"Je voulais écouter du rap opaque, dans des bras déraisonnables ».
«Il y a un an, je suis tombée amoureuse comme on tombe malade. Il m'a regardée, c'est tout. Dans ses yeux, dans leur promesse et ma renaissance, j'étais soudain atteinte d'un mal incurable ne laissant présager rien de beau ni de fécond. Son regard était la goupille d'une grenade, un compte à rebours vers la mort programmée de ma famille.» Ariane, heureuse en mariage et mère comblée de trois enfants, fait la rencontre de Sandro. Cette passion se propage comme un incendie et dévore peu à peu les actes de sa vie. Ariane est en fuite. L'amour pour son mari, l'attention à son entourage, à la littérature dont elle a fait son métier, sont remplacés par des gestes irrationnels, destinés à attirer l'attention d'un quasi-inconnu. Quels démons poussent Ariane vers cette obsession adolescente ? Quels pères, quels hommes de sa vie ce jeune roi de la nuit ressuscite-t-il ?
"Je voulais écouter du rap opaque, dans des bras déraisonnables ».
On aime, on vous fait gagner le dernier roman d'Agathe Ruga !
voilà une écrivaine qui a su mettre les mots sur les ravages de la passion amoureuse.
Ce n'est pas une mince épreuve quand le cœur commande tout et que la raison n'existe plus.
Dans ce livre on comprend que beaucoup de choses sont liées à notre vécu notamment dans l'enfance et ou adolescence , pas toujours simple de se guérir de tout cela.
Cela dit ça reste un très beau témoignage ,remarquablement bien écrit
La vie, la routine, reproduire l'éducation parentale... se sentir bien en famille et un jour, un regard, une attention, on va chercher un manque. Ce livre doir parler à beaucoup de personnes et interpelle pour éviter cette dérive. Un couple n'est pas forcément uni à vie, mais il y a des règles à respecter pour les membres de cette union.
Ariane ne devait pas aimer Sandro. En couple avec un homme qui semble cocher toutes les cases, et mère de trois filles, elle chavire pourtant, à la faveur de quelques regards échangés à la terrasse d’un bar lors d’un apéro en famille, pour ce barman fêtard, qui abime sa jeunesse dans l’alcool, les soirées et la clope.
Mais Sandro, c’est tous les hommes de sa vie, en lui réunis. L’alcool, les origines italiennes, une certaine manière d’être, lui rappellent, dans le désordre, son grand-père maternel, son père, son frère, un de ses beaux-pères aussi- Lolo, un homme plus jeune que sa mère, avec qui elle formait un couple en apparence mal assorti, mais qui comptera beaucoup dans la vie d’Ariane avant de disparaître.
Car la situation d’Ariane aujourd’hui fait écho à celle de sa mère vingt ans plus tôt, tout comme sa fille aînée doit trouver sa place vis-à-vis d’un beau-père, comme elle à l’époque. Comme dans « Sous le soleil de mes cheveux blonds » , le précédent roman d’Agathe Ruga, on retrouve dans « L’homme que je ne devais pas aimer » cette image du papillon qui se cogne contre les vitres, car il a envie de vivre follement, intensément, quitte à se brûler les ailes. L’histoire entre Ariane et Sandro est certes ponctuée de quelques rencontres, mais surtout faite d’attente, de silences, d’échanges virtuels- cependant Ariane perd tout intérêt pour toute autre composante de sa vie pourtant bien remplie. Mais Sandro est-il une finalité ou un catalyseur pour faire exploser une vie qui étouffe Ariane sans qu’elle n’ait voulu l’admettre jusque là?
« L’homme que je ne devais pas aimer » m’a happée dès la première page. C’est un livre éminemment personnel, et pourtant il parlera, je pense, à de nombreux lecteurs, hommes comme femmes… ce roman est profondément sincère, parfois brutalement honnête, mais surtout très beau. Une réussite !
Agathe Ruga nous entraîne dans son histoire qui résonne en nous. Nous sommes témoins d'une ribambelle d'homme qui ont fait partie de la vie d'Ariane, tout en étant centré sur Sandro. Ce livre, une ode à cette puissance du sentiment amoureux. Un livre qu'on ose pas lâcher tellement il nous entraîne.
Ce livre nous plonge dans les affres de la passion amoureuse avec Ariane, une femme mariée qui tombe sous le charme d’un homme de dix ans son cadet qui souffle le chaud et le froid sur leur relation. On lit ce livre en apnée quand on voit cette femme progressivement sombrer, délaissant mari et enfants. On retient son souffle sachant très bien ce qui va se passer car Ariane est très lucide dés les premières lignes : « Son regard était la goupille d’une grenade, un compte à rebours vers la mort programmée de ma famille. » Chaque mot de ce livre est réfléchi, tombe juste et nous percute. A partir de là, on comprend que plus rien n’est contrôlable, il n’y a plus aucune raison que celle du cœur qui fera sombrer cette femme.
Ariane et son mari forment un couple que tout le monde admire. Ils ont trois enfants dont un nouveau né, une belle maison, son mari est séduisant et a une très bonne situation qui leur permet de vivre très confortablement, mais qu’en est-il vraiment ? Tout semble leur sourire, ce pourrait encore être le bonheur si Ariane ne venait à tomber éperdument amoureuse de Sandro, barman de dix ans son cadet. Que cherche-t-elle qui lui manque tant, dans les yeux et les bras de cet homme? Elle plonge dans cette relation en faisant le parallèle avec sa mère qui quitta son mari pour Lolo un homme également de dix ans son cadet. Pour Ariane c’est peut-être une fatalité que de reproduire le schéma familial et c’est aussi l’occasion de se retourner sur son passé et sur tous les hommes qui ont traversé son existence. Elle s’enfonce donc dans le mensonge pour vivre pleinement cet amour passionnel, exclusif et ravageur. Mais Sandro veut plus et la pousse dans ses retranchements.
Nous voyons Ariane passer par tous les états,s’avilir, harceler Sandro, mentir à son mari, délaisser ses enfants, se relever pour mieux chuter à nouveau. Nous voyons également le jeu de Sandro qui s’éloigne mais se manifeste à nouveau quand il a le sentiment qu’elle lui échappe. Un jeu épuisant de la passion amoureuse parfaitement rendu par une maitrise extrême de la narration.
Voici donc un livre d’une passion amoureuse et dévastatrice. C’est aussi le roman d’une femme libre et forte qui vit ses passions sans jamais se renier
Il m intéressé beaucoup je vais le lire , c est une histoire d amour mais qui détruit une vie se n est pas facile de juger même moi en étant passer par la à découvrir
J'ai dévoré ce roman en un après-midi, à moins que ce ne soit lui qui m'ait dévorée... une fois ouvert, allongée sur le sable brûlant, sous un soleil de plomb et bercée par la houle, rien n'aurait pu m'en détourner, pas même la marée montante.
J'ai été happée par ce récit et ce qu'il raconte comme prise dans un courant contre lequel rien ne servait de lutter ; je n'avais pas envie de lutter d'ailleurs, je voulais juste me laisser consumer par la plume incandescente de l'autrice qui nous livre son histoire avec son cœur, son âme et ses tripes.
"L'homme que je ne devais pas aimer" décrit les vagues qui déferlent lorsque l'on tombe amoureux, le cœur qui gagne sur la raison. Mais il est aussi, est peut-être avant tout, un magnifique portrait de femme...
À découvrir ! Si ce n'est déjà fait...
Suffirait-il d'un regard pour faire basculer une existence ?
"La chimie opère de façon étrange entre les êtres"
"Nous nous sommes reconnus l'un en l'autre au bon ou au mauvais moment"
Agathe Ruga nous conte une histoire somme toute banale : un amour fou né d'un regard, un amour déraisonnable balayant tout sur son passage.
Les québécois disent tomber en amour, comme on tombe malade, que l'on devient inguérissable, c'est le chemin d'Ariane, l'héroïne de ce roman.
Cet écrit m'a fait perdre pied, je l'ai dévoré d'une traite, cherchant entre les lignes les réponses aux questions que, cent fois, je me suis posées et dont toujours les réponses m'échappent (quoique).
J'ai pourtant suivi Ariane dans cette plongée en apnée ; elle hésite, cherche à comprendre, résiste, se laisse aller...une valse hésitation entre plaisirs et tourments.
Ce regard a déclenché un tsunami qui l'emportera.
Elle se met en retrait, s'interroge, mène une enquête en introspection : cherche-t-elle à retrouver une image, des sensations de son enfance, à en réparer les blessures, pourquoi est-elle à ce point obsédée par cet homme ?
J'ai brûlé avec elle, ressenti sa culpabilité, compris les larmes qu'elle laissait couler en serrant ses enfants dans les bras.
Quel est ce diable qui parfois nous remue les entrailles, joue avec notre esprit ? Faut-il le fuir, faut-il y succomber ?
Faut-il faire rimer vie avec douceur et ennui ou avec incandescence et folie ?
Comment conjuguer vie de femme et vie de mère, quels sont les chausse-trappes des modèles conventionnels, faut-il parler du prince charmant aux petites-filles ou réinventer , réenchanter le couple en le pimentant de fantaisie ?
Ariane est fatiguée , elle est tourmentée, le confinement achève de l'épuiser, elle se fond dans le décor familial mais n'y crois plus vraiment et surtout y perds son énergie.
Quelle sera la fin de cette histoire, quel sera le choix d'Ariane ?
Je ne vais pas vous le dévoiler, à vous d'imaginer ou de vous procurer ce livre si l'envie de savoir vous titille !
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