouver le lien qui unit les victimes pour espérer remonter jusqu'à leur assassin. Il ne se doute cependant pas de la douloureuse épreuve personnelle qu'il s'apprête à traverser, ni de la solitude, de l'impuissance et de la rage qui vont l'habiter durant cette enquête. Car de nombreux obstacles se dresseront sur sa route avant qu'il puisse accéder à la vérité.
Sonja Delzongle nous livre ici un thriller violent articulé auteur d’une intrigue captivante extrêmement bien construite et maitrisée.
L’auteure nous entraine de La Rochelle à l’Ile de Ré puis d’Oléron. Quatre scènes de crime, sept victimes avec pour seule arme du crime : la foudre, voilà ce qui attend la capitaine Max Fontaine. Alors qu’en ce 21 juin il devait passer sa journée de repos à célébrer l’anniversaire de sa compagne Elsa et à faire par la même occasion sa demande en mariage, il est envoyé sur l’Ile de ré où une scène apocalyptique l’attend. Quatre corps emballés dans de l’aluminium et attachés à des piquets sont retrouvés sur une plage de l’Ile. Ils ont été foudroyés. Et ce n’est que le début du cauchemar. Trois autres corps sont également découverts foudroyés dans les mêmes conditions sur l’Ile Madame, au large de l’Ile d’Aix et sur l’Ile d’Oléron.
Tout mène au centre Kéranaus qui dirige des expériences sur les fulgurés. En plus de cette enquête hors norme, Max va devoir se débattre avec sa situation personnelle compliquée, dont les secrets qui risquent de lui exploser à la figure, avec son couple qui n’est pas si solide qu’il le pensait et avec sa situation professionnelle menacée par un malheureux écart de conduite quelques mois plus tôt.
Quand il s’est réveillé ce matin-là, il ne pouvait pas imaginer qu’il allait vivre les pires moments de son existence.
Avec ce dernier livre, Sonja Delzongle met en scène un personnage transgenre et aborde le sujet de la transidentité puis le long chemin de croix de la transition. Elle en profite pour dénoncer les conditions de travail des policiers entre les heures qui ne se comptent plus et les moyens quasi inexistants. On est vraiment immergé dans le quotidien d’un enquêteur qui voue sa vie à son métier, qui est le meilleur dans son domaine et qui voit les suspects et les preuves lui filer entre ses doigts car ses supérieurs sont pilotés à distance par d’influents gros bonnets locaux. La lassitude et les conditions de travail sont longuement développés. A cela s’ajoute le sujet des transgenres, de la longue et douloureuse transition mais surtout du regard des autres face à la transidentité, notamment ici, dans le milieu professionnel .
Ce thriller qui aborde des sujets de société très actuels nous tient en haleine du début à la fin. L’auteure nous emmène sur plusieurs pistes en entremêlant plusieurs affaires que rien ne semble relier.
Des personnages extrêmement bien construits et une intrigue captivante aux multiples rebondissements rendent ce thriller véritablement addictif qui nous happe dés les premières pages.
Noir comme l’orage, épreuves non corrigées… tel est le titre figurant sur la couverture de ce livre.
Je pense avoir compris pourquoi tout au long de ma lecture : des idées assez originales pour créer un suspense et un dénouement assez inattendu malgré quelques invraisemblances. Le personnage principal est un capitaine de police, transgenre (seule originalité) qui se trouve confronté à son passé. Fils d’un père violent il est abandonné, connaît l’Assistance, les familles d’accueil… des clichés que l’on retrouve souvent dans la littérature actuelle…
Comme souvent aussi, Fontaine est dessaisi de l’enquête et doit continuer en sous-marin à chercher à l’élucider. Comme souvent encore, à l’enquête principale vient s’ajouter une autre, personnelle cette fois.
Quelques informations intéressantes sur les phénomènes orageux et la foudre.
Mais moi qui suis avant tout sensible au style, j’ai trouvé ici une écriture bâclée et manquant d’élégance.
Ce livre vous porte, vous foudroie. Le personnage Max est original. Policier, avec son collègue Tom, ils enquêtent sur une série de personnes foudroyées. Les pages se tournent et vous tiennent en haleine. Des informations sur les orages, la foudre...
Sept victimes, foudroyées sont retrouvées attachées à un piquet métallique, recouvertes d'aluminium, face à l'océan, à différents endroits..
L'enquête est confiée au capitaine Fontaine, accompagné de Tom, collègue et ami...
Ce très bon roman policier qui mêle des sentiments d'amour, d'amitié, mais aussi de haine et de rancune, nous entraîne dans un suspens jusqu'aux dernières pages, pour découvrir le ou les auteurs de ces crimes..
Roman Lauréat du Prix de la ligue de l'Imaginaire
Thriller passionnant plein de rebondissements avec une étrange arme du crime pourtant très naturelle. thriller original, violent, foudroyant, dans son récit Sonja Delzongle marque l'apparition d'un moyen assez peu répandu mais efficace de donner la mort.
Sonja Delzongle à une merveilleuse plume documenté, l'intrigue se déroule dans un futur proche, on plonge rapidement dans l'intrigue, il y a du suspense, de la tension et des fausses pistes, tout s'enchaîne très vite on lit en apnée, Personnages borderlines et cabossés, Mystère, Homosexualité, Handicap, Amour, Vengeance, Transgenre.
Une lecture palpitante que je vous conseille.
"L'être humain est par nature un "cassos", je crois bien, quel que soit son milieu.
La planètre est trop bonne de l'avoir hébergé depuis des millions d'années.
À sa place, il y a longtemps que je l'aurais jerké. Recraché comme de la bile. Comme le nuisible qu'il ne cessera jamais d'être ."
"Il retient péniblement les larmes qui essaient de déborder du rempart de ses cils. Ne rien laisser transpirer, alors que tout son être suinte la colère, la rage et la honte contre lui-même de s'être ce point trompé. A l'intérieur, ça s'obscurcit soudain, devient nuages sombres, tempête, éclairs ténèbres. De bleu, tout devient noir. Noir comme la rage."
Nous sommes en 2025, un orage a éclaté sur l’île de Ré, alors que la saison estivale pointe le bout de son nez. Un couple de marcheurs tombe sur une scène de crime particulièrement horrible : quatre corps, un couple et ses enfants ont été foudroyés, après avoir été enveloppés dans du papier d’aluminium, ils ont littéralement grillé en mode papillote. Qui a pu commettre un acte aussi atroce.
C’est le capitaine Max Fontaine, de la PJ de La Rochelle, qui se rend sur les lieux. On ne tarde pas à savoir que d’autres crimes ont été commis sur d’autres îles, notamment, Gustave Lang, médecin légiste devenu spécialiste de la foudre (la kéraunopathologie) et de ses victimes, retrouvé lui, crucifié et foudroyé également… Sept dépouilles au total.
L’enquête va entraîner Max et son équipe vers une ancienne affaire, quelques années plus tôt où un bateau avait été ébranlé par une tempête, touchant certains protagonistes. On a parlé à l’époque des « fulgurés d’Oléron ».
Max, capitaine transgenre, est né femme, qui a subi des interventions chirurgicales pour conserver l’amour de sa vie, Elsa, va se trouver confronté à une rupture alors qu’il faisait sa demande en mariage, ce qui va avoir d’autres conséquences sur lui et son enquête, et ses relations avec la hiérarchie.
J’ai apprécié Max, pour ses faiblesses autant que son opiniâtreté, pour tenter de résoudre son enquête, car un policier transgenre ce n’est pas courant, et l’auteure analyse bien les réactions de l’entourage, les règlements de compte.
Sonja Delzongle décrit fort bien le milieu des « spécialistes de la foudre », les « fulgurés qui ont survécu au foudroiement, ce qui leur donne des capacités sensorielles particulières, leurs extravagances, leurs théories, le côté franchement borderline, de certains, l’emprise des puissants sur leurs adeptes, (jusqu’au procureur par exemple) pour freiner l’enquête.
Cette histoire est intéressante même si parfois, elle paraît trop rocambolesque, mais la réflexion de l’auteure est intéressante. C’est ma première incursion dans l’univers de l’auteure et le dépaysement a été total, l’univers de la foudre m’est un peu moins inconnu, même si parfois j’ai été quelque peu dépassée par l’avalanche d’explications.
Un mystère demeure non éclairci pour moi : pourquoi 2025 ?
Un grand merci à NetGalley et aux éditions qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteure
#Noircommelorage #NetGalleyFrance !
https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/02/01/noir-comme-lorage-de-sonja-delzongle/
Quand l'expression « coup de foudre » prend tout son sens...
2025. Une île, un orage, 4 scènes de crimes et 7 cadavres.
À Oléron, le capitaine Max Fontaine est appelé à enquêter sur des meurtres au mode opératoire pour le moins surprenant, puisque le(s) tueur(s) a/ont utilisé la foudre ! Dans leurs cocons d'aluminium, accrochées à des poteaux conducteurs d'électricité, les victimes n'ont eu aucune chance. Max va devoir se rapprocher de spécialistes hors du commun, chasseurs d'orage ou kéraunopathologistes (étude des conséquences de la foudre sur des victimes survivantes).
En parallèle, Max se retrouve à enquêter sur le meurtre de son ex-compagne ainsi que sur un accident de la route vieux de 20 ans.
Et si tout cela était lié ?
Ce roman est à l'image de la foudre, rapide et inattendu. Aucun temps mort, un incipit in medias res qui donne à peine le temps de digérer une information qu'une autre apparaît. Un récit sportif, donc, dont le protagoniste est torturé et borderline. On en a vu d'autres, des torturés, de Sharko à Servaz, de Coste à Adamsberg, mais Max ajoute une dimension nouvelle : la transidentité.
Née Maxence, le capitaine Fontaine doit composer avec une histoire personnelle complexe et source de difficultés et rejets au quotidien. Qui plus est dans un milieu aussi masculin que les forces de l'ordre, bien que les choses évoluent...
Ce parti-pris résolument moderne permet d'évoquer la vie concrète et les questionnements intérieurs d'une personne transgenre, ses relations avec autrui, ses difficultés d'acceptation de soi-même, aussi. N'étant pas transgenre, je ne peux imaginer les troubles intérieurs, mais le traitement de la psychologie du personnage m'a semblé pertinent.
L'intrigue fonctionne bien, avec son lot de rebondissements et de surprises. Pas évident toutefois de jongler d'une enquête à l'autre, les nombreux personnages m'ont parfois un peu perdue mais l'écriture astucieuse permet de retrouver le fil.
Bilan :
Un roman musclé à l'intrigue originale, qui embarque le lecteur dans une chasse intensive. Après Thanatéa, Sonja Delzongle confirme son statut de « polardeuse » diablement efficace.
J’aime beaucoup les thrillers de Sonja Delzongle qui parvient, pour chacune de ses intrigues, à frapper fort et à nous proposer quelque chose de différent et de très original. Noir comme l’orage ne fait pas exception.
L’intrigue, avec une double enquête, est bien construite, noire et très tortueuse. L’utilisation de la foudre comme arme du crime est bien pensée et intelligemment mise en œuvre. L’orage et le noir sont constamment présents et contribuent à créer une atmosphère anxiogène et électrique avec un décor aussi terrifiant que fascinant. L’orage se retrouve également dans les relations, les émotions et l’esprit des différents personnages. Ce fil rouge contribue à rendre le récit très addictif. Les rebondissements s’enchaînent, sans aucun temps mort, jusqu’à un dénouement que je n’ai pas vu venir.
L’univers proposé est riche et très visuel : je pouvais presque voir les éclairs tomber dans mon salon. L’évocation des fulgurés, ces personnes frappées par la foudre, et des chasseurs d’orage permettent des scènes marquantes. Les nombreuses explications sur la kéraunopathologie, c’est-à-dire l’étude médicale des conséquences physiques et cognitives de la fulguration, de même que celles sur la beauté, l’énergie et la puissance des orages, sont intéressantes et habillement distillées tout au long du récit.
L’ensemble est porté par une écriture fluide et incisive, que j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver.
Les personnages, bien qu’un peu stéréotypés, sont complexes et bien construits. J’ai beaucoup aimé le héros, Max, le flic transgenre, avec ses failles et des défauts. Les explications sur sa vie et son combat pour changer de sexe donnent de la profondeur à l’intrigue.
Pour conclure, j’ai adoré ce nouveau polar de @sonjadelzongle_pro. Comme à son habitude, elle parvient à construire un univers singulier où se côtoient crime, science, nature et des personnages finement travaillés. Je ne peux que recommander cette lecture aux amateurs de thrillers.
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Je constate que vous aussi, vous avez été intriguée par le choix de 2025 pour situer le roman; ce n'est pas assez lointain pour avoir affaire à une dystopie donc pourquoi ne pas avoir laissé l'intrigue se dérouler en 2024, année de parution du livre?