Choisissez, lisez et chroniquez !
2110.
Sur une Lune où tout se vend, où tout s'achète, jusqu'aux sels minéraux contenus dans votre urine, et où la mort peut survenir à peu près à n'importe quel moment, Adrianna Corta est la dirigeante du plus récent des cinq « Dragons », ces familles à couteaux tirés qui règnent sur les colonies lunaires. Elle doit l'ascension météoritique de son organisation au commerce de l'Hélium-3. Mais Corta-Hélio possède de nombreux ennemis, et si Adrianna, au crépuscule de sa vie, veut léguer quelque chose à ses cinq enfants, il lui faudra se battre et, en retour, ils devront se battre pour elle...
Car sur la Lune, ce nouveau Far West en pleine ruée vers l'or, tous les coups sont permis.
Plongez dans un univers où des jeux cruels, tel les jeux du cirques ont replacé la justice, où des dynasties familiales se combattent pour tout posséder, dans une quête de conquête du complexe système lunaire
On y découvre le poids des stratégies, des complots sans oublier la prédestinée qu’offre un nom de famille.
Avec un pouvoir secret tenu par des sociétés mystérieuses, mais surtout le pouvoir des secrets.
Des lois juridiques cruelles qui satisfaisant l’appétit cruel de ceux qui sont prêts à tout et l’appétit moqueur de la population.
On y suit l’évolution d’une famille dans ce monde lunaire et surtout mal lunée.
Une histoire captivante, qui prends aux tripes.
Une critique juste de notre société et de ce que vers quoi elle se destine si nous ne sauvons pas notre monde : dans Luna nous découvrons au sein de la Lune une société dystopique, où tout se vend et tout s’achète, beaucoup d’habitants contraints par la misère cruelle vendent leur urine en espérant pouvoir gagner assez pour manger.
Ainsi dans ce monde il faut être prêt à tout pour réussir, frôler la mort pour la gloire n’est qu’un simple rituel de passage.
Dans un monde où le meurtre est légal si il est fait proprement on plonge auprès de la dynastie Corta, une famille d’origine brésilienne qui a sut bien s’implanter sur la Lune.
Pas très fan de science fiction, ce livre a su attirer ma curiosité, j’ai vite été happée par cet ouvrage, une histoire passionnante que je recommande vivement.
Un grand merci aux explorateurs de l’imaginaire pour m’avoir fait découvrir cette œuvre.
Nouvelle lune est le premier tome de la trilogie LUNA.
2110. L’humanité a colonisé la Lune et 1,7 millions de personnes y vivent. Les conditions de vie sont effrayantes, rudes et impitoyables. L’économie est florissante, du moins pour certains d’entre eux, les Cinq Dragons, ces familles qui ont fait main basse sur une partie de l’économie lunaire : les Mackenzie (originaires d’Australie) dans l’extraction de minerai et des métaux, les Vorontsov (Russes) dans les transports, les Sun (Chine) dans les technologies de pointe, les Asamoah (Ghana) dans l’agriculture et la bio-ingénierie, et les Corta (Brésiliens) dans l’extraction de l’hélium-3, source d’énergie pour la Lune et la Terre.
Ce premier tome est surtout axé sur l'histoire des CORTA. A la tête de cette famille, On trouve Adriana, une migrante économique qui a tout construit : un busines, une famille, une fortune, une ville. C'est 'la main de fer'. Mais sa société, Corta-Hélio, possède de nombreux ennemis, et si Adriana, au crépuscule de sa vie, veut léguer quelque chose à ses cinq enfants, il lui faudra se battre, et en retour ils devront se battre pour elle, car sur la Lune, tous les coups sont permis.
Ce livre est une spectaculaire illustration d'une nouvelle civilisation, forgée dans un environnement hostile à la vie. Le scénario est intéressant. La narration va d’un personnage à l’autre en passant par de petites scènes, des descriptions et des flash back pour les personnages natifs de la terre. Ce roman futuriste mêle économie, social, sexualité, technologie, rivalités familiales et entre Dragons, politique, luttes de pouvoir, appât du gain, trahisons, meurtres, manipulations et guerres d’influences, secrets, tragédie… etc…
J'ai lu ce livre avec intérêt, mais j'ai eu quelques difficultés au début car le vocabulaire est spécifique, empruntant des mots au chinois, au portugais, au russe, au yoruba, à l’espagnol, l’arabe et l’Akan. Le style est particulier et il y a beaucoup de personnages et de détails. J'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour saisir certains passages.
L’auteur met du temps à planter le décor. Tout se met progressivement en place et l’action se précipite vers la fin, donnant envie de connaitre la suite dans les deux tomes suivants.
Je remercie Lecteurs.com et les éditions Folio de m'avoir fait découvrir cet auteur dans le cadre des explorateurs de l'imaginaire.
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