80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un nouveau livre dans la collection La Petite Carrée.
Il suffit de passer le pont, chantait Brassens à la suite de Paul Fort. L'attaque de cette chanson a enchanté ma jeunesse. Oui, il suffit de passer le pont et la traversée de l'Aulne, sur le magnifique pont curviligne et aérien qui a remplacé l'antique monument au béton malade, enchante mon âge mûr comme il électrisait les après-midi d'été, dans l'enfance, quand il venait à mon père l'envie de prendre depuis Le Faou où nous résidions chez les grands-parents la route de la mer, en l'espèce celle qui, longeant la rivière du Faou, permettait d'apercevoir la masse ocre et intimidante de l'abbaye de Landévennec avant d'enjamber l'Aulne si semblable à un lough irlandais ou à un fjord du Grand Nord et d'aborder à l'autre côté, dans un territoire différent, presque un autre monde, celui de la presqu'île de Crozon, de la vaste et belle plage de Telgruc que nous adorions, la plage vierge, ouverte, livrée aux vagues vertes et claires qui, dans mon imagination déjà exaltée, ne pouvaient surgir que des ruines englouties de la ville d'Ys.
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