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1912 JO à Stockholm. Marguerite Broquedis, seule athlète féminine sur 112 participants de la délégation française, remporte la médaille d'Or au Tennis. Elle devient la première Française médaillée d'Or aux JO toutes disciplines confondues. Pionnière, elle ouvre la voie aux futures Suzanne Lenglen et bien d'autres et elle impose une image de sportive libérée des carcans habituels jusqu'alors en se coupant les cheveux, en enlevant le corset et en racourcissant sa jupe pour plus de mobilité.
Malheureusement, la première guerre Mondiale stoppe sa carrière, sa dernière victoire sera celle qu'elle remporte aux Championnats de France en 1914 contre Suzanne Lenglen
Récit librement inspiré de la vie de Marguerite Broquedis
Album photos en fin d'album.
Marguerite Broquedis, l’Histoire de la première championne olympique française.
Comme pour la plupart des personnes, le nom qui nous vient automatiquement à l’esprit, quand on parle d’une ancienne championne de tennis, c’est bien évidemment celui de Suzanne Lenglen. Un nom attribué à un court bien connu de celles et ceux qui ne manqueraient pour rien au monde la quinzaine de Roland Garros.
Mais avant Suzanne Lenglen, il y eut Marguerite Broquedis. Née en 1893, la fillette avait à peine 9 ans, qu’elle jouait déjà au jeu de paume, qu’on peut qualifier d’ancêtre du tennis. Il faut dire que Marguerite était à bonne école, son père était son entraîneur.
Quand la famille déménage à Paris, c’est au lawn-tennis, un nouveau sport anglais, que la jeune fille va s’essayer. Très rapidement, celle qui est devenue une énergique et déterminée jeune femme se glisse en finale des tournois régionaux, puis nationaux.
C’est ainsi qu’elle rencontre Jules Fallières, journaliste à La Vie au grand air, le plus grand hebdomadaire illustré sportif. Flairant qu’une championne de tennis est en train de naître sous ses yeux, il décide de suivre son parcours. Alors que les Jeux Olympiques de Stockholm se profilent, comment faire pour que Marguerite puisse y participer, puisque le tennis fait enfin partie des épreuves autorisées pour les femmes ? Mais un rempart infranchissable se dresse face à cette jeune joueuse et il porte le nom Baron de Coubertin !
En cette période pré-olympique, voilà une excellente idée que de mettre en lumière, l’incroyable parcours de Marguerite Broquedis, qui ne dut qu’à sa détermination pour faire changer les mentalités dans le milieu de son sport. Paul Carcenac (scénariste) et Fabien Ronteix (dessinateur) ont parfaitement, dans ce bel album, retranscrit, avec leurs mots et leurs dessins, l’ambiance et les mœurs de ce début de 20e siècle, à l’égard des femmes et, en l’espèce, à l'égard des sportives.
Parce qu’en se coupant les cheveux, en raccourcissant leurs robes, en enlevant leur corset et en participant aux Jeux Olympiques, des femmes se sont battues pour faire évoluer les droits des femmes et ouvrir la voie aux sportives qui vinrent après elles.
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